François Pouliot: téléphones intelligents et tablettes, qui choisir?

Publié le 15/11/2010 à 09:25, mis à jour le 15/11/2010 à 08:08

François Pouliot: téléphones intelligents et tablettes, qui choisir?

Publié le 15/11/2010 à 09:25, mis à jour le 15/11/2010 à 08:08

Préparez votre pièce de monnaie pour quelques joutes de pile ou face, car ce qui se passera avec les autres acteurs est quasiment impossible à prédire.

SAMSUNG. On aime bien. La société a gagné des parts de marché au dernier trimestre grâce au lancement de ses téléphones Galaxy et de ses Wave (en Europe). La tablette Galaxy reçoit aussi un bon accueil des critiques sur le marché. Samsung a cependant plus de difficultés dans sa division des téléviseurs et n'est pas cotée en Amérique. Passons.

HTC. Elle aussi va bien. Ses ventes ont augmenté de 127 % au dernier trimestre, et ses activités s'exercent seulement dans le téléphone intelligent. Elle a lancé des téléphones innovateurs, mais n'est pas inscrite sur une Bourse nord-américaine elle non plus. Dommage.

NOKIA (NOK, 10,77 $ US). Le numéro un mondial, avec sa plateforme Symbian. La société a perdu de 5 à 6 % de parts de marché au dernier trimestre, selon IDC. Elle n'a pas vraiment encore de produits blockbusters relativement au téléphone intelligent et se fait manger sa base assez large de téléphones traditionnels par la popularité des smartphones. Il y a un plan de compression important et, à 11 fois les bénéfices en 2011, le titre n'est pas très cher. On passerait quand même.

MOTOROLA (MOT, 8,20 $ US). Même problème que Nokia. Elle aussi est fortement présente dans le cellulaire traditionnel et, bien que ses téléphones intelligents Droid performent bien, les smartphones cannibalisent les vieux téléphones. À près de 19 fois le bénéfice 2011, le titre est trop cher.

Et notre Research in Motion ?

Les parts de marché de la société canadienne fondent. À 20 % il y a un an, elles sont passées à 15 % au troisième trimestre, selon ISI International. RIM (RIM, 59,40 $ CAN ; RIMM, 58,50 $ US) rapporte toutefois des expéditions de 12 millions d'unités, un record. Ses BlackBerry sont reconnus auprès de la clientèle d'affaires, ce qui devrait permettre à la tablette Playbook de se distinguer. Le titre n'est plus à 7 ou 8 fois les bénéfices comme la première fois où on en avait parlé, mais il est toujours à moins de 10 fois. Avec Apple, le titre le plus intéressant du secteur. Mais on serait maintenant plus prudent. La cible moyenne des analystes est à 66,50 $ US.


 

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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