Pétrole: la tempête


Édition du 08 Novembre 2014

Pétrole: la tempête


Édition du 08 Novembre 2014

«Il faut acheter quand le sang coule dans les rues» aurait apparemment déclaré le baron Nathan Rothschild, au lendemain de la bataille de Waterloo. Serait-ce le moment de suivre la maxime en ce qui concerne le secteur pétrolier ?

Depuis juin, le baril de pétrole est fortement secoué sur les marchés. De 115 $ US, le Brent se négocie aujourd'hui à environ 83 $ US. De 107 $ US, le WTI ne vaut plus que 77 $ US.

Au cours de la même période, le sous-indice pétrole et gaz de la Bourse de Toronto est en baisse de plus de 20 %.

Que se passe-t-il ? La production a trop d'élan et il y a des craintes que l'économie en manque.

Voyons-y plus en détail.

À quoi ça ressemble actuellement

La demande mondiale anticipée par l'OPEP en 2014 est de 91,2 millions de barils par jour (Mb/j), et le cartel doit en fournir 29,5 Mb/j. En septembre, la production de l'OPEP est montée à 30,96 Mb/j, dit Josef Schachter, de Maison Placement Canada. L'organisation produit maintenant près de 1,5 Mb/j de trop, et le marché en a pris note.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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