Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 30/10/2020 à 14:30

Les titres boursiers qui ont retenu l'attention cette semaine

Publié le 30/10/2020 à 14:30

Par lesaffaires.com

(Photo: Getty images)

Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

26 octobre

Dans les Titres en action:

 

 

  • Rio Tinto (RIO, 58,28$US) a décidé de fermer son usine de lingots située à Beauharnois pour une période indéterminée à compter de vendredi en raison de la faiblesse de la demande pour ce type de produit, ce qui affectera environ 30 cadres et salariés. La décision a été annoncée lundi. Dans un communiqué, Unifor, le syndicat qui représente les employés du site, a expliqué que la fermeture sera d’une durée minimale d’un an. La baisse de la demande — de l’ordre de 60% selon Unifor — pour les petits lingots de fonderie utilisés notamment dans le secteur automobile avait fait chuter la production hebdomadaire de l’usine, qui oscillait entre 400 et 500 tonnes.
  • L’action de Cenovus Energy (CVE, 4,38$) retraitait de plus de 9% lundi, en début d’après-midi, après que la société a annoncé au cours du week-end s’être entendue avec Husky Energy (HSE, 3,48 $)pour en faire l’acquisition. Le titre de Cenovus perdait 50 cents, soit 10,25%, à 4,38$ à la Bourse de Toronto, tandis que celui de Husky grimpait de 31 cents, soit 9,94%, à 3,48$. En vertu de l’entente annoncée dimanche, les actionnaires de Husky recevront 0,7845 action de Cenovus en plus d’un bon de souscription pour 0,0651 action de Cenovus en échange de chacune de leur action ordinaire de Husky. 
  • Brookfield Business Partners (BBU.UN, 42,50 $) a annoncé lundi qu’elle achèterait la participation dans Genworth MI Canada (MIC, 44,14 $) qu’elle ne détient pas déjà dans le cadre d’une offre qui valorise la société à environ 3,8 milliards $. Brookfield détient déjà une participation de 57 % dans la société d’assurance hypothécaire résidentielle. En vertu de l’entente, Brookfield paiera 43,50 $ par action pour les actions qu’elle ne détient pas. Le titre de Genworth a clôturé vendredi à 35,58 $ à la Bourse de Toronto.
  • Jusqu’à 30 000 emplois sont menacés au sein du premier groupe aérien européen Lufthansa (LHA, 8,30€), en raison de la chute du trafic aérien causée par la pandémie de COVID-19, a prévenu sa direction. « Nous sommes déterminés à conserver au moins 100 000 des 130 000 postes du groupe », déclare le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, dans une lettre à ses salariés envoyée dimanche et dont l’AFP a obtenu une copie. Le groupe avait déjà annoncé en septembre son intention de supprimer plus de postes que les 22 000 déjà prévus dans un plan annoncé au printemps.

 

 

À surveiller

 

Cascades (CAS, 15,94$): la conversion de Bear Island bien reçue. Cascades a annoncé plus tôt ce mois-ci la conversion d'une usine de papier de Bear Island, en Virginie, en une usine de carton recyclé, une transition qui se fera progressivement jusqu'à pleine opération en 2025. Ce geste satisfait les analystes, qui voient plusieurs atouts à cette conversion pour Cascades, qui ajuste surtout sa capacité de production en fonction de l'évolution du marché.

 

Cenovus Energy (CVE, 4,88$): une acquisition à point nommé. Cenovus a annoncé au courant de la fin de semaine son intention d'acquérir Husky Energy, de Calgary, pour la somme de 10,2 milliards $. À la clé, cette transaction créera un producteur albertain plus fort. Les deux sociétés prévoient d'ailleurs des économies d'échelle de 1,2 milliard en combinant leurs activités. Les analystes et les investisseurs semblent positifs face à cette nouvelle. 

 

Nuvei (NVEI, 52,17$): une stratégie qui plaît aux analystes. Le nouveau venu à la Bourse de Toronto fait flèche de tout bois et ce n'est pas terminé, selon les analystes qui commencent à s'intéresser au titre du fournisseur montréalais de solutions de paiement électroniques. Son titre s'est légèrement essoufflé depuis son sommet du début octobre, mais sa valeur demeure supérieure à son cours lors du lancement du titre à la mi-septembre. Et ce n'est pas fini, assure Paul Steep, analyste pour la Banque Scotia.

