CGI (GIB.A, 134,31$; GIB, 98,63$US): BMO relève son cours cible sur un an
Groupe CGI dévoilera ses résultats financiers du second trimestre de son exercice 2023 demain avant l’ouverture des marchés boursiers et l’analyste Thanos Moschopoulos, de BMO Marchés des capitaux, en profite pour relever son cours cible sur un an, qui passe de 133$ à 150$.
Sa recommandation reste à «surperformance».
«Le consensus des analystes mise sur des revenus de 3,55 milliards de dollars (G$), un bénéfice avant impôts, intérêts et amortissement (BAIIA) de 699 millions de dollars (M$), sur des flux de trésorerie de 505M$ et sur un bénéfice par action de 1,71$. Nous sommes plus optimistes que le consensus pour les revenus et plus près des attentes pour les autres indicateurs», soutient l’analyste.
Ce dernier ajoute que les variations des taux de conversion des devises devraient gonfler les revenus de CGI de 3,5% sur un an, et que ce «vent de dos» sera supérieur à 5% pour la seconde moitié de l’exercice 2023.
«Nous estimons que les récents mouvements des devises ne sont pas adéquatement pris en compte par le consensus des analystes. Selon nos calculs, les investisseurs anticipent une croissance des revenus dans le bas de la fourchette à un chiffre tant pour le second trimestre que pour l’ensemble de l’exercice. Cela constituerait une décélération considérable par rapport à la croissance dans le haut de la fourchette à un chiffre générée par l’entreprise au cours des derniers trimestres», écrit-il.
À son avis, même si des données de l’industrie montrent que les clients font preuve d’une grande prudence depuis quelques semaines, ils continuent de dépenser pour des projets de transformation numérique et pour des projets destinés à permettre des réductions de coûts.
«Nous pensons que la croissance organique de CGI décélérera au cours des prochains trimestres, mais pas autant que ne le prévoit le consensus des analystes», affirme Thanos Moschopoulos.
L’analyste précise que le titre de CGI se négocie à escompte par rapport à celui d’Accenture en ce moment. Il explique avoir relevé son cours cible sur un an pour donner au titre une valeur de 19,5 fois le ratio cours/bénéfice prévu de l’exercice 2024.