Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 23/07/2021 à 13:00

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 23/07/2021 à 13:00

Par lesaffaires.com

(Photo: Getty Images)

Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

19 juillet

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • TransAlta (RNW, 21,25 $) a franchi une nouvelle étape dans sa route vers la carboneutralité en complétant la deuxième de trois conversions prévues de ses installations de production d’électricité d’Alberta Thermal, près de Wabamun. L’unité 2 de Keephills fonctionne désormais au gaz naturel plutôt qu’au charbon, une transformation qui s’inscrit dans le plan de l’entreprise de Calgary visant à produire entièrement de l’énergie propre en Alberta d’ici la fin de l’année. TransAlta a indiqué vouloir réduire ses émissions annuelles de gaz à effet de serre de 60%, soit de 19,7 millions de tonnes d’ici 2030, par rapport au niveau de 2015, et atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Son chef de la direction, John Kousinioris, a indiqué que la plus récente conversion maintiendrait sa capacité de production actuelle et réduirait les émissions de dioxyde de carbone de plus de moitié, à environ 0,51 tonne par MWh. La conversion de Keephills a coûté 31,5 millions $, tandis que 64,7 millions $ supplémentaires ont été dépensés pour des mises à niveau du système et pour des projets d’infrastructure gazière et d’entretien. Il s’agissait du deuxième projet de conversion après la conversion de l’unité 6 de Sundance en février. L’unité 3 de Keephills sera convertie plus tard cette année.  
  • La banque suisse UBS (UBSG, 13,32 CHF) a accepté lundi de verser 8 millions de dollars pour solder des poursuites du gendarme américain de la Bourse (SEC) liées à la vente d’un produit financier basé sur la volatilité. Selon la plainte de la SEC, l’émetteur de ce produit baptisé VXX avait prévenu UBS qu’il n’était pas destiné à être détenu sur une longue période et les documents de présentation indiquaient clairement que sa valeur avait tendance à reculer sur le long terme. La banque suisse avait en conséquence placé des restrictions sur la vente de ce produit aux clients de ses activités de courtage, mais pas sur l’utilisation de ce produit par certains conseillers financiers, peut-on lire dans un communiqué. La plainte du gendarme boursier évoque par ailleurs le fait qu’entre janvier 2016 et janvier 2018, plusieurs conseillers financiers d’UBS n’avaient qu’une compréhension limitée de ce produit et en ont parfois détenu, pour le compte de clients, sur de longues périodes, entraînant des pertes importantes. 
  • BRP (DOO, 97,75 $) s’apprête à reprendre la production de véhicules côte à côte à la suite d’un incendie qui s’est déclaré en fin de semaine dans la cour de stockage de son usine de Juarez 2 au Mexique. L’entreprise québécoise de produits récréatifs affirme qu’un incendie survenu samedi dans la cour de stockage de l’installation a détruit certaines unités représentant environ six jours de production. Tous les employés sur le site ont été évacués et il n’y a pas de blessures ou de dommages signalés à l’installation. BRP dit s’attendre à recevoir l’autorisation des autorités pour la reprise des activités en milieu de semaine. Le président et chef de la direction, José Boisjoli, a déclaré qu’il ne prévoyait aucun impact significatif sur les activités d’exploitation. Il a précisé que l’incident retarderait certaines livraisons de véhicules côte à côte.
  • Toyota (TM, 178,13 $US) ne diffusera aucune publicité liée aux Jeux olympiques de Tokyo sur les ondes des chaînes de télévision japonaises. Le constructeur automobile est l’un des principaux commanditaires de l’événement, mais il considère que le sujet est devenu trop controversé. Cette décision hors de l’ordinaire du plus grand constructeur automobile japonais vient mettre en lumière à quel point la question de la tenue des JO est devenue polarisante au sein de la population du pays. Le nombre de cas de COVID-19 ne cesse d’augmenter au Japon alors que la cérémonie d’ouverture est prévue pour vendredi. «Il y a de nombreux enjeux liés à ces jeux qui s’avèrent difficiles à comprendre», a déclaré lundi aux journalistes le directeur des communications de Toyota, Jun Nagata. Par ailleurs, le président et directeur général de l’entreprise, Akio Toyoda, n’assistera pas à la cérémonie d’ouverture. Pourtant, environ 200 athlètes participants aux compétitions olympiques et paralympiques sont associés à Toyota, incluant le nageur Takeshi Kawamoto et la joueuse de softball Miu Goto.
  • La plateforme américaine de conférence vidéo en ligne Zoom (ZM, 361,97 $US) a annoncé dimanche l'acquisition du spécialiste de l'infonuagique pour les services clients Five9, moyennant une opération de 14,7 milliards de dollars, entièrement financée par actions. Zoom offre l'équivalent de 200,28 dollars par titre Five9, qui est, comme lui, coté au Nasdaq, soit une prime de 12,7% par rapport au cours de clôture de vendredi. L'opération se fera, a priori, par émission de nouvelles actions de la plateforme de vidéo conférence, même si le groupe n'a pas précisé les modalités exactes dans son communiqué. Dimanche soir, le régulateur des marchés américains, la SEC, n'avait pas encore publié le document réglementaire détaillant le projet d'acquisition, qui devra être approuvé par les actionnaires de Five9. En prenant comme référence la valeur de leurs titres respectifs à la clôture de vendredi, Zoom (106,6 milliards de dollars) pèse quasiment dix fois Five9 (11,9) en termes de capitalisation boursière.
  • Le géant chinois de l'internet Tencent a annoncé avoir trouvé un accord afin de racheter le studio britannique de jeux vidéo Sumo (SUMO, 494,50 £) pour 919 millions de livres. Le conseil d'administration de Sumo a accepté l'offre qui porte sur l'ensemble du capital de la société, selon un communiqué. Sumo est un développeur créé en 2003 dans le nord de l'Angleterre, qui possède désormais des implantations dans plusieurs pays dans le monde dont en Inde et en Pologne, et compte 1 200 salariés. Le studio est essentiellement connu pour avoir travaillé sur des licences phares d'éditeurs comme Sega («Sonic Racing» notamment) ou Sony («Little Big Planet»). Son titre s'envolait de 41,95% à 508,17 pence lundi matin vers 9 h 40 GMT, s'alignant presque sur le prix de 513 pence par action proposé par le chinois.