 

 

27 octobre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Les travailleurs de deux autres librairies d’Indigo Books and Music (IDG, 2,08$) ont voté en faveur de la syndicalisation, portant le total à trois magasins. Les employés de la librairie Indigo à Montréal et d’une librairie Chapters à Coquitlam, en Colombie-Britannique, ont voté pour adhérer à un syndicat, tout comme l’ont récemment fait des travailleurs d’un Indigo à Mississauga, en Ontario. Selon Kevin Shimmin, un représentant national du syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), les magasins de Mississauga et de Coquitlam se sont syndiqués avec les TUAC. 
  • Comme depuis plusieurs mois, Caterpillar (CAT, 163,20 $US) s’est reposé au troisième trimestre sur la réduction des coûts pour résister au ralentissement de l’économie mondiale causé par la pandémie de coronavirus. Le fabricant d’engins de chantier et de construction a annoncé mardi des résultats trimestriels qui ont déjoué les pronostics les plus optimistes. Il a certes vu son bénéfice net fondre de plus de moitié sur un an, à 668 millions de dollars, mais rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le groupe a gagné 1,22 dollar, contre 1,12 dollar anticipé en moyenne par les marchés financiers, selon un communiqué.
  • Le groupe pharmaceutique américain Pfizer (PFE, 37,92 $US) a fait part mardi d’un plongeon de son bénéfice net au troisième trimestre, affecté en partie par l’impact de la Covid-19 sur les ventes de certains médicaments, tandis qu’il continue à travailler sur un vaccin. En attendant la distribution à grande échelle d’un vaccin, la pandémie a continué à perturber la demande pour certains produits en Chine et à réduire les visites des patients chez les médecins aux États-Unis, souligne le groupe dans un communiqué.
  • Le groupe Constellium (CSTM, 9,79 $US) a enregistré un bénéfice net en hausse au troisième trimestre, aidé notamment par un contrôle des coûts, malgré des ventes en repli, a-t-il indiqué dans un communiqué mardi. Le bénéfice net ressort ainsi à 20 millions d’euros, contre 1 million d’euros à la même période l’an dernier. Au deuxième trimestre, le groupe avait publié une perte nette de 32 millions. Le chiffre d’affaires du trimestre écoulé a en revanche reculé de 20% à 1,2 milliard d’euros, alors que les livraisons chutaient en volume de 11% à 354 000 tonnes, a précisé Constellium, en raison notamment d’une baisse des prix des métaux.

 

 

À surveiller

 

Industries Lassonde (LAS, 165,89 $): de juteux résultats attendus au troisième trimestre. Industries Lassonde va publier les résultats du troisième trimestre de l'exercice en cours le 9 novembre prochain et déjà, les analystes salivent à l'idée que le producteur a su profiter d'une forte demande dans des créneaux où il n'est présent que depuis quelque temps pour hausser ses revenus, et du coup, son bénéfice. La Banque Nationale prédit un bénéfice par action de 3,44$, une hausse appréciable par rapport aux 2,21$ du même trimestre, l'an dernier.

 

Bombardier (BBD.B, 0,33 $): la vente des usines à Spirit bien accueillie. Bombardier a revu à la baisse le prix de vente de ses usines de fabrication de pièces d'avions au fabricant américain Spirit AeroSystems, faisant passer le montant reçu de 500 millions de dollars américains (M $US) à 275 M $US, mais les analystes s'attendaient à un peu moins (250 M $US). Pour les investisseurs, la différence était déjà absorbée par le titre de Bombardier, estime la Banque Scotia.

 

Apple (AAPL, 115,05 $US): un trimestre à l'ombre du iPhone 12.  Apple n'a pas choisi au hasard la date du lancement de son nouvel iPhone: elle coïncide avec le dévoilement des résultats du quatrième trimestre de son exercice 2020, et devrait occuper une bonne partie de la conversation avec la direction, passant peut-être sous silence des résultats en demi-teinte pour les trois mois à venir. N'empêche, certains analystes s'attendent à ce que Cupertino s'en tire mieux que prévu.

