Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 14/05/2021 à 14:35

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 14/05/2021 à 14:35

Par lesaffaires.com
La devanture de Wall Street et des piétons qui marchent devant

(Photo: Getty Images)

Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

10 mai

 

Dans les Titres en action:

 

  • Le géant japonais de l'électroménager et des batteries électriques Panasonic (6752.T, 1 290 yens) a annoncé lundi des résultats en net recul sur un an pour son exercice 2020-2021, mais a formulé des prévisions plus optimistes pour l'exercice entamé le 1er avril. Panasonic prévoit ainsi pour 2021-2022 un bénéfice net de 210 milliards de yens (2,3 milliards de dollars), ce qui serait une augmentation de 27% sur un an, grâce à l'augmentation de ses ventes avec la reprise économique mondiale et l'optimisation en cours de la structure du groupe, avec des entités vouées à devenir plus autonomes pour gagner en agilité. Il table sur un bénéfice opérationnel de 330 milliards de yens (3,68 milliards de dollars), soit une hausse de 28% par rapport à l'exercice écoulé, et des ventes en légère progression (+4%) à 7 000 milliards de yens (environ 78 milliards de dollars). Sur son exercice achevé le 31 mars, ses ventes ont reculé de 11% sur un an à 6 698,8 milliards de yens, mais ce chiffre d'affaires s'avère supérieur à sa dernière prévision formulée en février (6 600 milliards de yens). Panasonic a réalisé un bénéfice net annuel de 165,1 milliards de yens, contre une prévision de 150 milliards de yens, soit un recul de 27% sur un an. Son bénéfice opérationnel s'est établi à 258,6 milliards de yens, supérieur à sa prévision de 230 milliards de yens, mais en baisse de 12% par rapport à 2019-2020.
  • TC Énergie (TRP.TO, 61,94 $) a affiché vendredi une perte nette du premier trimestre de 1,1 milliard $ après avoir inscrit à ses comptes une charge de 2,2 milliards $ pour l’annulation de son projet de pipeline Keystone XL. La société a précisé que cette charge de dépréciation ne tenait pas encore compte de l’investissement du gouvernement albertain et des garanties pour le projet, qui devraient éventuellement réduire l’exposition nette de TC Énergie à environ 1 milliard $. Keystone XL a été suspendu en janvier, à l’arrivée au pouvoir du président américain Joe Biden, qui avait fait campagne en promettant d’annuler le permis présidentiel essentiel au projet. Depuis, certains expéditeurs, notamment Cenovus Energy, Suncor Énergie et la Pétrolière Impériale, ont tous inscrit à leurs résultats des charges de dépréciation hors trésorerie liées à leur engagement envers Keystone XL. Dans son rapport trimestriel, TC Énergie a indiqué que son bénéfice comparable excluant la charge avait été de 1,108 milliard $, soit 1,16$ par action, en baisse par rapport à celui de 1,109 milliard $, ou 1,18$ par action, de la même période un an plus tôt. Ses revenus se sont établis à 3,38 milliards $, un chiffre d’affaires en baisse par rapport à celui de 3,42 milliards $ du même trimestre l’an dernier.
  • Enbridge (ENB.TO, 48,09 $) a affiché vendredi un bénéfice du premier trimestre de 1,9 milliard $ qui se comparait à une perte de 1,4 milliard $ pour la même période un an plus tôt, alors qu’elle avait inscrit à ses comptes un grand nombre de charges non récurrentes. L’exploitant de pipelines a précisé que son profit net par action avait atteint 94 cents pour le trimestre clos le 31 mars, par rapport à une perte par action de 71 cents pour les trois premiers mois de 2020. Les revenus d’exploitation ont totalisé 12,2 milliards $, soit davantage que les 12,0 milliards $ obtenus un an plus tôt. Les résultats du plus récent trimestre comprenaient un gain de 300 millions $ lié à la valeur au prix de marché de produits dérivés utilisés pour gérer le risque des devises étrangères. Au premier trimestre de l’an dernier, Enbridge avait inscrit une charge de 1,7 milliard $ en lien avec la valeur de son investissement dans DCP Midstream, ainsi qu’une charge de 2,0 milliards $ liée aux produits dérivés. En excluant les éléments non récurrents, Enbridge a fait état d’un bénéfice ajusté de 81 cents par action, en baisse par rapport à celui de 83 cents par action du premier trimestre de l’an dernier.

