4 questions clés pour bâtir un portefeuille solide

Offert par Les Affaires


Édition du 01 Novembre 2014

4 questions clés pour bâtir un portefeuille solide

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Édition du 01 Novembre 2014

Par Stéphane Rolland

3. Actions internationales : La fin de la stagnation ?

Une zone euro empêtrée dans une interminable stagnation, des pays émergents qui donnent des signes de faiblesse après avoir suscité les espoirs les plus fous, le marché boursier semble bien morose lorsqu'on sort de l'Amérique du Nord. Est-il trop tôt pour partir à la chasse aux aubaines indicielles à l'étranger ?

Clément Gignac, vice-président principal et économiste en chef de l'Industrielle Alliance, préfère toujours les États-Unis, mais il songe à devenir un peu plus favorable envers l'Europe. «C'est sur la table à dessin», raconte-t-il. Il constate que les évaluations sont moins élevées. La dépréciation de l'euro par rapport au dollar américain aidera l'économie de la zone euro à augmenter sa productivité.

Même si l'économie de la zone euro est atone, on oublie que la santé de ses entreprises ne dépend pas que de l'économie nationale. «Les grandes sociétés exportent massivement», rappelle M. Gignac.

Dans ce contexte, Alfred Lee, stratège pour les FNB chez BMO Gestion d'actifs, favorise les FNB d'entreprises solides, qui ont démontré qu'elle pouvait procurer d'excellents rendements dans le passé. Cette description correspond au FNB BMO MSCI Europe de haute qualité (Tor., ZEQ) offert par son entreprise.

Pays émergents

Clément Gignac est un peu moins optimiste pour les pays émergents, même s'il s'agit de la région boursière la moins coûteuse. En ce moment, l'indice MSCI des pays émergents s'échange à 10,4 fois les prévisions de bénéfice de 2015, par rapport à 14,8 pour le S&P 500. L'économiste note qu'on assiste «à un bon ralentissement» de l'économie chinoise.

Malgré l'essor économique récent des pays émergents, le contexte d'affaires n'y est pas aussi favorable que dans les pays développés. Que ce soit pour le climat social, la discipline budgétaire ou la stabilité monétaire, ces pays ont leur lot d'incertitudes, estime l'ancien ministre provincial. «Pour cette raison, je ne miserais pas sur un FNB portant sur un seul pays. J'irais chercher un indice plus large.»

John De Goey, gestionnaire de portefeuille de BBSL à Toronto, est plus optimiste. L'intervenant de notre chronique «Les Marchés en action» (voir p. i-2) exprime sa confiance à l'égard des pays émergents. «En raison de la réalité démographique, c'est dans les pays émergents qu'aura lieu la croissance. Si on regarde les multiples, le prix des actions est beaucoup plus attrayant qu'en Occident.»

Clément Gignac reconnaît que les perspectives pour les pays émergents sont intéressantes à long terme. Cependant, les investisseurs devront accepter que ces perspectives comportent plus de volatilité, étant donné l'instabilité de ces pays.

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