Et si les humains n'étaient pas faits pour la Bourse...


Édition du 25 Octobre 2014

Et si les humains n'étaient pas faits pour la Bourse...


Édition du 25 Octobre 2014

L'effet destructeur des émotions

Avoir le pouvoir surhumain de sélectionner les meilleurs titres avant tout le monde ne suffit donc pas pour réussir. M. Ritholz postule que notre cerveau n'a pas été fait pour prendre de bonnes décisions dans les marchés financiers. L'évolution l'a conçu d'abord et surtout pour survivre dans des environnements difficiles, chassant les prédateurs, cherchant des aliments, etc. Ce qui est peu utile pour l'investisseur.

De nombreux experts, en particulier ceux qui ont étudié le domaine de l'économie comportementale, utilisent ce genre d'explications. Et c'est fondé. Toutefois, je ne suis pas convaincu que cela soit nécessaire. Il suffit de prendre en considération l'importance des émotions chez l'être humain pour expliquer ses comportements irrationnels. C'est vrai avec un «V» majuscule à la Bourse et aussi dans la plupart des domaines de sa vie.

Pour réussir à la Bourse, les émotions et leur possible effet doivent donc faire partie de la préoccupation quotidienne des investisseurs.

Votre approche et votre système doivent ainsi être conçus spécifiquement pour limiter les dommages de votre partie émotive.

Ce n'est pas facile, j'en conviens. C'est pour cela que j'insiste sur le fait que faire de l'argent en Bourse est si difficile.

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