Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 10/09/2021 à 13:00

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 10/09/2021 à 13:00

Par lesaffaires.com

(Photo: Getty Images)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

07 septembre


Dans les Titres en action :

  • Hyundai (HYMTF, 43 $US) accélère encore dans l'hydrogène et compte proposer des moteurs à hydrogène sur tous ses utilitaires à partir de 2028, a annoncé mardi le constructeur. Pionnier dans l'hydrogène parmi les groupes automobiles, avec notamment son VUS Nexo et des premiers poids lourds sur les routes européennes, le géant coréen promet des véhicules à pile à combustible au prix des électriques à partir de 2030. Dès 2023, la troisième génération de piles à combustible de Hyundai sera deux fois moins chère, bien moins volumineuse et plus puissante que la précédente, a assuré le constructeur lors d'une conférence de presse en ligne. Le groupe a présenté un prototype futuriste de remorque, le «trailer drone», mû par des essieux autonomes fonctionnant à l'hydrogène. Alors que l'hydrogène se présente comme alternative à l'essence pour la course automobile, le groupe a également dévoilé un concept de voiture de sport: la Vision FK, dotée d'une pile à combustible et d'une batterie électrique, promet un 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes et 600 kilomètres d'autonomie.
  • Le numéro un mondial de l'automobile Toyota (TM, 181 $US) a annoncé mardi son intention d'investir 1 500 milliards de yens (11,5 milliards d'euros) d'ici 2030 dans le développement de nouvelles batteries, alors qu'il veut se renforcer sur le segment porteur des véhicules électriques. Le géant japonais prévoit de développer ses véhicules et batteries de manière intégrée, afin de viser une baisse de 50% des coûts de production par véhicule d'ici 2030, selon une présentation du groupe. Toyota cherche à développer des batteries lithium-ion non seulement moins coûteuses (sans cobalt et sans nickel), mais aussi plus compactes, à plus haute durée de vie et à plus haute densité énergétique. Toyota, qui vise la neutralité carbone à horizon 2050 (et dès 2035 pour ses usines), cherche également à bâtir un cycle de vie vertueux pour ses batteries, censées être réutilisées ou recyclées par la suite. En avril, Toyota avait annoncé qu'il comptait lancer 15 modèles à batteries électriques d'ici 2025, sa première offensive réellement significative sur ce segment.
  • La société d'investissement Wendel (MF.PA, 122,90 €) a vu son bénéfice net repasser dans le vert au premier semestre, à 131,1 millions d'euros contre une perte nette de 203,7 millions, un an plus tôt, selon un communiqué publié mardi. Le groupe — dont le portefeuille est notamment composé de Bureau VeritasStahlCromology ou encore Constantia Flexibles — avait déjà fait état en juillet d'un rebond de l'activité au premier semestre, avec un chiffre d'affaires de près de 4 milliards d'euros, soit une hausse d'un peu plus de 11,3% par rapport au premier semestre 2020, dont 14,7% de croissance organique. Wendel avait alors souligné que si ce niveau global d'activité ne permettait pas de rattraper celui du premier semestre 2019, avec 4,26 milliards d'euros engrangés alors, il marquait cependant «un rebond très profitable des sociétés du portefeuille au premier semestre 2021, avec des niveaux d'activité généralement supérieurs à ceux du premier semestre 2019». Au 30 juin, l'actif net réévalué (ANR), l'indicateur clé qui représente la création de valeur générée pour les sociétés présentes dans son portefeuille, s'établissait à «un niveau historiquement élevé» de 189,1 euros par action, en hausse de 36,5% sur un an.
  • L'assureur français Axa (CS.PA, 23,55 $US) a annoncé mardi avoir finalisé la cession de ses activités dans le Golfe auprès du géant koweïtien Gulf insurance group (GIG), qui avait été annoncé fin 2020. Axa a ainsi cédé ses participations de 50% dans Axa Golfe et de 34% dans Axa Cooperative Insurance Company, en Arabie saoudite. Le montant de la transaction s'élève à 264 millions d'euros (ou 222 millions d'euros). Quant à la participation de 28% dont dispose l'assureur dans Axa Green Crescent Insurance Company, dans les Émirats arabes unis, la transaction de 5 millions de dollars américains «a reçu les autorisations réglementaires et devrait également être finalisée prochainement», précise le communiqué d'Axa. Créé en 1962, le GIG est l'un des premiers assureurs de la région du Golfe, avec 2,7 milliards $US d'actifs consolidés à fin juin. Ses actionnaires sont la holding d'investissement Kuwait Projects Co (Kipco), détenteur majoritaire du capital du groupe, et le groupe canadien d'assurance Fairfax.
  • Le groupe suisse Adecco (50,96 $CHF) a annoncé mardi une nouvelle acquisition, avec le rachat pour 65 millions d'euros du français QAPA, qui va lui permettre de se renforcer dans le recrutement en ligne pour le travail intérimaire. Le recrutement numérique fait partie des grands axes de croissance d'Adecco, a rappelé le groupe dans un communiqué. Lancée en 2017, la plateforme QAPA propose aux candidats des offres de mission intérimaire par courriel, SMS et message vocal une fois leur CV téléchargé et analysé, indique QAPA sur son site. Elle compte plus de 500 clients allant des petites et moyennes entreprises aux grands groupes, avec une base d'environ 4,5 millions de travailleurs, souligne Adecco. QAPA, qui fait partie de la sélection French Tech 120 regroupant les entreprises technologiques les plus prometteuses du pays, s'appuie sur l'intelligence artificielle pour proposer offres et profils aux candidats et entreprises.
  • CAE (CAE, 30,19$US) et Air Canada (AC.TO, 24,47) ont annoncé mardi la signature d’un accord de partenariat de cinq ans sur la formation à la maintenance. L’entente exclusive fait de CAE l’organisme de formation approuvé par Transports Canada pour la maintenance et l’ingénierie des aéronefs d’Air Canada. Les détails financiers de l’entente n’étaient pas immédiatement disponibles. Les deux entreprises ont précisé que l’accord comprenait l’élaboration, la gestion et la prestation de toutes les formations à la maintenance et à l’ingénierie d’Air Canada. CAE construit des simulateurs de vols et offre des services de formation, notamment pour l’aviation civile, la défense et la sécurité, et pour les secteurs des soins de santé.

