Pas de choc monétaire en vue
Les marchés haussiers ne meurent jamais de vieillesse, insiste le stratège, mais toujours d’un choc monétaire.
Il donne en exemple la période entre 2003 et 2007 pour appuyer ses propos.
Alors que les lendemains de l’implosion de la bulle internet, le terrorisme, les scandales comptables et le discours déflationniste nourrissaient le pessimisme en 2003, la Bourse américaine a continué de s’apprécier pendant cinq ans, doublant sa valeur.
Le coup de grâce est venu de la Fed américaine qui a fait grimper son taux directeur de 1 à 5,25%, entre l’été de 2004 et celui de 2006.
«(Quand les marchés jouent au yo-yo), rappelez-vous l’histoire des marchés financiers. Les phases haussières pour la Bourse et l’économie ne prennent fin seulement lorsque que la Fed termine son resserrement monétaire, alors que la banque centrale n’a même pas commencé à enlever son soutien», indique l’économiste de Gluskin Sheff et Associés.
Rester en Bourse lui semble une proposition très raisonnable, surtout compte tenu des rendements anémiques que procurent les placements monétaires et de la valeur enflée des obligations.
«La valeur des obligations est tellement étirée qu’une hausse d’à peine 0,30 % des taux suffit pour générer un rendement négatif», conclut-il.
Les actions plus attrayantes que bien d’autres placements