La baisse de régime des mises en chantier survient dans un contexte plus large de ralentissement du marché immobilier résidentiel. Mardi, Royal Le Page a prévu que les ventes diminueraient de 2,4% à Montréal en 2013. Le prix devrait toutefois continuer de s’apprécier de 3,8% dans la métropole. La tendance est plus modérée dans le reste du pays avec une prévision d’appréciation de la valeur de 1% dans l’ensemble du Canada.
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L’affaiblissement du marché de l’habitation soulève des inquiétudes sur l’économie canadienne. D’une part, certains craignent que la perte de valeur des actifs immobiliers incite les propriétaires à réduire leur consommation, s’estimant moins riches.
Les banques canadiennes pourraient bien en faire les frais. Avec moins d’emprunteurs d'hypothèques, le marché devient plus concurrentiel, ce qui met la pression sur les marges. Les dirigeants de la TD et de la RBC ont tous deux pris la parole cette semaine pour tempérer les inquiétudes.
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