 

 

À surveiller

 

Cascades (CAS, 13,92 $): gardons la tête froide. Même si les résultats de Cascades au premier trimestre et ses prévisions pour le deuxième ne répondent pas aux attentes des analystes, Sean Steuart, de Valeurs mobilières TD, garde espoir en son titre.

Lion Electrique (LEV, 16,17 $US): ambitieux plan de croissance. Jonathan Lamers, de BMO Marchés des capitaux, entame le suivi du constructeur de camions et d’autobus électriques avec une recommandation «surperformance» et un cours cible de 22 $US (ce qui équivaut à 26,62 $ sur le titre coté à Toronto).

Telus (T, 26,29 $): une baisse des dépenses d’investissement. L’année 2023 pourrait fournir un heureux mélange de généreux flux de trésorerie et de croissance, croit Jérôme Dubreuil, de Desjardins Marché des capitaux.

 

 

11 mai

 

Dans les Titres en action:

 

  • George Weston (WN, 114,21 $) a affiché mardi une perte pour son premier trimestre, par rapport à un profit l’an dernier, une situation qu’elle a expliquée par l’inscription d’une charge non récurrente. La société a précisé que sa perte nette attribuable aux actionnaires s’était élevée à 62 millions $, soit 41 cents par action, pour son trimestre clos le 27 mars. Pour le même trimestre l’an dernier, elle avait réalisé un profit de 582 millions $, ou 3,78 $ par action. George Weston a attribué sa perte à un ajustement de la juste valeur du passif lié aux parts de fiducie, lié à la hausse du cours des parts de la fiducie de placement immobilier Propriétés de Choix au cours du trimestre. En excluant les éléments non récurrents, la société a fait état d’un profit ajusté de 243 millions $, ou 1,59 $ par action, pour son plus récent trimestre, comparativement à un profit ajusté de 239 millions $, ou 1,55 $ par action, pour le même trimestre un an plus tôt. Les revenus trimestriels ont totalisé 12,35 milliards $, un chiffre d’affaires en hausse par rapport à celui de 12,33 milliards $ du premier trimestre de 2020.
  • Les syndiqués d’ArcelorMittal (MT, 32,71 $US) sur la Côte-Nord ont déclenché une grève générale illimitée après avoir rejeté la dernière offre patronale. Le syndicat des Métallos, affilié à la FTQ et qui représente 2500 travailleurs à Port-Cartier, Fermont et Fire Lake, en a fait l’annonce lundi soir. «L’employeur n’a pas su saisir l’opportunité et éviter un conflit. La conjoncture est excellente, le prix du fer atteint des sommets. Une portion doit revenir dans la région, revenir au Québec, faire tourner l’économie régionale plutôt que de partir dans les poches des actionnaires à Londres», a indiqué le coordonnateur des Métallos pour la Côte-Nord, Nicolas Lapierre, dans un communiqué. La grève concerne cinq de ses sections locales réparties dans trois localités. Les travailleurs œuvrent dans deux mines, une usine de bouletage, le chemin de fer, les bureaux et la sécurité. La partie patronale n’a pas mis de temps à émettre un communiqué pour déplorer la décision des membres du syndicat des Métallos. Elle a fait valoir que les conditions de travail de leurs employés sur la Côte-Nord comptent parmi les plus concurrentielles de l’industrie.
  • Le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors (7211.T, 303 yens), a annoncé mardi des résultats dans le rouge pour son exercice 2020-2021, mais compte revenir rentable en 2021-2022 grâce à des réductions de coûts et une hausse de ses ventes. Le groupe prévoit pour son exercice annuel entamé le 1er avril un petit bénéfice net de 10 milliards de yens (110 millions de dollars) et un bénéfice opérationnel de 30 milliards de yens (330 millions de dollars) via une réduction de ses coûts fixes et des réformes structurelles. Mitsubishi Motors table aussi sur des ventes annuelles de 2 060 milliards de yens (22,95 milliards de dollars), ce qui représenterait une hausse de 42% sur un an. Il vise notamment une forte augmentation de ses ventes en Asie du Sud-Est, sa zone de prédilection, ainsi qu'en Amérique du Nord. Tous ces objectifs sont supérieurs aux attentes des analystes du consensus Bloomberg, et interviennent alors qu'une pénurie de semi-conducteurs affecte grandement l'industrie automobile mondiale.
  • Le constructeur automobile japonais Nissan (7201.T, 578,60 €) a dit mardi s'attendre à un résultat net de nouveau négatif sur son nouvel exercice 2021-2022 démarré le 1er avril, en citant notamment la pénurie de semi-conducteurs et le renchérissement des matières premières. Nissan anticipe une perte nette proche de 60 milliards de yens (670 millions de dollars) en 2021-2022, pour un bénéfice opérationnel nul, a-t-il annoncé dans un communiqué. Cela signifierait toutefois une nouvelle amélioration de ses résultats, alors que Nissan a accusé une perte nette de 448,7 milliards de yens (près de 5 milliards de dollars) sur son exercice annuel écoulé, marqué par la pandémie. Cette perte est moins élevée que la dernière prévision du groupe (-530 milliards de yens) et moins importante aussi que sa colossale perte nette de 2019-2020 (671,2 milliards de yens, soit 7,48 milliards de dollars).
  • Le constructeur ferroviaire français Alstom (ALO, 45,12 €) a plutôt bien encaissé la pandémie de COVID-19 et le rachat de Bombardier Transport, et se montre confiant pour l'avenir grâce à un marché dynamique, porté notamment par les différents plans de relance. Le bénéfice net de l'exercice décalé 2020/21, qui comprend deux mois de sa nouvelle acquisition, est en baisse de 47% à 247 millions d'euros. Il a été affecté «essentiellement par les effets exceptionnels des coûts de l'achat de Bombardier (…) et puis quelques ajustements comptables liés à cette intégration», à hauteur de 117 millions d'euros, a remarqué lors d'une conférence de presse le PDG Henri Poupart-Lafarge. Alstom a aussi comptabilisé une charge exceptionnelle de 68 millions liée aux surcoûts entraînés par la COVID-19. Le groupe élargi pèse désormais 14 milliards de chiffre d'affaires, pro forma. Bombardier lui a apporté 1,125 milliard en février et mars, lui permettant de publier un chiffre d'affaires en hausse de 7% à 8,785 milliards d'euros sur l'exercice 2020-2021. Sur le périmètre «historique» d'Alstom, le bénéfice net ressort à 307 millions d'euros (-34%), avec un chiffre d'affaires à 7,660 milliards (-7%).

