Les banques : des monstres gourmands?

Publié le 26/09/2012 à 15:21, mis à jour le 27/09/2012 à 15:07

Les banques : des monstres gourmands?

Publié le 26/09/2012 à 15:21, mis à jour le 27/09/2012 à 15:07

En quoi est-ce négatif que nos banques engendrent des profits à la hausse? Tout d'abord, les banques génèrent-elles de si bons bénéfices? 

Si nous vous lançons un chiffre, sans rien ajouter, comme ''un milliard de dollars'', à quoi songez-vous? La majorité des gens penseraient au fait qu'il s'agit de beaucoup d'argent. Mais si ce chiffre correspondait au produit national brut d'un pays, on en viendrait vite à la conclusion que nous avons affaire à une très petite nation. À l'instar de la perte de JP Morgan & Chase (voir blogue), on doit mettre en perspective les bénéfices publiés. Nous avons reproduit ici les profits de l'année 2011 et la valeur marchande boursière d'aujourd'hui respectivement pour chaque banque : 

Banque Royale : 4,9G$ et 82G$

Banque de Montréal : 3,3G$ et 38G$

CIBC : 3,1G$ et 32G$

La banque TD : 5,9G$ et 76G$

Banque de la Nouvelle-Écosse : 5,2G$ et 63G$

Banque Nationale : 1,2G$ et 12G$

Au total, les profits de 2011 s'élèvent à 23,6G$. Voilà beaucoup d'argent. Mais combien faut-il de capital pour avoir droit à ces profits? La coquette somme de 303G$. Pour dédommager les détenteurs de ces actions dans le cas d'une prise de contrôle, il faudrait débourser plus de 300G$. 

Blogues similaires

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.

Bourse: Meta Platforms victime de son succès

26/04/2024 | Denis Lalonde

BALADO. À son niveau actuel, le titre de Meta Platforms est intéressant, estime François Rochon, de Giverny Capital.