Comment devenir le boss idéal?

Publié le 03/12/2015 à 06:11

Comment devenir le boss idéal?

Publié le 03/12/2015 à 06:11

> 24 "oui" ou plus. «Vous êtes d'ores et déjà un "artiste de l'humain".»

> Entre 20 et 23 "oui". «Vous vous débrouillez très bien, vous êtes clairement sur la bonne voie. Cela étant, cherchez de nouvelles perspectives ou pratiques pour continuer de progresser davantage.»

> Entre 15 et 19 "oui". «Vous avez du potentiel en tant qu'"artiste de l'humain", et pouvez vous appuyer sur cette base solide pour améliorer encore votre art.»

> 14 "oui" ou moins. «Un déclencheur pourrait vous permettre de prendre conscience de l'importance de devenir un "artiste de l'humain", ce qui amènerait à prendre davantage confiance en vous-même et à développer vos propres compétences en leadership.»

L'interrogation saute aux yeux, maintenant que vous avez découvert les commentaires correspondant à votre profil : comment pourriez-vous vous y prendre pour devenir un meilleur leader, en l'occurrence un meilleur "artiste de l'humain"? La réponse est on ne peut plus simple : il vous suffit de développer votre palette de talents de leader, un peu à l'image d'un peintre qui développe sa palette de couleurs personnelles pour en arriver à exprimer son propre art.

De quels talents est-il ici question, au juste? Il y en a cinq, selon MM. Hart et Zinger : savoir voir ; savoir écouter ; savoir être bienveillant ; savoir donner ; et enfin savoir parler. Pour que vous saisissiez la simplicité et la justesse de cette vision de "l'artiste de l'humain", je vais me faire un plaisir de partager avec vous un des passages du livre, celui qui traite de la bienveillance :

> La bienveillance est le coeur de "l'artiste de l'humain"

«Sans une bienveillance authentique, on devient négligent dans son travail - l'apathie, l'inertie et le désengagement s'enracinent en nous, dans nos relations, dans nos équipes, dans nos départements et dans notre entreprise. Sans bienveillance, l'art de l'humain perd toute sa substance.

«La bienveillance peut être un défi. Il faut de la discipline, de la concentration et de la patience. La bienveillance nécessite également de la confiance et de la transparence. (...)

«Kevin Sheridan, un expert en engagement des employés, se préparait à un exploit qui lui tenait à cour : l'ascension du mont Elbrouz, en Russie. Vern Tejas, son préparateur et guide, un alpiniste hyper expérimenté, a réuni, un beau jour, toute l'équipe. À cette occasion, Kevin a admis devant tout le monde qu'il avait peur des sections verticales escarpées. Vern a souligné le courage de Kevin d'avoir admis publiquement sa peur, et lui a dit : "Ne t'inquiète pas, j'assurerai tes arrières".

«Pendant la portion difficile de l'ascension, Vern n'était jamais loin de Kevin. Il ne lui disait rien, mais à deux reprises, d'un geste délicat, il lui avait simplement touché le coude. Et l'avait ainsi rassuré aux moments opportuns.

«Parfois, tout ce dont nous avons besoin pour atteindre le sommet, c'est d'un simple geste de réconfort de la part de "l'artiste de l'humain" - que le sommet soit une montagne vertigineuse ou un objectif organisationnel crucial. (...)

«En conséquence, vous pouvez mettre votre bienveillance en déclinant au quotidien l'acronyme CARE. Oui, CARE pour Compassion-Acceptation-Reconnaissance-Enthousiasme. Ou encore, CARE pour Créer-Accueillir-Reconnaître/Respecter-Engager. Utilisez cet acronyme comme un déclencheur permettant de montrer que vous êtes bienveillant et que la bienveillance est plus qu'une émotion, soit une action qui permet de faire la différence.»

Voilà. Il ne vous reste donc plus qu'à mettre ce sage conseil en pratique, et ainsi devenir, à votre tour, un véritable "artiste de l'humain".

En passant, l'écrivain français Jules Renard a dit dans son Journal : «Le savant généralise, l'artiste individualise».

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À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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