 

 

À surveiller

 

Airbnb (ABNB, 137,50 $ US): des vents de dos sous-estimés. La croissance de la société de location de logements Airbnb s’appuiera sur de nombreux vecteurs qui, pour l’instant, passent sous le radar des investisseurs, à l’instar de la percée du marché de la location à court terme, estime Brad Erickson de RBC Marchés des capitaux.

New Gold (NGD, 2,19 $): une deuxième moitié d’année en or. Le titre de New Gold ne serait plus à risque d’être victime de spéculation, car la société entame une période où elle devrait faire de belles récoltes d’or et de cuivre au pays, affirme Mike Parkin de la Financière Banque Nationale. 

Coca-Cola (KO, 56,40 $ US): la COVID-19 affecte encore l’entreprise. Bien que l’action de Coca-Cola ait regagné quelques plumes, Nik Modi de RBC Marchés des capitaux demeure sur ses gardes, car le déconfinement inégal sur la planète pourrait assombrir le portrait à court terme.

 

 

20 juillet

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • L'éditeur français de jeux vidéo Ubisoft (UBI, 54,40 €) a annoncé mardi un chiffre d'affaires en baisse de 17,4% au premier trimestre de son exercice décalé 2021-2022, après avoir enregistré un dernier exercice annuel «record», marqué par l'accélération du marché vidéoludique dans le contexte de crise sanitaire et des confinements. Au premier trimestre 2021-2022, Ubisoft a engrangé 352,8 millions d'euros de revenus, contre 427,3 millions un an auparavant sur la même période. La baisse du chiffre d'affaires n'est que de 2,9% par rapport aux 363,4 millions d'euros réalisés au premier trimestre 2019-20. La majeure partie des «réservations nettes» réalisées au premier trimestre, l'indicateur privilégié par l'entreprise, est due au «back catalogue», c'est-à-dire les jeux sortis avant l'exercice fiscal en cours comme les anciennes moutures d'Assassin's Creed ou Far Cry. Concernant ses objectifs financiers pour l'exercice 2021-2022, Ubisoft maintient une croissance «à un chiffre» des «réservations nettes» (les ventes hors revenus différés) et un résultat opérationnel compris entre 420 et 500 millions d'euros.
  • L'action de la banque suisse UBS (UBS, 15,01 $US) grimpe de plus de 3% mardi après la publication de résultats trimestriels bien plus élevés que prévu, dopés par une forte croissance de ses activités dans la gestion de fortune. Au deuxième trimestre, le numéro un du secteur bancaire helvétique a dégagé un bénéfice net de 2 milliards de dollars (1,7 milliard d'euros), en hausse de 63% par rapport à la période comparable l'an passé, alors que les analystes interrogés par l'agence suisse AWP tablaient en moyenne sur un bénéfice de 1,4 milliard de dollars. Son produit d'exploitation, l'équivalent de son chiffre d'affaires, s'est quant à lui étoffé de 21%, à 8,9 milliards de dollars, a détaillé la banque dans un communiqué. Le bénéfice avant impôts de la gestion de fortune, le pilier historique de la banque, s'est accru de 47% par rapport à la période comparable l'an passé, à 1,2 milliard de dollars sous l'impulsion de la bonne tenue des marchés financiers et d'une hausse des commissions. Les revenus générés par les transactions ont bondi de 16%, la division engrangeant 25 milliards de dollars d'afflux nets d'argent frais. Le volume des prêts a également augmenté de 7 milliards, a-t-elle précisé.
  • Le premier ministre israélien a menacé mardi le directeur d'Unilever (UL, 59,57 $US), propriétaire du fabricant américain de glaces Ben & Jerry's, de «graves conséquences» après l'annonce la veille par la compagnie qu'elle arrête de commercialiser ses produits dans les territoires palestiniens occupés. «Du point de vue de l'État d'Israël, cette action aura de graves conséquences notamment sur le plan juridique», a affirmé Naftali Bennett, selon un communiqué de son bureau, précisant qu'il s'était entretenu avec Alan Jope, le patron d'Unilver. Le premier ministre israélien considère cette décision «de boycotter Israël comme une action anti-israélienne claire». Dans un communiqué publié lundi, la filiale d'Unilever a déclaré: «Nous pensons qu'il n'est pas compatible avec nos valeurs que les glaces Ben & Jerry's soient vendues dans les territoires palestiniens occupés». «Nous avons un partenariat de longue date avec les détenteurs de notre licence qui fabriquent nos glaces en Israël et les distribuent dans la région», ajoute Ben & Jerry's, qui a toutefois décidé de ne pas renouveler l'accord de licence qui expire en fin d'année prochaine. Ben & Jerry's précise toutefois dans son communiqué qu'il va «rester en Israël», bien que ses produits ne soient plus vendus dans les territoires occupés.
  • Le transporteur aérien britannique Easyjet (EZJ, 774,24 £) a indiqué mardi qu'il allait faire monter sa capacité de transports en puissance cet été, tablant sur une reprise intra-européenne du trafic avec les vacances, même si les restrictions sanitaires pèsent toujours sur les réservations. Pour la période de juillet à septembre, son quatrième trimestre décalé, le transporteur prévoit une capacité de transport de 60% comparé à son niveau de l'avant-pandémie, soit une accélération comparativement à une capacité de 4,5 millions de sièges enregistrée au troisième trimestre terminé fin juin. Cela représentait 17% de sa capacité de la même période en 2019, avant la pandémie. L'augmentation attendue des passagers et des capacités se fonde sur la levée de nombreuses restrictions aux déplacements internationaux ces derniers mois, avec les progrès de la campagne vaccinale, et en dépit d'un regain de cas de COVID-19. La compagnie, durement touchée comme le reste du secteur par la pandémie, a réalisé pour les trois mois terminés fin juin un chiffre d'affaires de 212,9 millions de livres, en très forte hausse sur un an (7,2 millions pour la même période en 2020).
  • Le groupe suédois d'électroménager Electrolux (ELUX, 220,10 couronnes) a annoncé mardi des résultats nettement dans le vert au deuxième trimestre, mais légèrement inférieurs aux attentes, du fait des problèmes d'approvisionnement, notamment en électronique, qui freinent de nombreux secteurs de l'économie mondiale. L'action du groupe chutait à la Bourse de Stockholm: vers 8h45, heure du Québec, le titre abandonnait 7,28%. «Les problèmes mondiaux d'approvisionnement observés durant le premier semestre devraient avoir un impact plus élevé au cours du second semestre», a souligné le PDG du groupe, Jonas Samuelson, dans le rapport trimestriel. Entre avril et juin, le numéro un européen du secteur a dégagé un bénéfice net de 1,38 milliard de couronnes (135 millions d'euros), contre une perte au deuxième trimestre 2020. Les analystes attendaient en moyenne un bénéfice autour de 150 millions d'euros, selon Factset et Bloomberg. Après un mauvais deuxième trimestre 2020 marqué par le brutal coup de frein du début de la pandémie de COVID-19, Electrolux s'était rapidement redressé, tiré par la tendance des consommateurs à renouveler leurs espaces domestiques et leurs intérieurs dans une période marquée par le temps passé à la maison. Au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires est ainsi ressorti en hausse de 29%, à 30,3 milliards de couronnes.

 

 

À surveiller

 

Bombardier (BBD.B, 1,37 $): des résultats propulsés par des réacteurs. La performance du titre de Bombardier au cours du deuxième trimestre de 2021 a largement dépassé les attentes de Cameron Doerksen de la Financière Banque Nationale, qui estime que le fabricant de jet a mieux fait que l’ensemble des autres titres du secteur qu’il suit depuis le début de l’année.

Squarespace Inc (SQSP, 53,55 $): des marges bénéficiaires à tout casser. Nat Schindler de Bank of America Securities commence à suivre le titre de Squarespace, qui a fait ses premiers pas sur la place boursière de New York en mai 2021, en lui attitrant une recommandation d’« achat ».

CGI (GIB.A, 112, 89 $): le spécialiste des TI redonne à ses actionnaires. Même si la demande reste volatile, alors que les entreprises commencent tranquillement à se concentrer sur des enjeux de TI à long terme, CGI est bien positionné pour réinvestir ses flux de trésorerie, et redonner à ses actionnaires, croit Paul Steep de la Banque Scotia.