 

À surveiller

 

Industries Lassonde (LAS.A, 184,01$): de quoi étancher la soif de ses actionnaires. Le premier trimestre réaffirme la confiance que porte Frédéric Tremblay de Desjardins Marché des capitaux à l’entreprise de Rougemont.

Recettes Illimitées (RECP, 21,05$): le proprio de St-Hubert et The Keg prêt à passer à l’offensive. Le franchiseur des chaînes Harvey’s, St-Hubert, Kelsey’s, Swiss Chalet et The Keg a déçu au deuxième trimestre, mais George Doumet de Banque Scotia est confiant que le restaurateur fait tout en son pouvoir pour planifier l’éventuel retour à la normale.

Dialogue Technologies (CARE, 15,27$): un bon premier trimestre pour la recrue. La plateforme virtuelle de soins de la santé et de bien-être a produit un premier trimestre globalement conforme aux attentes de Douglas Miehm de RBC Marchés des capitaux.

 

 

12 mai

 

Dans les Titres en action:

 

  • L'éditeur américain de jeux vidéo Electronic Arts (EA, 141,36 $US) a terminé l'année de pandémie, fructueuse pour l'industrie du divertissement depuis son salon, avec des résultats financiers stables par rapport à l'année précédente. D'avril 2020 à fin mars 2021, le groupe a réalisé 5,6 milliards de chiffre d'affaires, soit 1,66% de plus sur un an, d'après un communiqué publié mardi. À 837 millions de dollars, son bénéfice net annuel est néanmoins supérieur à celui escompté (742 millions). Quant aux réservations numériques (le montant de produits transmis de façon numérique, l'indicateur privilégié du secteur), elles sont ressorties à près de 6,2 milliards de dollars sur l'année fiscale 2021, en hausse de 15% en rythme annuel. Outre son célèbre jeu de foot FIFA, Electronic Arts est aussi connu pour Apex Legends, un jeu de tir et de survie qui compte désormais plus de 100 millions de joueurs sur console et PC. La saison 8, sortie début février, en est déjà à 12 millions de joueurs hebdomadaires en moyenne. La saison 4 du jeu de simulation Les Sims rassemble de son côté quelque 36 millions de joueurs.
  • Le géant automobile japonais Toyota (TM, 152,24 $US) a publié mercredi des résultats supérieurs à ses attentes sur son exercice écoulé 2020-2021, pourtant marqué par la pandémie, et a prévu une nouvelle croissance pour l'exercice en cours, malgré la pénurie mondiale de semi-conducteurs. Le constructeur prévoit pour son exercice 2021-2022, entamé le 1er avril, un bénéfice net de 2 300 milliards de yens (25,6 milliards de dollars), ce qui serait une progression de 2,4% sur un an. Il table aussi sur un bénéfice opérationnel de 2 500 milliards de yens, en hausse de 13,8% sur un an, et un chiffre d'affaires en augmentation de 10,2% à 30 000 milliards de yens (333,6 milliards de dollars). Toyota a nettement mieux résisté à la pandémie que beaucoup de ses concurrents. Il n'est jamais tombé dans le rouge pendant son exercice écoulé, sur l'ensemble duquel il a généré un bénéfice net de 2 245,3 milliards de yens (24,9 milliards de dollars), une hausse de 10,3% sur un an. Son bénéfice opérationnel annuel a toutefois reculé (-8,4% sur un an) à 2 197,7 milliards de yens, en raison notamment d'effets de change négatifs. Ses ventes annuelles ont aussi baissé, de 8,9%, à 27 214 milliards de yens (302,7 milliards de dollars). Mais comme pour le bénéfice net, ces deux résultats s'avèrent supérieurs aux dernières prévisions du groupe, qu'il avait par ailleurs relevées en février.
