Journal de Montréal : Quebecor accuse la CSN de vouloir enflammer le conflit

Publié le 19/10/2010 à 19:02, mis à jour le 19/10/2010 à 19:02

Journal de Montréal : Quebecor accuse la CSN de vouloir enflammer le conflit

Publié le 19/10/2010 à 19:02, mis à jour le 19/10/2010 à 19:02

Par lesaffaires.com

Dans ces offres, le journal proposait de ne conserver que 52 des 253 employés qui ont été mis en lock-out il y a près de 21 mois. De plus, il exigeait la fermeture du site Web ruefrontenac, auquel travaillent actuellement les syndiqués en lock-out, et empêchait ses employés mis à pied d'aller travailler chez le principal concurrent pendant six mois s'ils se prévalaient des indemnités de départ offertes.

La CSN, qui compte 300 000 membres par le biais de ses syndicats affiliés, sollicite aussi pour ce boycottage les groupes de femmes, les groupes communautaires et le mouvement étudiant, en plus des autres organisations syndicales et du public en général.

"On sait qu'une des tactiques du Journal de Montréal a été de procéder à des distributions massives dans les restaurants à déjeuner, etc. On veut prendre le temps d'expliquer ça, parce qu'il y a plein de bonne foi, plein de monde qui disait 'bien moi, je ne l'achète pas, donc il n'y a rien là'. Mais on sait que ce n'est pas la vente de la copie qui est l'assise des revenus d'une entreprise de presse; c'est d'abord et avant tout la publicité. Donc, on entend faire cette job-là et on va la faire", a prévenu Mme Carbonneau.

Bien que certains appels au boycottage, dans un passé récent, n'aient guère été suivis par la population, Mme Carbonneau fait le pari que cette fois-ci, le public suivra. "Je pense sincèrement, cette fois-ci, qu'il y a un momentum. Il y avait une indignation dans la société québécoise. Il y a une démonstration absolument éloquente de ce que peut faire une entreprise quand elle est confrontée à un rapport de force qui est aussi débalancé que ça", a soutenu Mme Carbonneau.

La CSN relancera également sa campagne auprès du gouvernement Charest afin qu'il précise la portée des dispositions anti-briseurs de grève du Code du travail à l'heure des nouvelles technologies.

Le jugement du tribunal veut que pour être considéré comme un briseur de grève, en vertu du Code du travail, il faut oeuvrer comme travailleur de remplacement dans l'établissement même qui est touché par le conflit de travail.

La CSN veut donc que Québec tienne compte de l'intention du législateur, lorsqu'il a adopté la loi interdisant le recours à des travailleurs de remplacement, en 1977, en l'adaptant aux réalités technologiques d'aujourd'hui qui facilitent le travail à distance.

Avec La Presse Canadienne.

 

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