Parlons maintenant du marché boursier, brièvement. L'indice américain S&P 500 s'est apprécié de 197 %, de son creux de mars 2009 à aujourd'hui. Il s'agit d'un bon reflet des performances boursières en Amérique du Nord. Là encore, ce marché haussier s'est manifesté au milieu de la crainte, des incertitudes et des prédictions noires.
Or, une économie en reprise dans un climat où l'inflation et les taux d'intérêt sont simultanément bas fournit un contexte idéal à la Bourse. À mon avis, c'est le cas depuis 2009, et surtout depuis 2011, une année de recul pour les actions, alors que la reprise économique était beaucoup plus évidente.
Malgré cela, ils sont nombreux les épargnants qui ont évité la Bourse, en partie parce qu'ils avaient peur et aussi parce qu'ils lisaient et entendaient tant de prédictions de dégringolade, de corrections, de marchés baissiers...
Par exemple, depuis 2010, de nombreux experts estiment qu'il faut éviter le marché boursier américain parce qu'il est trop cher. D'autres prédisent une baisse dramatique dès que les taux d'intérêt grimperont, ce qui serait sur le point de se produire. Ce qu'on répète année après année.