 

 

28 octobre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Le joaillier américain Tiffany (TIF,129,87 $US), pour sauver son mariage avec le géant mondial du luxe LVMH (MC, 402,15 €)soudainement compromis à la fin de l’été, a accepté de baisser son prix, ont indiqué mercredi à l’AFP deux sources impliquées dans les discussions. Les entreprises négocient encore pour savoir si LVMH va payer 131 dollars ou 131,50 dollars par action Tiffany, au lieu des 135 dollars initialement prévus, mais ils sont d’accord sur le principe, a dit une des sources, tandis que l’autre a assuré que le prix final serait de 131,50 dollars par action, comme proposé par Tiffany.
  • Boeing (BA, 151,34 $US) va encore tailler dans ses effectifs pour supprimer au final 30 000 emplois en deux ans, en réponse aux déboires du 737 MAX et à la pandémie de coronavirus qui a sinistré le transport aérien. Le constructeur américain a prévenu mercredi qu’il s’attendait, en plus de départs à la retraite, à devoir se séparer de 7 000 employés supplémentaires d’ici fin 2021, mais n’a donné de détails ni sur les usines ni sur les programmes ni sur les zones géographiques qui vont êtres affectés.
  • Sony (6758, 8248 yens)a annoncé mercredi des résultats supérieurs aux attentes pour son deuxième trimestre 2020/21 et a nettement relevé ses prévisions pour l’ensemble de l’exercice, dont la deuxième moitié sera marquée par le lancement de la Playstation 5 début novembre. Entre juillet et fin septembre, le groupe japonais a vu une forte augmentation (+144,6 % sur un an) de son bénéfice net, à 459,6 milliards de yens (3,74 milliards d’euros), à la faveur d’une activité opérationnelle robuste mais aussi d’effets fiscaux favorables.
  • Le brasseur néerlandais Heineken (HEIA, 76,94€) a publié mercredi un bénéfice net en forte baisse pour les neuf premiers mois de l’année, à 396 millions d’euros, et annoncé un plan de restructuration à cause de l’« impact significatif » de la pandémie de COVID-19. Les volumes de bière ont chuté de 8,3% au cours de cette même période, touchés par les confinements et les restrictions mises en place à travers le monde, a annoncé dans un communiqué le groupe, qui n’a pas publié de chiffre d’affaires. Cotée à la Bourse d’Amsterdam, Heineken perdait 3,82% vers 11h42, dans un indice AEX en baisse de 2,91%.

 

 

 

À surveiller

 

Telus (T, 23,43$): une stratégie à contre-courant qui pourrait payer. Telus est le fournisseur de services sans fil canadien qui a ajouté le plus grand nombre de nouveaux clients durant la première moitié de 2020, mais le groupe de l'ouest canadien a ensuite coupé les promotions au troisième trimestre, ce qui devrait se traduire par un peu moins que les 88 000 nouveaux abonnés que les analystes prédisent pour les trois plus récents mois de son exercice.

 

Microsoft (MSFT, 213,25$US): promettre moins pour mieux surprendre. Le titre de Microsoft a bien réagi aux résultats financiers présentés hier par Redmond, mais les échanges électroniques avant l'ouverture ce matin témoignent d'une certaine déception de la part des investisseurs. La croissance des revenus de 12% par rapport au même trimestre l'an dernier a été propulsée par Azure, la division des services infonuagiques. 

 

Loblaw (L, 67,14$): les épiceries et les pharmacies continuent de profiter de la COVID-19. La direction de Loblaw avait averti que son troisième trimestre s'annonçait plus calme que le trimestre précédent, plus tôt cet été, mais c'était avant les effets d'une deuxième vague sur les habitudes des consommateurs canadiens. Ça devrait contribuer à hausser légèrement ses résultats pour les trois derniers mois, et même si ce ne sera pas spectaculaire, le bénéfice par action pourrait être supérieur à celui du même trimestre l'an dernier, selon la Banque Nationale Marchés financiers, qui l'établit à 1,28$, comparativement à 1,25$ en 2019.

 

 

 

29 octobre

 

Dans les Titres en action

 

 

