
(Photo: 123RF)
Que faire avec les titres d'Innergex Énergies renouvelables, Guru et Alimentation Couche-Tard? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée par les analystes.
Innergex Énergies renouvelables (INE, 14,78$): Une attribution de 102 Mw de la part d'Hydro-Québec
La centrale éolienne Mesgi'g Ugju opérée par Innergex a remporté un appel d’offres d’Hydro-Québec pour ajouter 102 Mw à sa production actuelle de 150 Mw.
La compagnie s’attend à ce que le projet d'expansion de la centrale soit opérationnel en 2026 et devrait coûter autour de 277 M$.
Selon Rupert Merer, analyste chez financière Banque Nationale, bien que petite, en comparaison à la capacité totale de production d’Innergex de 3,07 Gw, cette attribution démontre les bénéfices que tire l’entreprise de son expertise et de ses relations avec Hydro-Québec.
L’annonce fait suite à deux autres acquisitions récentes pour Innergex, l’achat d’un portefeuille d’actifs de 60 MW en Ontario et le rachat des 38% de parts restantes dans une centrale éolienne en Idaho, ce qui peut être un signe de ce qui s’en vient pour Innergex selon Rupert Merer.
D’après ses résultats du quatrième trimestre, la compagnie dispose d’un pipeline de développement de 733 MW (696 MW nets) sur des projets de production d’énergie renouvelable et de 605 MWh de stockage à l’étape ou à proximité de la construction.
Elle dispose également d’un pipeline prospectif de 8 701 MW, dont 15 projets totalisant 1 093 MW qui sont à un stade avancé, 14 projets totalisant 3 208 MW qui sont à mi-parcours et 50 projets totalisant 4 400 MW sont à un stade préliminaire.
Innergex a quelques grands projets qui devraient être livrés dans les années à venir, notamment deux installations d'entreposage d'électricité par batteries au Chili connecté à des parcs solaires (425 MWh) cette année et son projet éolien Boswell Springs au Wyoming de 320 MW livrables au T4 2024.
Pour Rupert Merrer, l’appel d’offres est trop petit pour influencer le cours de l’action et maintient donc sa prévision de «surperformance» sur le titre, ainsi que le cours-cible sur un an de 20 $.
Matthieu Hains