  • Le géant de l'assurance Allianz (ALV, 211,05 €) a publié mercredi un bénéfice net au premier trimestre en forte hausse, la pandémie de COVID-19 n'ayant plus qu'un impact «négligeable» sur ses comptes, à part en France. De janvier à mars, le bénéfice net part du groupe a augmenté de 83,4% à 2,57 milliards d'euros et le résultat opérationnel, à 3,33 milliards d'euros, en hausse de 44,8%, est supérieur aux attentes d'analystes. Ces résultats ont été soutenus par toutes les divisions couvrant l'assurance dommages, la branche vie-santé et la gestion d'actifs. Les remboursements liés à la pandémie de COVID-19 ont totalisé 200 millions d'euros, dont 100 millions à cause d'interruptions d'activités dans les entreprises, en France et en Allemagne principalement, et 30 millions pour l'annulation d'événements culturels ou sportifs. Ces dépenses ont été pratiquement compensées par une baisse des frais dans la branche dommages. De ce fait la pandémie, même si elle perdure, n'a eu qu'un effet «insignifiant» sur le bénéfice à fin mars, a expliqué le directeur financier d'Allianz, Giulio Terzariol, lors d'une conférence téléphonique. Le bénéfice du premier trimestre de 2020 avait lui été amputé de 700 millions d'euros, au moment de l'irruption de la première vague du coronavirus conduisant à une cascade d'annulations ou de suspensions d'activités. Sur l'ensemble de l'année, le recul avait été de 1,3 milliard d'euros.
  • Masayoshi Son, l'emblématique PDG de SoftBank Group (9984.T, 9 180 yens), peut pavoiser: le colosse japonais des investissements dans les nouvelles technologies a battu le record absolu en termes de bénéfice net annuel pour une entreprise japonaise sur son exercice 2020-2021. SoftBank Group a publié mercredi un bénéfice net de 4 988 milliards de yens (55,5 milliards de dollars) sur son exercice écoulé 2020-2021. Il fixe ainsi un nouveau record pour une entreprise nippone, détenu jusqu'à présent par le géant automobile Toyota, quand ce dernier avait signé un bénéfice net de 2 500 milliards de yens en 2017-2018. Le contraste est total avec la perte nette de 962 milliards de yens (10,7 milliards de dollars) que SoftBank Group avait accusée en 2019-2020. Mais il a depuis profité à plein de l'éclatant rebond des marchés et des valeurs technologiques, stimulé par le soutien massif des banques centrales. Il a réalisé des gains sur investissements faramineux de 7 529 milliards de yens (83,7 milliards de dollars) sur son exercice annuel clos au 31 mars, essentiellement grâce à son fonds d'investissement géant Vision Fund 1.
  • Le numéro un mondial du tourisme TUI (TUI1, 4,81 €), plombé depuis plus d'un an par la pandémie de COVID-19, a indiqué mercredi s'attendre à un été «robuste», grâce à la levée des mesures sanitaires en Europe, après une nouvelle lourde perte au premier semestre 2020-2021. «Les perspectives pour le début de l'été 2021 me rendent optimiste pour le tourisme et TUI», a affirmé le patron du groupe allemand, Fritz Joussen, cité dans un communiqué. Le groupe table sur le «nombre croissant des vaccinations» et des «dispositifs de tests», particulièrement en Europe, pour une reprise de son activité. «TUI s'attend à une saison robuste», a résumé l'entreprise. Le groupe fait état de «2,6 millions de réservations» pour cet été, un chiffre qui s'est accéléré «ces dernières semaines», alors que le nombre d'infections à la COVID-19 décroît dans de nombreux pays. Le niveau reste toutefois 69% plus bas que celui de l'été 2019, avant la crise sanitaire.
  • Le chimiste allemand Bayer (BAYN, 56,09 €) a fait état mercredi d'une forte hausse de son bénéfice net au premier trimestre 2021, lui permettant de «confirmer» ses prévisions de croissance, après une année marquée par les effets de la pandémie de COVID-19. Son résultat net atteint 2,09 milliards d'euros, en hausse de 40,3%, et inscrit un bénéfice opérationnel de 3,08 milliards d'euros (+23,4%). Le groupe «confirme ses prévisions de croissance annuelle» dévoilées en février dernier. Bayer table sur une hausse de son chiffre d'affaires de 3% «entre 42 et 43 milliards d'euros», après une chute de 5% l'an dernier. Au premier trimestre, le chimiste a vu son chiffre d'affaires ajusté grimper de 2,8%. La division pharmaceutique a fait état d'une hausse de son bénéfice opérationnel de 25,8% sur un an, à 1,36 milliard d'euros. Cette activité avait subi de plein fouet l'année dernière l'effet de la COVID-19, qui avait conduit à réduire les traitements «non urgents», selon le groupe.