  • Les ventes d'iPhone ont ralenti au quatrième trimestre de l'exercice fiscal 2019/20, ce qui faisait nettement reculer l'action d'Apple (AAPL, 115,32$US) à Wall Street jeudi dans les échanges électroniques après la clôture. L'iPhone, produit vedette de la marque à la pomme, a généré des ventes de 26,4 milliards de dollars au géant de Cupertino (Californie), en baisse de plus de 20% par rapport à la même période l'an dernier. Le titre d'Apple, qui a annoncé récemment ses premiers téléphones équipés de la technologie 5G, reculait dans la foulée d'environ 4% vers 16H40.
  • Facebook (FB, 280,83$US) a récolté 21,47 milliards de dollars de revenus, essentiellement publicitaires, au troisième trimestre, et dégagé 7,85 milliards de bénéfice net, malgré un boycott de centaines de marques pendant l'été à cause des controverses autour de sa modération des contenus jugés problématiques. Le géant des réseaux sociaux a publié jeudi des résultats supérieurs aux attentes du marché et a aussi encore agrandi la famille d'utilisateurs de ses différentes plateformes (Instagram, WhatsApp, etc). Après avoir hésité, son titre s'appréciait de 1,48% lors des échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street.
  • Twitter (TWTR, 52,43$US) dégringolait à Wall Street jeudi dans les échanges électroniques suivant la clôture après avoir fait part d'une croissance inférieure aux attentes de son nombre d'usagers quotidiens dits «monétisables» au troisième trimestre. Ce nombre, qui reflète le volume d'utilisateurs pouvant être exposés à de la publicité sur le site et l'application du réseau social, s'est établi à 187 millions de personnes, en hausse de 1 million par rapport au trimestre précédent, alors que les analystes s'attendaient à 196 millions. Le titre de Twitter s'enfonçait d'environ 13% vers 16h35.
  • Alphabet (GOOGL, 1556,88$US), la maison mère de Google, décollait de 9% en Bourse après la clôture des marchés jeudi grâce à des résultats trimestriels bien au-delà des attentes, dont un bénéfice net par action à 16,40 dollars au lieu des 11 dollars escomptés par les analystes. Le géant de la recherche sur internet a vu ses revenus publicitaires rebondir de juillet à septembre après les mois de confinement, y compris sur sa plateforme de vidéos YouTube. Il a engrangé un chiffre d'affaires de 46,2 milliards de dollars, en hausse de 14% sur un an, pour un bénéfice net de 11,2 milliards.
  • Le brasseur Molson Coors (33,59 $) a affiché jeudi des ventes en baisse de 3,1 %, minées par les restrictions entourant la COVID-19 et des contraintes sur les matériaux d’emballage en Amérique du Nord. La société montréalaise a enregistré des ventes nettes de 2,75 milliards $ US, comparativement à celles de 2,84 milliards $ réalisées au même trimestre l’an dernier. Molson Coors a engrangé un bénéfice net de 342,8 millions $ US, soit 1,58 $ US par action, pour le plus récent trimestre, ce qui se comparait à une perte nette de 402,8 millions $ US, ou 1,86 $ US par action, pour la même période un an plus tôt.
  • Le groupe canadien TC Énergie (TRP, 53,37 $)a annoncé jeudi des résultats meilleurs que prévu au troisième trimestre grâce à une rentabilité accrue de son réseau nord-américain de gazoducs. Pour cette période de trois mois achevée le 30 septembre, le groupe basé à Calgary, dans l’Ouest canadien, a dégagé un bénéfice net de 904 millions de dollars de dollars canadiens, contre 739 millions sur la même période il y a un an. Hors éléments exceptionnels et ramené à une action, le bénéfice est ressorti à 95 cents, soit 6 cents de plus qu’attendu en moyenne par les analystes.
  • Les Vêtements de Sport Gildan (GIL, 28,61$) a dépassé les attentes en déclarant un bénéfice de 56,4 millions $ US au troisième trimestre, et ses ventes se sont redressées après avoir chuté plus tôt cette année en raison de la pandémie. Le fabricant de vêtements basé à Montréal, qui tient ses livres en dollars américains, indique que son bénéfice s’est élevé à 28 cents par action diluée pour le trimestre s’étant terminé le 27 septembre, comparativement à un bénéfice de 104,9 millions $ US ou 51 cents par action un an plus tôt.

 

 

 

À surveiller

 

Cogeco (CCA, 93,85$): passer de proie à prédateur. Le fournisseur de services de télécommunications montréalais a publié les résultats de son plus récent trimestre plus tôt cette semaine et ses dirigeants ont partagé des prévisions pour l'exercice 2021 qui cadrent avec ce que prévoyaient déjà les analystes. Pour Cogeco, la croissance sera générée à l'interne avant tout, en absorbant les opérations de DERYTelecom, mais maintenant que l'entreprise a su éviter une prise de contrôle par son rival ontarien Rogers et son partenaire américain Altice, elle compte désormais devenir un consolidateur, plutôt qu'un consolidé, pour le dire ainsi.

 

Marché Goodfood (8,95$): des ingrédients qui font mousser le titre. Le service de boîtes-repas montréalais a été le premier à se lancer dans ce créneau au Canada, ce qui a fait la différence: Goodfood a pu rapidement développer son réseau de distribution à l'échelle du pays et aller chercher des abonnés là où ses rivaux n'étaient pas établis. C'est une position enviable dans un marché qui semble de plus en plus se concentrer autour d'une poignée de joueurs nationaux, observe la Banque Scotia.

