Les actions plus attrayantes que bien d’autres placements
Son ex-employeur, Bank of America Merrill Lynch lui donne raison dans une note de son équipe de stratégie quantitative, publiée le 26 mai.
«La répartition d’actif est un jeu de somme nulle puisque si l’investisseur réduit ses placements en actions parce qu’elles sont chèrement évaluées, il doit investir son capital ailleurs. Or, les rendements espérés des autres classes d’actif ne sont pas plus attrayants», écrit Savita Subramanian, la stratège quantitative.
Les actions devraient produire un rendement annuel moyen de 8%, au cours des dix prochaines années, si l’on se fie aux rendements qu'elles ont procuré dans le passé lorsque l’évaluation du S&P 500 était similaire à celle qui prévaut aujourd’hui, en fonction de neuf ratios différents.
La marge d’erreur accorde une chance de 90% à un rendement qui se situe entre 5 et 12%, précise Mme Subramanian.
Évidemment, M. Rosenberg et Mme Subramanian ne prédisent pas un marché haussier en ligne droite, et encore moins sa performance à court terme. Un accident de parcours ou un choc peuvent survenir en tout temps, comme on l’a vu tant de fois depuis 2009.
Voici les rendements annuels espérés sur 10 ans pour différents placements, en fonction de repères propre à chacun :
Actions/5 à 12 %
Obligations/2 %
Bons du Trésor/ 0 %
Ressources naturelles/3 à 7 %
Immobilier/3 %