 

À surveiller

 

Hydro One (H, 29,81 $): un contexte prometteur. Bien que les résultats trimestriels d’Hydro One soient conformes aux attentes des analystes, les événements des trois premiers mois de 2021 dopent les prévisions de Nishita Mehta, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne, à moyen et long terme.

Redevances aurifères Osisko (OR, 16,40$): forte recommandation d’achat. Le prix de l’action de l’aurifère est trop bas quand on tient compte de son potentiel de croissance, pense Puneet Singh, de l’Industrielle Alliance, qui émet une «forte recommandation d’achat». 

Air Canada (AC, 24,92$): en bonne posture, mais… Air Canada est dans une bonne posture pour passer au travers le restant de la crise pandémique, mais la remontée du titre pourrait laisser croire que le marché sous-estimer la durée des mesures de confinement, croit Matthew Lee, de Canaccord Genuity.

 

 

13 mai

 

Dans les Titres en action:

 

  • Brookfield Asset Management (BAM.A, 55,27 $) a dévoilé jeudi avoir réalisé un profit pour son premier trimestre, comparativement à une perte pour la même période un an plus tôt, les flux de trésorerie provenant de ses activités d'exploitation ayant atteint un sommet record. Le gestionnaire de fonds a affiché un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 1,24 milliard $ US, soit 77 cents US par action, pour le trimestre clos le 31 mars. Ce profit se comparait à une perte attribuable aux actionnaires de 293 millions $ US, ou 20 cents US par action, à la même période l'an dernier. Ses revenus ont totalisé 16,41 milliards $ US, un chiffre en baisse par rapport à celui de 16,59 milliards $ US pendant les trois premiers mois de 2020. Les flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation ont atteint un niveau record de 2,82 milliards $ US, ou 1,80 $ US par action, comparativement à ceux de 884 millions $ US, ou 55 cents US par action, du premier trimestre de l'an dernier. Brookfield a indiqué avoir obtenu 6,4 milliards $ US en gains de disposition au cours du trimestre, soit 1,8 milliard $ US pour elle et 4,6 milliards $ US pour ses clients.
  • Canada Goose Holdings (GOOS, 46,84 $) a affiché jeudi un bénéfice du quatrième trimestre de 2,9 millions $, en hausse par rapport à celui de 2,5 millions $ de la même période de l’an dernier, ses revenus ayant progressé de plus de 30 %. Selon le chef de la direction Dani Reiss, Canada Goose est passé de la reprise à la croissance au-delà des niveaux d’avant la pandémie. Le fabricant de parkas de luxe a précisé que son bénéfice par action s’était établi à 3 cents pour le trimestre clos le 28 mars, alors qu’il avait été de 2 cents lors du quatrième trimestre de l’an dernier. Les revenus trimestriels ont totalisé 208,8 millions $, par rapport à ceux de 140,9 millions $ de la même période un an plus tôt. En excluant les éléments non récurrents, Canada Goose a indiqué avoir réalisé un profit de 1 cent par action, par rapport à une perte de 12 cents par action pour le même trimestre en 2020. Dans ses perspectives, Canada Goose a indiqué s’attendre à voir ses revenus totaux pour l’exercice 2022 franchir le cap du milliard de dollars.
  • Canadian Tire (CTC.A, 211,20 $) a affiché jeudi un profit du premier trimestre en hausse par rapport à l’an dernier, alors que ses revenus ont grimpé de plus de 10 %. Le détaillant a réalisé un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 151,8 millions $, ou 2,47 $ par action, pour le trimestre clos le 3 avril. En comparaison, il avait fait état d’une perte de 13,3 millions $, ou 22 cents par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus trimestriels se sont chiffrés à 3,32 milliards $, en hausse par rapport à ceux de 2,85 milliards $ du premier trimestre de 2020. Les ventes de l’enseigne Canadian Tire ont progressé de 20,1 %, tandis que celles de SportChek ont avancé de 10 %. Du côté de L’Équipeur, les ventes ont gagné 13,7 %. Sur une base normalisée, le bénéfice par action de Canadian Tire a atteint 2,57 $ au plus récent trimestre, ce qui se comparait à une perte de 13 cents pour la même période l’an dernier.
