Heureusement pour les nantis, la misère des riches est bien douce lorsqu'elle est mise en perspective. «Dans leur cas, c'est généralement plus simple de redresser leurs finances, car leurs revenus sont plus élevés, répond Fabien Major, fondateur et associé principal de Major Gestion Privée. C'est plus facile de renoncer à un condo en Floride ou à un voyage que de gratter dans le budget d'une famille de la classe moyenne.»
Les riches ont aussi plus d'outils à leur disposition pour réduire leur dette. Les banques cherchent la clientèle des nantis. Elles seront plus enclines à leur permettre de consolider leur dette, ajoute M. Major.
Ne cherchez cependant pas de solutions miracles, prévient François Morin, vice-président régional de Gestion de patrimoine TD. Médecin ou travailleur social, on revient à la bonne vieille base de la finance personnelle. «Il n'y a rien de magique, ajoute-t-il. C'est une question d'épargne, de temps et de rendement.»
Serge Morin, pour sa part, met en garde les lecteurs qui nourriraient de trop grands espoirs à la Bourse. Selon les normes de planification de projection de l'Institut de la planification financière, le détenteur d'un portefeuille équilibré peut espérer obtenir un rendement annuel de 5,2 % à long terme. Enlevez l'effet de l'inflation et vous obtenez un rendement réel de 3,4 %.
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