 

21 juillet

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • La filiale américaine de Great-West Lifeco (GWO, 37,12 $) a accepté d’acquérir les activités de retraite à service complet de Prudential pour 4,45 milliards $, incluant environ 2,6 milliards $ de capital pour les soutenir. La société de Winnipeg a souligné que la transaction permettrait à Empower de renforcer sa position de chef de file sur le marché américain de la retraite. Selon Great-West, d’importantes synergies au chapitre des dépenses et des revenus généreront de la valeur à long terme pour les actionnaires, après les dépenses d’intégration forfaitaires de 170 millions $ US et les frais de transaction d’environ 55 millions $ US. La transaction, assujettie à certaines approbations réglementaires, devrait être conclue au premier trimestre de 2022. Les activités de retraite de Prudential couvrent 4300 régimes d’épargne en milieu de travail et environ 4 millions de participants. La valeur de leurs actifs sous gestion atteint 314 milliards $ US. 
  • Rogers Communications (RCI-B, 66,96 $) annonce un bénéfice net de 302 millions $ au deuxième trimestre sur une augmentation de 14% de ses revenus, au moment où l’entreprise continuait de se remettre des restrictions pandémiques. La société de câble et de services sans fil a déclaré un bénéfice de 60 cents par action diluée pour la période de trois mois qui s’est terminée le 30 juin, comparativement à 54 cents par action ou 279 millions $ un an plus tôt. Les bénéfices ajustés se sont élevés à 387 millions $ ou 76 cents par action, contre 310 millions $ ou 60 cents par action au deuxième trimestre de 2020. Les produits se sont élevés à 3,58 milliards $, en hausse comparativement aux 3,16 milliards $ de la même période de l’an dernier, car les revenus des services sans fil ont augmenté de 2%, ceux du câble ont progressé de 5% et ceux des médias ont bondi de 84% en raison de la hausse des produits tirés de la publicité et de ceux provenant des Blue Jays grâce à la reprise du sport en direct. Rogers dit avoir ajouté 99 000 nouveaux abonnés aux services postpayés sans fil, 9 000 nouveaux abonnés à internet et 66 000 abonnés nets à Télé Élan au cours du trimestre.
  • La Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CNR, 123,79 $) a affiché mardi des profits et revenus en forte hausse pour son deuxième trimestre, alors qu’elle commençait à se remettre de la pandémie de COVID-19. Le transporteur ferroviaire montréalais a engrangé un profit de 1,03 milliard $, soit 1,46$ par action, au plus récent trimestre, ce qui se comparait à un bénéfice de 545 millions $, ou 77 cents par action, pour la même période un an plus tôt. En excluant les éléments non récurrents, le profit ajusté a atteint 1,06 milliard $, ou 1,49$ par action, par rapport à un profit de 908 millions $, ou 1,28$ par action, lors de la même période l’an dernier. Les revenus du plus récent trimestre, clos le 30 juin, se sont chiffrés à 3,60 milliards $, alors qu’ils avaient été de 3,21 milliards $ un an plus tôt. Les analystes attendaient en moyenne un profit ajusté par action de 1,49$, ainsi qu’un chiffre d’affaires de 3,66 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 
  • Le géant américain des boissons non alcoolisées Coca-Cola (KO, 55,83 $US), qui avait pâti en 2020 de l'impact de la pandémie sur ses ventes dans les restaurants ou les cinémas, a revu ses prévisions pour 2021 à la hausse, à la faveur de la réouverture des économies. «Notre secteur rebondit plus vite que le reste de l'économie (…). Nous sommes donc encouragés à revoir à la hausse nos prévisions annuelles», a commenté le PDG James Quincey cité dans le communiqué de résultats du groupe. Sur l'ensemble de l'année 2021, Coca-Cola anticipe désormais une croissance organique de son chiffre d'affaires de 12% à 14%, contre une progression à un chiffre prévue précédemment. Son bénéfice par action est lui attendu en hausse de 13% à 15%, contre de 5% à +15% anticipé auparavant. Il avait été de 1,95 dollar en 2020. Le titre de Coca-Cola prenait 2,2% dans les transactions électroniques précédant l'ouverture de la Bourse de New York vers 8h30.