  • Plombée par une amende record, Alibaba (BABA, 213 $US) a annoncé jeudi une perte trimestrielle de près d'un milliard d'euros, mais le géant chinois du commerce en ligne a assuré que l'avenir restait prometteur. Entreprise incontournable du numérique en Chine et longtemps montrée en exemple pour sa réussite, Alibaba s'est vu infliger le mois dernier par Pékin une amende de 2,3 milliards d'euros pour entrave à la concurrence. Ce montant représente 4% de son chiffre d'affaires de 2019. Les régulateurs avaient alors sanctionné le groupe sur des pratiques commerciales jugées déloyales: notamment l'exclusivité imposée aux commerçants pour vendre leurs produits sur ses plateformes — au détriment des sites concurrents. Cette amende a lourdement pesé sur les résultats du groupe, fondé par le charismatique Jack Ma, multimilliardaire aujourd'hui à la retraite: Alibaba a essuyé une perte de quelque 974,7 millions d'euros au dernier trimestre de son exercice décalé. Sans cette amende, le champion du e-commerce en Chine assure qu'il aurait dégagé un bénéfice de 26,21 milliards de yuans (3,3 milliards d'euros).
  • Québecor (QBR, 33,41 $) rapporte jeudi qu’au premier trimestre de l’exercice financier en cours, son bénéfice net attribuable aux actionnaires s’est élevé à 121,3 millions $, ou 0,49 $ par action de base, comparativement à 131,6 millions $ au trimestre correspondant de 2020, une baisse de 10,3 millions $ ou de 0,03 $ par action de base. Les revenus du géant québécois des télécommunications ont toutefois progressé pendant la même période. Ils se sont élevés à 1,09 milliard $ au premier trimestre 2021 comparativement à 1,05 milliard $ un an plus tôt, une hausse de 3,4 %. Québecor précise que le secteur Télécommunications a affiché une croissance de 4,5 % de ses revenus au premier trimestre. Les revenus de la filiale Vidéotron ont augmenté: de 11 % pour les services et équipements mobiles, de 6,9 % en accès Internet et de 65 % en équipements filaires. Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, estime que la compagnie a amorcé l’exercice 2021 sur une bonne note, malgré les défis liés au contexte sanitaire qui continuent d’influer sur certains de ses secteurs d’activité. Il ajoute que le marché publicitaire des activités de télédiffusion démontre une progression encourageante par rapport au trimestre correspondant de 2020.
  • Le groupe japonais Nikon (7731.T, 991 yens) compte revenir dans le vert sur son exercice 2021-2022 démarré le 1er avril, grâce à une reprise de ses ventes dans toutes ses divisions après un net déclin à cause de la pandémie sur l'exercice écoulé. Nikon espère dégager un petit bénéfice net annuel de 16 milliards de yens (180 millions de dollars), contre une perte nette de 34,4 milliards de yens en 2020-2021 (380 millions de dollars). Il prévoit aussi un bénéfice opérationnel de 20 milliards de yens, après une perte d'exploitation de 56,2 milliards de yens sur l'exercice écoulé. Et il anticipe un rebond de 13% de son chiffre d'affaires annuel, à 510 milliards de yens (5,6 milliards de dollars), après une dégringolade de 23,7% de ses ventes en 2020-2021.
  • Le constructeur automobile nippon Suzuki (7269.T, 4 124 yens) a renoncé jeudi provisoirement à formuler des prévisions pour son nouvel exercice 2021-2022 à cause de la situation sanitaire dramatique en Inde, l'un de ses marchés clé, après être resté dans le vert en 2020-2021. Sur l'ensemble de son exercice 2020/21 achevé fin mars, le groupe a pourtant réalisé un bénéfice net de 146,4 milliards de yens (1,62 milliard de dollars), en augmentation (+9,1%) pour la première fois en trois exercices, et bien au-delà de sa prévision de 110 milliards de yens. Cette amélioration s'explique par la reprise de ses ventes sur les neufs derniers mois de l'exercice dans ses principaux marchés (Japon et Inde), après un printemps 2020 catastrophique dû à la pandémie, ainsi que par des gains sur la vente de titres financiers. Suzuki a aussi dépassé son objectif de bénéfice opérationnel annuel, qui s'est établi à 194,4 milliards de yens (2,15 milliard de dollars). Ce résultat s'inscrit toutefois en recul de 9,6%, à cause des ventes annuelles du groupe qui ont baissé de 8,9% à 3 178 milliards de yens (35 milliards de dollars) et l'augmentation des prix des matières premières. Suzuki va distribuer un dividende total de 90 yens par action au titre de l'exercice écoulé, soit une hausse de 5 yens par rapport à 2019-2020.

