CGI se hisse à son plus haut historique après la signature d'un contrat de 124M$.
Wall Street affiche une légère baisse à l’ouverture des Bourses mercredi, les investisseurs restant sur leurs gardes devant une possible impasse budgétaire à Washington. BlackBerry poursuit sa glissade, mais Groupe CGI touche un plus haut historique.
Vers 10h, l’indice S&P 500 perd 0,05 % à 1696, le Dow Jones recule de 0,08% à 15 322 et le Nasdaq, 0,21% à 3760.
Le S&P/TSX ajoute pour sa part 0,2% ou 25 points à 12 874, soutenu par les producteurs de matières premières.
BlackBerry perd un autre 2,3% à 8,58$, tandis que le sauveteur potentiel du fabricant de téléphones en difficultés, Prem Watsa, veut récolter 1G$US auprès d’investisseurs institutionnels pour allonger les 4,7G$ US qu’il a offerts pour racheter l’entreprise.
Groupe CGI flirte pour sa part avec son sommet historique. Le groupe informatique montréalais gagne 1,5% ou 0,57$ à 37,32$. La société a signé un contrat de 8 ans en Europe d'une valeur de 75M de livres sterling (environ 124 M$CA).
La Bourse de New York avait fini sans direction mardi, désorientée par ces âpres négociations politiques qui en cas d'échec pourraient causer une fermeture partielle des services publics voire un défaut de paiement de l'Etat: le Dow Jones, aussi en baisse pour la quatrième séance consécutive, avait cédé 0,43% à 15.334,59 points et le Nasdaq avait pris 0,08% à 3.768,25 points.
«Wall Street continue d'être concentrée sur le débat budgétaire» à Washington, avec «la possibilité d'une fermeture du gouvernement et l'échéance du plafond de la dette qui approche», note-t-on au cabinet Charles Schwab.
Le Congrès doit en effet impérativement trouver un accord avant la fin de l'exercice 2013, le 30 septembre à 23H59, sans quoi le gouvernement ne pourrait plus être financé ce qui impliquerait une fermeture des services fédéraux non essentiels, comme en 1995-1996.
«Le paysage politique (au Congrès) va sans doute voir un accord négocié au dernier moment pour permettre au gouvernement de continuer d'être financé», estime Steven Ricchiuto de Mizuho Securities, soulignant qu'il n'y avait cependant pour le moment «aucun moyen de savoir ce qui se passe dans les coulisses».
A défaut de davantage de clarté en la matière, les investisseurs, commençant "doucement" la journée selon les analystes de Schaeffer's Investment Research, peuvent évaluer les nouvelles commandes de biens durables et les ventes de maisons neuves.
Jugées "mitigées" selon les experts, les commandes de biens durables ont modestement progressé en août (+0,1%), alors que la prévision médiane était d'un rebond de 0,5%.
Les ventes de maisons neuves étaient elles attendues en hausse par le marché.