  • Le groupe pharmaceutique américain Johnson & Johnson (JNJ, 168,45 $US) anticipe pour 2021 la vente de 2,5 milliards de dollars de vaccins contre la COVID-19 et, profitant de la reprise des procédures médicales non urgentes, a relevé ses prévisions pour l'ensemble de l'année. La société, qui vend le vaccin à prix coûtant, en a écoulé pour 164 millions de dollars au deuxième trimestre, après en avoir vendu pour 100 millions au premier trimestre, détaille mercredi un communiqué sur ses résultats trimestriels. Au deuxième trimestre, le groupe a en tout cas profité des campagnes de vaccination contre le Covid, qui ont permis le retour des procédures non urgentes et la reprise des ventes d'appareils médicaux comme les prothèses. Ces dernières ont bondi de 62,7%. Le chiffre d'affaires total de l'entreprise, qui comprend aussi sa division pharmaceutique (+17,2%) et sa division de produits d'hygiène et de santé de grande consommation comme les crèmes et les pansements (+13,3%), a progressé de 27,1%. 
  • Netflix (NFLX, 531,05 $US) a réalisé presque le double de son bénéfice net de l'an dernier au deuxième trimestre, mais ce résultat, publié mardi, était en deçà des attentes d'un marché inquiet de voir le géant du streaming perdre peu à peu son avance sur ses nombreux concurrents. La plateforme a fini le trimestre avec plus de 209 millions d'abonnés payants, et engrangé 7,3 milliards de dollars (+19%) de chiffre d'affaires pour un bénéfice net de 1,35 milliard. Le groupe s'est félicité d'être «en avance sur ses prévisions» en termes de croissance d'abonnés, et a rappelé que l'engouement pour la vidéo à la demande pendant la pandémie empêchait de faire des comparaisons normales. Mais cela ne change rien aux conclusions des analystes: «Netflix semble avoir atteint la saturation de son marché aux États-Unis», assène Eric Haggstrom de eMarketer. En 2020, Netflix a largement bénéficié des confinements liés à la crise sanitaire et de son statut de pionnier bien établi du streaming.
  • La compagnie aérienne américaine United Airlines (UAL, 46,32 $US) reste touchée par la pandémie et a continué à perdre de l'argent au deuxième trimestre, mais elle se veut optimiste pour les mois à venir grâce au rebond du trafic aérien. Avec notamment le retour progressif des voyages d'affaires d'ici la fin de l'été, l'entreprise s'attend à dégager des bénéfices ajustés avant impôt au second semestre, détaille un communiqué mardi. Ne semblant pas s'inquiéter outre mesure de la rapide propagation du variant Delta, elle anticipe un retour complet de la demande d'ici 2023. Pour s'y préparer, la société a passé fin juin la plus grosse commande de son histoire: 200 Boeing 737 MAX et 70 Airbus A321neo. En attendant, United Airlines a encore perdu 434 millions de dollars d'avril à juin. La compagnie a toutefois largement réduit sa perte par rapport au deuxième trimestre 2020 (1,6 milliard), quand le trafic était au plus bas aux États-Unis après le début de la pandémie de COVID-19. Le chiffre d'affaires de United a été multiplié par plus de quatre par rapport à l'an dernier, pour atteindre 5,47 milliards de dollars. Il reste toutefois inférieur de 52% à la même période en 2019. 
  • Le géant pharmaceutique suisse Novartis (NVS, 90,24 $US) a vu ses ventes accélérer au deuxième trimestre, se rapprochant d'un retour à la normale après les soubresauts de la pandémie qui avaient affecté ses revenus depuis plus d'un an. Pour le deuxième trimestre, le groupe bâlois a fait état d'un bond de 55% sur un an de son bénéfice net, à près de 2,9 milliards de dollars (2,4 milliards d'euros) grâce à une baisse de ses charges financières tandis que son chiffre d'affaires s'est accru de 14%, à 12,9 milliards de dollars, a-t-il indiqué dans un communiqué. Par comparaison, les analystes interrogés par l'agence suisse AWP tablaient en moyenne sur 12,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires. Hors effets de changes, ses ventes ont augmenté de 9%, le laboratoire suisse, précisant que la croissance s'est chiffrée à 5% par rapport au deuxième trimestre 2020 une fois les effets de stockage en amont du confinement durant la première vague exclus. 

