Si nous vous lançons un chiffre, sans rien ajouter, comme ''un milliard de dollars'', à quoi songez-vous? La majorité des gens penseraient au fait qu'il s'agit de beaucoup d'argent. Mais si ce chiffre correspondait au produit national brut d'un pays, on en viendrait vite à la conclusion que nous avons affaire à une très petite nation. À l'instar de la perte de JP Morgan & Chase (voir blogue), on doit mettre en perspective les bénéfices publiés. Nous avons reproduit ici les profits de l'année 2011 et la valeur marchande boursière d'aujourd'hui respectivement pour chaque banque :
Banque Royale : 4,9G$ et 82G$
Banque de Montréal : 3,3G$ et 38G$
CIBC : 3,1G$ et 32G$
La banque TD : 5,9G$ et 76G$
Banque de la Nouvelle-Écosse : 5,2G$ et 63G$
Banque Nationale : 1,2G$ et 12G$
Au total, les profits de 2011 s'élèvent à 23,6G$. Voilà beaucoup d'argent. Mais combien faut-il de capital pour avoir droit à ces profits? La coquette somme de 303G$. Pour dédommager les détenteurs de ces actions dans le cas d'une prise de contrôle, il faudrait débourser plus de 300G$.