Photo : Benjamin Nantel
La Banque Laurentienne s'attend à ce que les marges sur ses principaux services financiers de détail demeurent sous pression dans un avenir rapproché, mais elle prévoit que ses revenus continueront de croître, ont affirmé jeudi ses dirigeants.
Le vice-président exécutif et chef de la direction financière de la Laurentienne, Michel Lauzon, a indiqué que le revenu net d'intérêts de la banque avait augmenté à un rythme annuel moyen de 10 pour cent au cours des quatre dernières années, et de 17 pour cent l'an dernier.
À l'occasion d'un forum d'investisseurs auquel prenait également part le président et chef de la direction de la Banque Laurentienne, Réjean Robitaille, M. Lauzon a affirmé que des prêts douteux avaient été faits durant la crise économique et financière, ce qui était chose prévisible.
Il a cependant ajouté que l'"approche prudente" au chapitre de la gestion du risque de la banque, ainsi que ses normes disciplinées de prises fermes, l'avaient empêchée de subir l'impact de la sérieuse détérioration de la qualité du crédit ayant affecté la plupart des institutions financières nord-américaines.
La Banque Laurentienne a dit avoir fait moins de mauvais prêts à la clientèle de ses services de détail l'an dernier, alors que la qualité du crédit aux entreprises s'est améliorée.
Les prêts et les dépôts devraient être la locomotive de la croissance et du revenu net d'intérêts à venir de la banque, même si les marges sur ses services financiers de détail demeureront sous pression dans un avenir rapproché, a indiqué M. Lauzon.
Le cours des actions de la Banque Laurentienne a clôturé jeudi à 50,39 $, en hausse de 39 cents, à la Bourse de Toronto.