À surveiller

Innergex énergie renouvelable (INE, 20,45$): expansion américaine en partenariat avec Hydro-Québec. Innergex énergie renouvelable a finalisé un financement par voie de prise ferme de 251 millions de dollars afin de financer une acquisition américaine en partenariat avec Hydro-Québec.

Transcontinental (TCL.A, 24,22$) : un titre peu coûteux pour miser sur la reprise. L’imprimeur et éditeur Transcontinental dévoilera ses résultats financiers du troisième trimestre de son exercice 2021 demain et l’analyste Drew McReynolds, de RBC Marchés des capitaux, anticipe des chiffres mitigés en raison de la fermeture de certains commerces non essentiels en raison de la pandémie, de la hausse du prix de la résine et des faiblesses de la division des revêtements spécialisés.

Apple (AAPL, 154,30$US) : une concession qui aura peu d’impacts. Apple a accepté de modifier ses règlements pour permettre à certains développeurs d’applications de mettre en œuvre des systèmes de paiements en dehors de l’App Store.

 

08 septembre

 

À surveiller

BRP (DOO, 123,80 $): l’analyste de BMO est maintenant beaucoup plus optimiste. Devant l’accumulation de facteurs favorables au fabricant des motoneiges Ski-Doo et Lynx, des motomarines Sea-Doo et des véhicules hors route et sur route Can-Am, Gerrick L. Johnson, analyste chez BMO Marchés des capitaux, hausse sa recommandation à «surperformance» et augmente son cours cible sur un an de plus de 50% pour le faire passer de 100,00$ à 154,00$.

Dollarama (DOL, 56,78 $): l’analyste de Desjardins préfère ne pas spéculer sur les résultats et attendre à demain. Le détaillant à bas prix Dollarama divulguera demain matin à la première heure ses résultats du 2e trimestre de son année financière 2022, et ce dans un contexte où le cours de l’action s’est fait quelque peu malmené au cours des 3 dernières semaines, se délestant d’environ 6,5% de sa valeur.

Park Lawn Corp (PLC, 35,44 $): une émission d’actions opportuniste, selon l’analyste de la TD. La seule entreprise publique canadienne dans le secteur des services funéraires semble déterminée à poursuivre sa croissance et son positionnement stratégique entrepris en 2011 en réalisant une nouvelle émission d’environ 4 millions d'actions à un prix de 36,40 $/l’action pour un montant de 148,5 millions de dollars. 