 

Suncor (SU, 15,00$): un trimestre difficile pour les pétrolières. Suncor a publié des résultats somme toute encourageants au troisième trimestre de son exercice 2020, avec un flux de trésorerie par action de 0,76$, un peu plus que ce à quoi s'attendaient les analystes. La demande est au ralenti dans le secteur pétrolier, ce qui est encore plus notoire du côté des producteurs albertains, et Suncor a eu plusieurs défis à surmonter pour garder la cadence, certains de ses sites de production n'ayant pas pu produire au niveau attendu.

 

 

30 octobre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • La Pétrolière Impériale (IMO, 17,34$) a affiché vendredi un bénéfice de 3 millions $ pour son plus récent trimestre, en baisse par rapport à son profit de 424 millions $ réalisé lors de la même période l’an dernier. Le résultat par action est de zéro cent pour le trimestre clos le 30 septembre, comparativement à un profit de 56 cents par action lors du troisième trimestre de l’an dernier. Les revenus ont totalisé 5,96 milliards $, en baisse par rapport à ceux de 8,74 milliards $ du même trimestre un an plus tôt.
  • Colgate-Palmolive (CL, 79,08 $US) a vu ses ventes augmenter solidement au troisième trimestre, grâce notamment à la demande pour ses produits d’hygiène et d’entretien ménager liés à la protection contre le coronavirus. Le chiffre d’affaires global a grimpé de 5,5 % à 4,15 milliards de dollars de juillet à septembre, selon un communiqué publié vendredi. Le bénéfice par action ajusté des éléments exceptionnels, référence en Amérique du Nord, a dépassé les attentes pour s’établir à 0,79 dollar contre 0,71 un an avant. 
  • La pétrolière américaine Chevron (CVX, 68,80 $US), affectée par la chute des cours du brut et de ses marges depuis le début de la pandémie, a essuyé une perte nette de 207 millions de dollars au troisième trimestre. Elle avait gagné 2,6 milliards de dollars sur la même période l’an dernier. La consommation d’or noir a de fait nettement reculé depuis la propagation de la COVID-19 à grande échelle du nouveau coronavirus et des mesures de restriction qui l’ont accompagnée.
  • Le Groupe SNC-Lavalin (SNC, 20,67$) a déclaré une perte de 85,1 millions $ au cours de son dernier trimestre, comparativement à un bénéfice de 2,76 milliards $ il y a un an, alors que ses résultats avaient été stimulés par la vente d’une participation de 10,01% dans l’autoroute 407. La société indique que la perte s’est élevée à 48 cents par action diluée pour le trimestre clos le 30 septembre, comparativement à un bénéfice de 15,70 $ par action diluée il y a un an.

 

 

 

À surveiller

 

Apple (AAPL, 115,32$US): la société étonne encore. La fin d'exercice d'Apple s'est avérée plus positive que l'anticipaient les analystes. L'entreprise de Cupertino a dévoilé des revenus de 64,7 milliards $US, 2% au-dessus de ce qui était prévu, avec un bénéfice par action de 0,73$US qui se situe 0,03$US au-delà du consensus. La croissance dans les deux chiffres des ventes de Mac, de tablettes et des services associés ont évidemment aidé, tandis que celles du iPhone 12 et de ses nouvelles variantes ne se feront sentir qu'au trimestre prochain.

 

Amazon (AMZN, 3211,04$US): l'accélération s'essouffle, mais les clients Prime sont fidèles au poste. La croissance des revenus d'Amazon durant les deux trimestres précédents n'a pas pu être reproduite avec le même niveau ces trois derniers mois, mais une hausse du chiffre d'affaires de 37% par rapport au même trimestre l'an dernier demeure tout à fait acceptable pour ce qui est quand même le leader du commerce électronique en Amérique du Nord. 

 

Shopify (SHOP, TSX: 1296,41$, NYSE: 977,00$US): des résultats impeccables n'empêchent pas le titre de trébucher. Les revenus de Shopify ont continué de grimper au dernier trimestre, surfant sur le virage numérique de bien des entreprises nord-américaines, mais aussi sur la conversion de clients qui étaient jusqu'ici abonnés à l'essai gratuit. C'est un détail important: Shopify aurait pu perdre ces clients, mais s'en sort avec une croissance de 47%, ce qui a surpris plus d'un analyste.

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