 

 

À surveiller

 

Air Canada (AC, 23,44 $): enfin la levée des restrictions. L’annonce par le gouvernement canadien que les résidents américains complètement vaccinés pourront à compter du 9 août entrer au Canada sans avoir à se soumettre à une période de quarantaine de deux semaines aura certainement un effet positif sur la reprise du trafic aérien desservi par Air Canada.

Int’l Business Machine (IBM-NYSE 139,97 $US): pas de presse pour acheter, selon l’analyste de la BMO. Après une solide performance depuis le mois de mars, le cours de l’action d’IBM est en recul depuis la mi-juin. Et malgré cette correction, Keith Bachman, analyste chez BMO Marchés des capitaux, préfère demeurer sur les lignes de côté.

Neighbourly Pharmacy Inc (NBLY, 28,90 $): les objectifs d’acquisition seront-ils au rendez-vous ? Le plus gros réseau de pharmacies communautaires au Canada avec plus de 130 points de service a effectué un premier appel public à l’épargne le 25 mai, et ce fut un franc succès au grand plaisir des investisseurs, le cours de l’action s’appréciant de 70 % après deux mois de négociation.

 

 

22 juillet

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Precision Drilling (PD, 34,30 $) a raté les attentes des analystes en dévoilant jeudi une perte nette de 75,9 millions $ pour son deuxième trimestre, malgré une amélioration du contexte énergétique. La société de services de forage de Calgary a indiqué avoir perdu 5,71$ par action, comparativement à une perte de 48,9 millions $, ou 3,56$ par action, réalisée lors de la même période l’an dernier. Les revenus pour le trimestre clos le 30 juin ont progressé de 6,1% à 201,4 millions $, par rapport à ceux de 189,8 millions $ du deuxième trimestre de 2020. Les analystes s’attendaient en moyenne à ce que Precision Drilling perde 4,10$ par action à partir d’un chiffre d’affaires de 208,4 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. La société a expliqué la hausse de ses revenus par la croissance des prix du pétrole et du gaz naturel, qui ont raffermi les données fondamentales du secteur énergétique. Le nombre de jours d’utilisation de l’équipement de forage a augmenté de 199% au Canada par rapport au deuxième trimestre de 2020, et de 30% aux États-Unis. L’activité internationale de forage a diminué de 21% en raison de l’expiration de contrats. 
  • La compagnie American Airlines (AAL, 21,40 $US) a dégagé un bénéfice net trimestriel pour la première fois depuis le début de la pandémie, reflétant le retour des passagers dans les airs au fur et à mesure de la campagne de vaccination, a-t-elle annoncé jeudi. L'entreprise a gagné 19 millions de dollars d'avril à juin alors qu'elle avait encaissé une perte nette de 2,1 milliards de dollars à la même époque l'an dernier.  Cette performance inclut un gain fiscal exceptionnel, mais repose aussi sur le fait que le chiffre d'affaires a atteint 7,48 milliards de dollars, cinq fois plus que sur la même période en 2020 et 87% de plus qu'au premier trimestre. La compagnie a embarqué plus de 44 millions de passagers sur la période, contre 8,4 millions un an plus tôt. Pendant la saison estivale, elle prévoit de voler à 90% de ses capacités par rapport à 2019 aux États-Unis et 80% sur les lignes internationales. 
  • Le groupe américain Dow (DOW, 59,73 $US), qui fabrique des matériaux et produits pour les industriels, a profité au deuxième trimestre d'une hausse des prix pour ses matériaux lui permettant d'afficher des résultats supérieurs aux attentes. «Notre deuxième trimestre reflète une forte demande dans l'ensemble de notre chaîne de valeur et dans l'ensemble des régions», a réagi le PDG du groupe Jim Fitterling, cité dans le communiqué de résultats, se réjouissant d'une «croissance solide des ventes et des bénéfices». Le chiffre d'affaires de l'entreprise d'avril à juin s'est établi à 13,9 milliards de dollars, supérieur de 65% à celui à la même époque l'an dernier, et au-dessus des anticipations des analystes portant sur 13,02 milliards de dollars. Son bénéfice net est de 1,9 milliard de dollars, près du double du trimestre précédent, contre une perte de 225 millions d'euros l'an dernier à la même époque. Le bénéfice par action hors éléments exceptionnels a quant à lui été de 2,72 dollars contre 2,3 dollars attendus par les analystes.
  • Le géant des cosmétiques et de l'agroalimentaire Unilever (UL, 58,71 $US) a enregistré une baisse de son bénéfice au premier semestre, à cause d'effets de change négatifs et d'une inflation des coûts. Sur les six premiers mois de l'année, le bénéfice net part du groupe a baissé de 5% sur un an à 3,1 milliards d'euros, d'après un communiqué jeudi. Le chiffre d'affaires n'a progressé que de 0,3% à 25,8 milliards d'euros, également en grande partie à cause d'un effet de change défavorable, le groupe faisant valoir qu'il serait bien plus en hausse à taux de changes constants. Les marges ont également fortement souffert d'investissements dans les marques du groupe mais aussi d'inflation dans les coûts des matières premières, d'emballage et de distribution. Les coûts de fret notamment sont en hausse et les cours du pétrole et du carburant ont largement rebondi depuis un an. En août, les frais fixes liés à la COVID-19 ont également augmenté, pesant aussi sur les marges.
  • Le constructeur automobile sud-coréen Hyundai (HYMTF, 49,35 $US) a annoncé jeudi une envolée de plus de 400% de son bénéfice net au deuxième trimestre grâce un rebond de la demande mondiale, mais craint les effets de la résurgence de la pandémie de COVID-19 pour la suite de son exercice. Hyundai, qui est associé avec Kia, est l'un des dix premiers constructeurs mondiaux, a vu d'avril à juin son bénéfice net progresser de 425% à 1,7 milliard de dollars US. Le volume des ventes, en hausse de 46,5%, s'est élevé à plus d’un million de véhicules sur cette période, marquant un important rebond par rapport au niveau très bas enregistré au plus fort de la crise sanitaire sur la même période l'an dernier. Le volume de ventes a été soutenu essentiellement par la demande étrangère avec un bond de 73,6%, alors que parallèlement la demande intérieure a reculé de 11%, précise le groupe dans un communiqué. Le titre de Hyundai a terminé la séance de jeudi en très légère hausse (+0,2%), à la Bourse de Séoul.

 

 

À surveiller

 

Rogers Communications (RCI.B, 65,79 $): ne pas se laisser intimider par les perspectives du 3e trimestre. Bien que les résultats du 2e trimestre publiés le 21 juillet 2021 soient plutôt conformes aux attentes, il semble que les investisseurs n’ont pas prisé certains commentaires des dirigeants quant aux perspectives du 3e trimestre, et le cours de l’action a perdu près de 4 % durant la séance de négociation qui a suivi. 

Intact Corporation financière (IFC, 170,08 $): des résultats qui seront scrutés à la loupe. Le titre de l’assureur canadien dont le siège social est à Toronto, mais dont le gros des opérations sont au Québec, est sur une belle lancée depuis le mois de mars. Et pour estimer les chances que cela se poursuive, deux éléments feront surtout l’objet d’un examen attentif lorsque la firme présentera les résultats de son 2e trimestre le 27 juillet.