 

09 septembre

 

Dans les Titres en action:

  • Dans le monde des jeux en ligne, 888 (888.L, 389£) rachète les activités hors-USA de William Hill pour 2,2 Milliards de livres (G£). Le site de jeux en ligne britannique 888 a annoncé jeudi avoir conclu le rachat au groupe américain Caesars Entertainement des activités hors États-Unis de sa filiale William Hill pour 2,2 G£. 888 met aussi en avant des «gains d’efficacité» significatifs, notamment «des synergies de coûts avant impôts d’au moins 100 millions de £ par an». L’entreprise estime que le chiffre d’affaires du groupe élargi en 2020 aurait été de 2,5 milliards de dollars américains, pour un BAIIA (excédent brut d’exploitation) de 464 millions $US. La nouvelle entité comptera 12 000 salariés. Caesars avait annoncé il y a près d’un an son rachat de William Hill moyennant près de 3 G£. L’Américain avait précisé être intéressé essentiellement par les activités américaines de William Hill et avait mis en vente les activités européennes. Celles-ci sont essentiellement concentrées au Royaume-Uni avec un site mais surtout un réseau de quelque 1 400 boutiques de paris. L’acquisition est financée à hauteur de 2,1 G£ par un emprunt auprès des banques JPMorgan, Morgan Stanley et Mediobanca. 888 prévoit aussi de réaliser «au moment approprié» une augmentation de capital pour lever environ 500 millions de £. William Hill avait dû fermer ces dernières années des centaines d’établissements britanniques en raison d’une réglementation plus stricte. Ceci se double désormais de l’impact de la pandémie, qui décourage les paris en boutique au profit des mises sur internet.
  • Le marché de l'assurance Lloyd's of London (LLOY.L, 42 €) a renoué avec les bénéfices au premier semestre, a-t-il annoncé jeudi, après des comptes annuels dans le rouge en 2020, plombés par les dédommagements à ses clients en raison de la pandémie. Le célèbre marché de l'assurance affiche un bénéfice avant impôts de 1,4 milliard de livres (1,6 milliard d'euros) sur les six premiers mois de l'année, contre une perte de 438 millions de livres un an auparavant. La crise sanitaire a déclenché un grand nombre de couvertures différentes, que ce soit pour les entreprises comme pour les particuliers, dont une partie importante portant sur les annulations d'événements et de voyages. Sur l'ensemble de 2020, Lloyd's of London avait ainsi subi une perte avant impôts de 887 millions de livres, contre un bénéfice de 2,5 milliards en 2019, la pandémie ayant eu un impact direct sur ses comptes de 3,4 milliards de livres. L'effet du Covid-19 a continué à se faire sentir sur la première moitié de 2021, l'assureur ayant versé près de 10 milliards de livres d'indemnisations liées à la pandémie.
  • Empire (EMP.A, 39,42 $), le propriétaire des chaînes d’épiceries IGA, Sobeys et Safeway, a affiché jeudi un profit de 188,5 millions $ pour son plus récent trimestre. Le profit par action de la société de Stellarton, en Nouvelle−Écosse, s’est établi à 70 cents pour le trimestre clos le 31 juillet. En comparaison, Empire avait réalisé un profit de 191,9 millions $, ou 71 cents par action, lors de la même période un an plus tôt, alors qu’elle avait profité d’un gain significatif tiré d’une transaction immobilière, partiellement contrebalancé par un paiement forfaitaire lié à la  convention collective en Alberta. En excluant les deux éléments non récurrents de l’an dernier, Empire a indiqué que son profit du plus récent trimestre montrait une croissance de 4,5 %. Les ventes du premier trimestre de l’entreprise ont totalisé 7,6 milliards $, en hausse par rapport à celles de près de 7,4 milliards $ de la même période l’an dernier. Elles ont été stimulées par l’acquisition de Longo’s et par de plus importantes ventes de carburant, attribuables à une hausse de la demande et des prix. Les ventes des magasins ouverts depuis au mois un an ont reculé de 0,5 % par rapport à l’an dernier, mais elles ont retraité de 2,2 % lorsque les ventes de carburant sont exclues. 