 

À surveiller

WSP Global (WSP, 124,46$): retour de la croissance interne dès le prochain trimestre. Les investisseurs devraient bien réagir aux résultats du premier trimestre de l’ingénieur-conseil, qui réaffirme aussi son aperçu pour 2021.

Intertape Polymer (ITP, 30,52$): le fabricant de ruban adhésif profite de la manne. À la suite d’un bon trimestre, le fabricant de ruban adhésif qui sert notamment à sceller les boîtes qui contiennent les articles achetés en ligne augmente son aperçu légèrement pour 2021.

Dye & Durham (DND, 39,99$): 25 % plus que prévu pour le consolidateur de logiciels légaux. Entré en Bourse en juillet 2020 pour consolider l’industrie des logiciels de droit, l’acquéreur actif a surpassé les prévisions de Canaccord Genuity, au troisième trimestre.

 

 

14 mai

 

Dans les Titres en action:

 

  • Le Groupe SNC-Lavalin (SNC, 27,74 $) a déclaré un bénéfice attribuable aux actionnaires de 73 millions $ au cours de son dernier trimestre, comparativement à une perte de près de 66 millions $ au même trimestre l’an dernier. Le directeur général, Ian Edwards, a déclaré que la société avait bien démarré l’année avec un premier trimestre conforme aux attentes. La firme d’ingénierie affirme que son résultat net provenant des activités poursuivies a été de 67,7 millions $ ou 39 cents par action pour le trimestre terminé le 31 mars, contre un bénéfice de 950 000$ ou un cent par action un an plus tôt. SNC affirme que le bénéfice a inclus 61 millions $ ou 35 cents par action diluée provenant des services professionnels et de la gestion de projet, contre un bénéfice de 21 millions $, ou 12 cents par action diluée au même trimestre l’an dernier. Sur une base ajustée, SNC affirme que son bénéfice de ses activités de services professionnels et de gestion de projets a été de 48 cents par action, contre 35 cents par action il y a un an.
  • Power Corp. (POW, 37,02 $) affirme que son bénéfice du premier trimestre a presque triplé par rapport à l’année précédente, car la société a réalisé des gains importants dans ses activités d’assurance vie. La société de portefeuille établie à Montréal indique avoir engrangé 556 millions $, ou 82 cents par action, comparativement à 200 millions $, ou 36 cents par action, un an plus tôt. Les bénéfices ajustés pour le trimestre clos le 31 mars ont augmenté à 786 millions $, ou 1,16$ par action, par rapport à 345 millions $, ou 62 cents par action, au premier trimestre de 2020. Power a surpassé les attentes des analystes sondés par la firme Refinitiv, qui anticipaient en moyenne des bénéfices ajustés de 71 cents par action. Le profit net de Great-West Lifeco a augmenté à 707 millions $, contre 342 millions $ lors de la période correspondante de l’année précédente.
  • Aurora Cannabis (ACB.TO, 8,93 $) a affiché jeudi une perte nette de 164,7 millions $ pour son troisième trimestre et le producteur de cannabis a annoncé un plan visant à réduire ses coûts annuels de plusieurs millions de dollars. La perte nette de la société d’Edmonton se comparait à une perte de 139,3 millions $ pour la même période un an plus tôt. La perte par action a atteint 85 cents pour le trimestre clos le 31 mars, comparativement à celle de 1,40$ du même trimestre en 2020. Aurora a indiqué que ses revenus nets s’étaient chiffrés à 55,2 millions $ au plus récent trimestre, alors qu’ils avaient été de 73,5 millions $ un an plus tôt. Les analystes s’attendaient à ce qu’Aurora dévoile une perte nette de 21 cents par action, à partir de revenus de 68,5 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