Stelco Holdings Inc (STLC, 36,46 $): de bons résultats pour le deuxième trimestre. Fraichement incluse dans l’indice-phare de la Bourse de Toronto, le S&P/TSX Composite, le titre du producteur d’acier devrait pouvoir s’appuyer sur d’excellents résultats au deuxième trimestre, explique Alexander Jackson, analyste chez RBC Marchés des capitaux.

 

 

23 juillet

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Magna International (MG, 103,25 $) s’est rapprochée vendredi de son objectif consistant à devenir un leader mondial des technologies avancées d’assistance à la conduite en concluant un accord pour l’acquisition de la société suédoise Veoneer pour 3,8 milliards $ US, en incluant la dette. Le fabricant ontarien de pièces automobiles allongera 31,25 $ US par action en espèces pour chaque action de l’entreprise de technologie de sécurité automobile, ce qui représente une prime de 57 % et confère à Veoneer une évaluation de 3,3 milliards $ US. La société prévoit d’exploiter la plateforme logicielle Arriver, spécialisée dans la perception de capteurs et la politique de conduite, en tant que division commerciale indépendante, et d’acquérir ses systèmes de contrôle de retenue. Veoneer sera regroupée avec les activités ADAS existantes de Magna, et intégrée à sa division opérationnelle électronique. Les ventes pro forma de 2020 seraient de 1,2 milliard $ US, mais Veoneer estime que le marché mondial pour cette technologie était d’environ 11 milliards $ US en 2020, et atteindra 29 milliards $ US d’ici 2026. Magna prévoit de réaliser des synergies annuelles d’environ 100 millions $ US d’ici 2024, en plus des initiatives annoncées précédemment par Veoneer. Le chef de la direction de Magna, Swamy Kotagiri, a fait valoir que l’acquisition s’inscrivait dans le cadre de sa stratégie visant à accélérer les investissements dans les secteurs à forte croissance. 
  • L'émetteur de cartes de crédit American Express (AXP, 178,46 $US) a vu son chiffre d'affaires repartir à la hausse après cinq trimestres consécutifs de baisse grâce au regain d'achats des consommateurs, en particulier chez les plus jeunes. «Nous avons vu les dépenses des titulaires de carte s'accélérer par rapport au trimestre précédent et dépasser les niveaux d'avant la pandémie en juin, avec la plus grande partie de cette croissance des dépenses provenant des clients de la génération Y, de la génération Z et des petites entreprises», a souligné le PDG de la société, Stephen Squeri, dans un communiqué. Le chiffre d'affaires de l'entreprise a bondi de 33% à 10,24 milliards de dollars. La société avait été touchée de plein fouet au début de la pandémie par la réduction drastique des dépenses pour les voyages, les restaurants ou le magasinage. De nombreux détenteurs de cartes de crédit ont aussi profité de cette période pour rembourser tout ou partie de leurs dettes, diminuant d'autant les intérêts qu'AmEx peut en retirer. Le bénéfice net de la société a été multiplié par neuf au deuxième trimestre, à 2,28 milliards de dollars, grâce notamment à la réduction de 866 millions de dollars des réserves mises de côté au début de la pandémie pour faire face aux éventuels impayés des clients. 
  • Le groupe américain Kimberly-Clark (KMB, 129,98 $US) a revu à la baisse ses prévisions de bénéfices sur 2021 face à une hausse des coûts et à des ventes relativement décevantes, après une année de forte hausse des achats de produits d'intérieur sur fond de confinements. Le groupe prévoit désormais un bénéfice par action compris entre 6,65 et 6,90 dollars sur 2021, contre 7,30 à 7,55 dollars anticipés auparavant. Les analystes tablent quant à eux sur un bénéfice par action de 7,35 dollars sur l'ensemble de l'année. Le chiffre d'affaires annuel est de son côté attendu par l'entreprise en croissance de 0 à 2% contre 0 à 1% précédemment. En Bourse, le titre Kimberly Clark plongeait de 3,66% dans les transactions précédant l'ouverture de Wall Street. Le chiffre d'affaires total du groupe s'affiche en hausse de 2%, à 4,7 milliards de dollars et le bénéfice net a chuté de 40%. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il est de 1,47 dollar contre 2,20 dollars l'an dernier, inférieur aux estimations des analystes tablant sur 1,74 dollar.
