Scène du film Cars 2. Photo : Bloomberg
Les «blockbusters» de l’été ne déçoivent pas seulement les cinéphiles : les fabricants de jouets, eux aussi, risquent d’être déçus par l’accueil tiède reçu par les films générateurs de produits dérivés, prévient Gerrick L. Johnson, analyste de BMO Marchés des capitaux.
Transformer 3, Green Lantern, Kung Fu Panda 2 et Pirates of the Caribbean 4 ont tous manqué la cible des investisseurs et des analystes, note M. Johnson. Les fabricants de jouets misaient sur les produits dérivés de ces productions, mais il semble que les consommateurs ne se rueront pas vers les détaillants de jouets cet été, anticipe-t-il.
Outre le cinéma, les inventaires sont plus élevés et la priorité pour les joueurs du secteur est d’écouler leur stocks au dépend de la mise-en-marché de nouveau produits, note-t-il.
M. Johnson révise donc à la baisse ses prévisions. Les ventes aux États-Unis devraient stagner en 2011 plutôt que la croissance de 2% initialement prévue.
L’analyste invite les investisseurs à profiter d’un éventuel retrait des titres pour investir dans la société montréalaise Mega Brands. L’analyste émet une recommandation «surperformance» et une cible de 20$.
Pour les géants de l’industrie, M. Johnson estime que le titre d’Hasbro est susceptible d’être malmené et recommande aux investisseurs de l’éviter à court terme. Il juge l’action du fabricant du Monopoly surévaluée. Il émet une recommandation «performance de marché» et une cible de 40$US.
L’analyste est plus optimiste pour Mattel avec une recommandation «surperformance» et une cible de 32 $US. Le fabricant de Barbie est au début d’un cycle de croissance dans ses marques les plus populaires, selon lui.