  • Le conglomérat japonais Toshiba (6502.T, 4 510 yens), qui a récemment été convoité par CVC Capital Partners, est revenu dans le vert en 2020-2021 et prévoit de continuer à rebondir sur son nouvel exercice démarré le 1er avril, selon des résultats publiés vendredi. Son bénéfice net annuel s'est établi à 114 milliards de yens (1,26 milliard de dollars), contre une perte de 114,6 milliards de yens sur son exercice précédent. Cette performance est nettement supérieure au dernier objectif du groupe (70 milliards de yens). Son bénéfice opérationnel annuel a toutefois reculé de 20%, à 104,4 milliards de yens, pour des ventes annuelles en repli de 10% à 3 054 milliards de yens (33 milliards de dollars). Ces deux résultats s'avèrent légèrement inférieurs aux dernières prévisions du groupe. Toshiba a rappelé vendredi avoir continué de souffrir de l'impact de la pandémie en 2020-2021 dans la plupart de ses activités, notamment dans la bureautique, l'énergie ou encore les infrastructures.
  • Le deuxième constructeur automobile japonais Honda (HMC, 30,51 $US) a annoncé vendredi un bénéfice net en forte hausse sur son exercice 2020-2021 grâce à des réductions de coûts et des effets comptables positifs, mais a formulé des prévisions nuancées pour 2021-2022. Pour 2021-2022, Honda attend un repli de 10,3% de son bénéfice net à 590 milliards de yens (6,5 milliards de dollars) et une stagnation de son bénéfice opérationnel à 660 milliards de yens (7,3 milliards de dollars), citant comme explications l'impact persistant de la pandémie, la pénurie de semi-conducteurs et le renchérissement des matières premières. Il voit néanmoins ses ventes augmenter de 15,4% à 15 200 milliards de yens (168 milliards de dollars), grâce à une nette reprise aux États-Unis et en Chine, tandis que ses perspectives au Japon restent «incertaines» à cause de la recrudescence locale de la COVID-19, selon un communiqué. Sur son exercice écoulé 2020-2021 clos au 31 mars, Honda a enregistré un bond de 44,3% de son bénéfice net, à 657,4 milliards de yens (7,3 milliards de dollars), une performance largement supérieure à son dernier objectif.

 

À surveiller

 

Savaria (SIS, 18,30$) : des ventes annuelles de 1 milliard de dollars en 2025? Savaria a dévoilé des résultats financiers supérieurs aux prévisions des analystes au premier trimestre et le fabricant de produits d’accessibilité pour personnes à mobilité réduite devrait poursuivre sur sa lancée au second trimestre, estime l’analyste Frédéric Tremblay, de Desjardins.

Canadian Tire (CTC.A, 212,84$): solides résultats stimulés par la hausse des ventes en ligne. Le détaillant Canadian Tire Corporation a livré des résultats financiers de loin supérieurs aux prévisions au premier trimestre avec un bénéfice par action de 2,57$, alors que le consensus des analystes misait sur une performance de 0,62$.

Québecor (QBR.B, 33,38$): plus de clarté sur les deux éléphants dans la pièce. Québecor a fait état de résultats au premier trimestre conformes aux prévisions de l’analyste Drew McReynolds, de la Banque Royale.

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