  • La pandémie de COVID-19 a continué de plomber les résultats financiers d’Air Canada (AC, 25,06 $) au second trimestre de l’exercice financier 2021. Le transporteur aérien rapporte vendredi qu’il a inscrit une perte nette de 1,165 milliard $, soit une perte par action diluée de 3,31 $ à ce deuxième trimestre, des montants tout de même inférieurs à ceux publiés un an plus tôt. En effet, à la période correspondante de l’exercice 2020, Air Canada avait essuyé une perte nette de 1,752 milliard $, soit une perte par action diluée de 6,44 $. La perte d’exploitation du second trimestre de cette année a été mesurée à 1,133 milliard $ comparativement à une perte de 1,555 milliard $ un an plus tôt. Malgré les résultats négatifs de la plus récente période de trois mois, le président et chef de la direction d’Air Canada, Michael Rousseau, se réjouit de l’augmentation des taux de vaccination et du récent assouplissement accru des restrictions des déplacements au Canada. L’élimination de la période de mise en quarantaine pour les Canadiens entièrement vaccinés revenant au pays et la levée d’autres restrictions de déplacements annoncées en juin ont entraîné une augmentation considérable des réservations chez Air Canada. Michael Rousseau prévoit que cette tendance s’accentuera.
  • Le groupe industriel américain Honeywell (HON, 232,74 $US) a relevé vendredi ses prévisions annuelles après des résultats trimestriels dépassant les attentes grâce notamment à la reprise des secteurs aéronautique et pétrolier. Les ventes totales se sont affichées à 8,81 milliards de dollars d'avril à juin, en hausse de 18% par rapport à l'an dernier à la même époque et au-dessus des anticipations des analystes de 8,63 milliards de dollars. Le bénéfice a de son côté bondi de 32% pour atteindre 1,43 milliard de dollars. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il s'est affiché à 2,02 dollars, dépassant ainsi les 1,94 dollar attendus. Le groupe s'attend désormais à un chiffre d'affaires compris entre 34,6 et 35,2 milliards de dollars (contre 34 à 34,8 milliards auparavant) et à un bénéfice par action de 7,95 à 8,10 dollars (contre 7,75 à 8,00 dollars auparavant).
  • Le géant américain des semi-conducteurs Intel (INTC, 55,96 $US) a relevé ses prévisions annuelles jeudi après avoir dévoilé des résultats trimestriels dépassant les attentes, le groupe profitant de l'envol de la demande pour les composants électroniques avec la pandémie. Le groupe prévoit un chiffre d'affaires de 77,6 milliards de dollars pour l'ensemble de l'année, contre 77 milliards auparavant, et un bénéfice ajusté par action de 4,80 dollars, contre 4,60 dollars précédemment. Au deuxième trimestre, son chiffre d'affaires a stagné par rapport à la même période de 2020, à 19,6 milliards de dollars. Le groupe a dégagé un bénéfice net de 5,1 milliards de dollars, quasi stable également. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice a atteint 1,28 dollar, soit plus que le 1,06 dollar anticipé par les analystes. Le titre d'Intel perdait 2,6% dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse à New York, vendredi matin.
  • Twitter (TWTR, 69,57 $US) a enregistré au deuxième trimestre un bénéfice net et un chiffre d'affaires meilleurs qu'attendu par les analystes, faisant aussi un peu mieux que prévu sur la donnée clef des utilisateurs actifs, qui sont désormais 206 millions. Séduit par cette annonce, le marché réagissait positivement, le titre gagnant 4,8% dans les échanges électroniques avant l'ouverture de Wall Street, vendredi. Le groupe à l'oiseau bleu attribue, entre autres, cette progression à des améliorations techniques qui permettent aux utilisateurs d'être davantage orientés vers les contenus et les sujets qui les intéressent, notamment grâce aux «Topics», tweets classés par grandes thématiques. Twitter a aussi enregistré une forte hausse de ses revenus publicitaires, de 17% par rapport au trimestre précédent, et quasiment doublés par rapport à la même période de l'an dernier (+87%), à 1,05 milliard de dollars. Au total, le chiffre d'affaires a atteint 1,19 milliard de dollars, contre 1,06 attendu, tandis que le bénéfice net par action a atteint 8 cents, contre 7 anticipés par le marché. 

