À cause du Canada et de la météo, Target ratera la cible au premier trimestre

Publié le 16/04/2013 à 08:24, mis à jour le 16/04/2013 à 08:35

À cause du Canada et de la météo, Target ratera la cible au premier trimestre

Publié le 16/04/2013 à 08:24, mis à jour le 16/04/2013 à 08:35

Par Yannick Clérouin

L'expansion au Canada de Target affaiblit les résultats du géant américain Target. La chaîne de Minneapolis a annoncé vers 8h mardi qu'elle abaissait ses prévisions de revenus et de bénéfices pour le premier trimestre de 2013.

L'exploitant de magasins à grande surface, qui ouvrira ses premiers établissements au Québec cet automne, a indiqué que ses ventes comparables, une mesure clé de la performance des détaillants, n'afficheront aucune croissance par rapport à l'an dernier, à cause notamment d'une météo défavorable.

Target prévoit aussi dévoiler un bénéfice par action inférieur à sa fourchette de prévisions, qui s'établissait entre 1,10$ US et 1,20$ US. Target s'attend à ce que son bénéfice par action selon les principes comptables généralement reconnus (GAAP) soit de 0,28$ US inférieur à ce qui était anticipé.

Parmi les raisons qui expliquent cette contreperformance figurent les coûts reliés à son expansion au Canada. Ceux-ci réduiront d'environ 0,23$ US par action son bénéfice.

Target prévoit dévoiler ses résultats du premier trimestre le 22 mai.

Dans les échanges précédant l'ouverture des Bourses, le titre de Target cède 1,6% à 67,40$ US.

À suivre dans cette section

À la une

Filière batterie: le beau (gros) risque

Édition du 08 Mai 2024 | Dominique Talbot

Avec l’arrivée des géants de la batterie, Bécancour est au cœur du plus grand projet économique au Québec.

Pierre Fitzgibbon: «Dans la filière batterie, on est rendu trop loin pour reculer»

Édition du 08 Mai 2024 | Les Affaires

Le superministre a rencontré «Les Affaires» en table éditoriale afin de préciser sa vision de la filière batterie.

Table éditoriale avec le PDG de Northvolt: des batteries «made in Québec» avec du contenu d'ailleurs

En table éditoriale avec «Les Affaires», Paolo Cerruti affirme qu'il faudra être patient.