La bulle des mauvaises prédictions


Édition du 11 Octobre 2014

La bulle des mauvaises prédictions


Édition du 11 Octobre 2014

Des noms impressionnants

On retrouvait parmi les signataires de cette lettre des noms comme John Taylor, professeur d'économie à l'Université Stanford, Paul Singer, gestionnaire de fonds de couverture, Seth Klarman, gestionnaire du fonds spéculatif (hedge fund) Baupost Group, et Jim Chanos, fondateur de la firme Kynikos. Ce sont des gens très brillants.

Les malheureux qui ont écouté leurs prédictions et qui ont évité le marché obligataire n'ont pu profiter des 1 000 milliards de dollars américains de rendement que les obligations gouvernementales, seulement aux États-Unis, ont procuré depuis la fin de 2008.

C'est en quelque sorte la facture qu'on pourrait envoyer à tous ces supposés experts pour avoir mal conseillé les investisseurs.

En passant, l'an dernier, au moment où les taux d'intérêt avaient augmenté de façon sensible, plusieurs de ces prétendus experts ont commencé à crier victoire : «Voilà, la hausse tant annoncée est arrivée». Et ils étaient nombreux à croire que ce n'était que le début.

Oups... encore une fois, ils se sont trompés : le marché obligataire a fait mentir la majorité des investisseurs jusqu'ici en 2014, grâce à une performance supérieure aux actions.

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