 

 

À surveiller

 

CAE (CAE, 36,60 $): la reprise de la demande pour le transport aérien offre des occasions de croissance importante. Ce spécialiste des technologies de simulation et des solutions intégrées de formation destinées à l’aviation civile et militaire présentera ses résultats du 2e trimestre le 11 août. Et bien que les variants de la COVID-19 risquent fort de compliquer quelque peu la reprise du secteur du voyage, Fadi Chamoun, analyste chez BMO Marchés des capitaux, croit que les résultats apporteront plus de visibilité aux leviers de croissance qui supporteront l’augmentation des bénéfices de la firme au cours des prochaines années.

Savaria Corporation (SIS, 20,11 $): la firme atteint un point d’inflexion. Lorsque Savaria, l’un des chefs de file mondiaux de l’industrie de l’accessibilité, dévoilera le 11 août les résultats de son 2e trimestre, il s’agira d’un moment important, car ils montreront l’impact de l’acquisition de Handicare réalisée en mars 2021. Frederic Tremblay, analyste chez Desjardins, croit que cette acquisition constitue un événement significatif dans le développement de la firme et qu’elle aura un impact important sur les résultats du 2e trimestre et les subséquents. 

Great-West Lifeco (GWO, 37,10 $): une acquisition dispendieuse. Plus tôt cette semaine, la société de portefeuille financière canadienne axée sur l’assurance annonçait que sa filiale américaine Empower Retirement faisait l’acquisition des affaires de retraite à service complet de Prudential au coût de 3,55 milliards de dollars américains.

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