  • Transat A.T. (TRZ.TO, 4,89 $) rapporte que sa perte nette attribuable aux actionnaires du troisième trimestre de l’exercice en cours s’est établie à 138,1 millions $, ou 3,66 $ par action diluée, alors qu’elle avait été de 45,1 millions $, ou 1,20 $ par action diluée lors du trimestre correspondant de l’exercice 2020. Le transporteur basé à Montréal affiche une perte nette ajustée de 115,6 millions $, ou 3,06 $ par action, pour le troisième trimestre de 2021, comparativement à 139,8 millions $, ou 3,70 $ par action l’an dernier. Ces données excluent les éléments non liés à l’exploitation. La compagnie rappelle qu’en raison de la pandémie de COVID−19, elle a suspendu le 29 janvier dernier ses opérations aériennes pour une seconde fois depuis mars 2020, jusqu’à la reprise partielle des opérations aériennes le 30 juillet. Ces facteurs ont occasionné la chute des revenus. Au cours du trimestre, Transat A.T. a enregistré des revenus de 12,5 millions $, en hausse de 31,4% comparativement à 2020. Les activités se sont soldées par une perte d’exploitation de 98,4 millions $, comparativement à 132 millions $ en 2020, soit une amélioration de 33,6 millions $. Malgré les signes actuels encourageants comme le niveau des réservations constatées et la progression du taux de vaccination, la compagnie demeure incapable pour l’instant de prévoir l’effet de la pandémie de COVID−19 sur les réservations à venir, la reprise partielle des opérations aériennes ainsi que les résultats financiers.
  • Dollarama (DOL.TO, 56,88 $) a déclaré un bénéfice de 146,2 millions $ au deuxième trimestre, en hausse comparativement à un bénéfice de 142,5 millions $ au même trimestre l’an dernier. Le détaillant affirme que le bénéfice s’est élevé à 48 cents par action diluée pour le trimestre, contre 46 cents il y a un an. Les ventes de la période de 13 semaines terminée le 1er août ont totalisé 1,03 milliard $, contre 1,01 milliard $ l’an dernier. Dollarama affirme que les ventes des magasins comparables ont chuté de 5,1% en raison d’une interdiction de la vente de produits non essentiels en Ontario pendant les 5,5 premières semaines du trimestre, en raison de la pandémie. L’entreprise indique que pour la période de 7,5 semaines après la levée de l’interdiction en Ontario, les ventes des magasins comparables ont augmenté de 5,1% par rapport à il y a un an. Dollarama a ouvert un nombre net de 13 nouveaux magasins au cours du trimestre pour porter son nombre total de magasins à 1381, comparativement à 1314 il y a un an.
  • Les supermarchés britanniques Morrisons (MRWSY, 20 $US) actuellement visés par deux offres concurrentes de rachat, ont affiché des ventes en hausse, mais un résultat négatif pour leur premier semestre décalé, du 1er février au 1er août 2021, selon des chiffres publiés jeudi. Le chiffre d'affaires a ainsi augmenté de 3,7% à 9,05 milliards de livres, mais le groupe accuse une perte nette de 54 millions de livres — contre un bénéfice de 70 millions de livres un an plus tôt. Hors taxes et éléments exceptionnels, le groupe affiche en revanche un résultat positif de 105 millions de livres (-37,1%). Pour Richard Hunter, analyste de Interactive Investors, les perspectives sont toutefois «naturellement optimistes» et les profits «augmenteront immédiatement» avec la disparition des restrictions liées à la COVID et qui ont pesé au début de l'année sur les secteurs des cafés, du carburant et de la nourriture à emporter. Le groupe s'attend à une amélioration pour son deuxième semestre, espérant un «bénéfice avant impôts et éléments exceptionnels (…) considérablement supérieur aux 105 millions de livres sterling atteints au premier semestre». Morrisons a une part de marché de 10% au Royaume-Uni, selon les chiffres du cabinet Kantar arrêtés au 8 août. L'enseigne compte près de 500 magasins et plus de 110 000 employés au Royaume-Uni.

