L'augmentation de production de l'OPEP en septembre est venue principalement de la reprise des exportations de la Libye et d'une augmentation de celles de l'Irak.
Des discussions fort complexes ont actuellement cours entre l'Irak et le Kurdistan, qui pourraient amener au moins 400 000 barils supplémentaires.
L'offre des pays non membres étant pour l'instant conforme aux attentes, l'excédent de production de l'OPEP devrait, en fin d'année, être de 2 Mb/j. Davantage, si la demande mondiale faiblit, comme le redoutent certains.
Les conséquences
À première vue, le problème ne semble pas si important. L'excédent n'équivaut qu'à 2 % de la demande mondiale.
Les choses se compliquent cependant lorsqu'il s'agit de regarder qui réduira sa production. Historiquement, l'OPEP s'est toujours chargée de l'affaire. Les prix demeurant forts, les pays non membres n'avaient qu'à continuer de produire. Si, comme par le passé, c'est à l'OPEP de réduire, l'effort grimpe à 7 % (2 Mb sur 29,5). C'est plus senti. Surtout, il n'est plus clair que ce soit finalement dans son intérêt.