À surveiller

Dollarama (DOL, 57,50$): un trimestre mieux que prévu dans les circonstances. Dans une note préliminaire, Irene Nattel de RBC Marchés des capitaux se montre satisfaite des résultats du deuxième trimestre du détaillant étant donné les restrictions sanitaires imposées en Ontario où se situent 40% des magasins.

Bombardier (BBD.B, 1,91$): le potentiel du redressement offre un rapport risque-rendement acceptable. Bien que son action ait septuplé depuis un an, Tim James de TD Valeurs mobilières croit que Bombardier peut encore prendre de l’altitude.

Enbridge (ENB, 51,19$): un achat stratégique à bon prix au Texas. Avec l’achat de Moda Midstream, l’exploitant d’oléoducs de Calgary met la main sur un actif stratégique de qualité, et à bon prix, qui ajoutera aux bénéfices et aux perspectives de croissance interne, résume Robert Catellier de CIBC Marchés mondiaux.

 

10 septembre

Dans les Titres en action:

 

  • Roots (ROOT.TO, 3.20$) a affiché vendredi une perte de 1,2 million $ pour son deuxième trimestre, ce qui se comparait à une perte de 1,8 million $ pour la même période l’an dernier, alors que ses ventes ont progressé. La perte par action du détaillant s’est établie à 3 cents pour le trimestre clos le 31 juillet, comparativement à une perte de 4 cents par action pour la même période un an plus tôt. Les ventes trimestrielles totalisaient 38,9 millions $, alors qu’elles s’étaient chiffrées à 38,2 millions $ un an plus tôt. Roots a souligné que la hausse des ventes était survenue malgré la fermeture de magasins en Ontario pendant environ 60% de la durée du trimestre, comparativement à 45% lors du deuxième trimestre de l’an dernier. Le détaillant a entamé le trimestre alors que 68 de ses magasins d’entreprise et magasins éphémères étaient fermés. Tous ces établissements, sauf un, avaient rouvert à la fin du trimestre. Sur une base ajustée, Roots a indiqué avoir perdu 1 cent par action à son plus récent trimestre, comparativement à une perte ajustée de 4 cents par action l’an dernier. 
  • Le géant nippon de l'automobile Toyota (TM, 177,24 $US) a encore une fois revu à la baisse vendredi ses prévisions de production de véhicules au Japon et à l'étranger en raison d'une pénurie de pièces, après déjà une annonce similaire en août. Toyota prévoit ainsi de produire 400 000 véhicules de moins qu'initialement estimé en septembre et octobre – 180 000 au Japon et 220 000 à l'étranger — en raison d'une «pénurie de certaines pièces causée par la propagation du COVID-19 en Asie du Sud-Est», précise-t-il dans un communiqué. Le groupe, premier constructeur mondial en volume en 2020, avait déjà annoncé le mois dernier une réduction de sa production mondiale pour septembre de 40% par rapport à ses prévisions, soit 360 000 véhicules de moins. Sur l'ensemble de l'exercice 2021/22 commencé le 1er avril, Toyota prévoit désormais une production totale de 9 millions de véhicules, selon le communiqué vendredi, citant aussi l'impact de la pénurie mondiale de semi-conducteurs sur ses opérations. Le géant japonais, dont les résultats sur le trimestre avril-juin étaient en très forte augmentation sur un an, précise toutefois que sa prévision d'un bénéfice opérationnel de 2 500 milliards de yens (19,2 milliards d'euros) pour 2021/22 est inchangée.
  • Le géant suisse des matériaux de construction Holcim (HOLN.SW, 47,76 $CHF) va céder ses activités au Brésil au groupe sidérurgique brésilien Companhia Siderúrgica Nacional (CSN), valorisées à plus de 1 milliard de dollars américains, a-t-il annoncé vendredi. Le groupe suisse a signé un accord pour lui vendre ce pan d'activités qui englobe 5 usines de ciment, 4 stations de broyage, 6 sites spécialisés dans les granulats et 19 sites de béton prêt à l'emploi sur la base d'une valeur d'entreprise de 1,025 milliard $US. La transaction va lui permettre de réduire significativement son ratio d'endettement. En avril, Holcim avait racheté Firestone Building Products, la filiale américaine du groupe japonais Bridgestone Corporation, pour 3,4 milliards $US, qui lui a permis d'amorcer une diversification dans les produits d'étanchéité pour toiture. La transaction était la première grosse acquisition lancée par M. Jenisch depuis son arrivée aux commandes en 2017. Il s'était surtout attelé à réduire la dette du groupe à travers une vague de cessions, les opérations de croissance externe se limitant jusqu'alors à de petites acquisitions ciblées.

 

 

À surveiller

Lululemon Athletica (LULU, 380,85 $US): les embûches ne l’empêchent pas de franchir la ligne d’arrivée. Malgré quelques difficultés hors de son contrôle liées à sa chaîne d’approvisionnement, Lululemon Athletica demeure une enseigne solide qui démontre l’un des meilleurs revenus du pied carré parmi les détaillants, et elle devrait poursuivre sur cet élan, croit l’analyste de Bank of America Securities, Lorraine Hutchinson.

Empire Compagny (EMP.A, 38,83 $): la pandémie freinera sa croissance à court terme. Bien que la direction mène le navire d’une main de fer, Empire a souffert des remous causés par la COVID-19, et elle n’est pas tout à fait au bout de ses peines, croit Vishai Shreedhar de la Financière Banque Nationale.

Tecsys (TCS.T, 54,82 $): une livraison de résultats encourageants. L’analyste de Valeurs Mobilières Banque Laurentienne Nick Agostino est sorti satisfait de l’appel organisé par Tecsys suite au dévoilement de ses résultats du premier trimestre de son exercice 2022.

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