Mega Brands revient au noir. Photo : Mega Brands
Le fabricant de jouets montréalais Mega Brands a déclaré un bénéfice net de 72,0 millions $ US, ou 1,22 $ US, pour son troisième trimestre terminé le 30 septembre dernier dans la foulée du règlement de tous les litiges avec des membres de la famille Rosen de qui il a acheté la société Rose Art Industries en 2005.
Pour la période correspondante de l'exercice précédent, Mega Brands avait enregistré une perte nette de 122,1 millions $ US, ou 3,34 $ US par action.
Avant le recouvrement du coût d'acquisition et après déduction des frais de litige, le bénéfice net du troisième trimestre de 2009 se serait élevé à 6,9 millions $ US, ou 14 cents US par action.
La perte du troisième trimestre de 2008 avait, quant à elle, été alimentée par une provision avant impôts de 150,0 millions $ US pour dépréciation des écarts d'acquisition et d'autres éléments d'actif.
Le chiffre d'affaires net de Mega Brands pour le troisième trimestre de 2009 a diminué à 118,0 millions $ US en comparaison de 160,9 millions $ US au troisième trimestre de 2008.
Lundi, Mega Brands a annoncé le règlement de tous les litiges en cours avec Lawrence Rosen, Jeffrey Rosen et Sydney Rosen. Selon le règlement, Mega Brands s'est vu accorder un montant au comptant d'approximativement 17,2 millions $. De plus, les Rosen abandonnent toute prétention à des considérations additionnelles qui totalisaient 54,8 millions $.
Les Rosen avaient déposé en 2006 une poursuite, par laquelle ils réclamaient une contrepartie additionnelle et des dommages à la suite de l'acquisition de Rose Art par Mega Brands.
Le règlement prévoit également le retrait par Mega Brands de sa contre-poursuite en dommages de 200 millions $ US contre les Rosen. Mega Brands soutenait en outre que les Rosen avaient retenu de l'information et fait de fausses représentations sur d'importants défauts affectant la gamme de produits Magnetix (de Rose Art), acquise dans le cadre de cette transaction.
Un analyste a expliqué lundi en commentant ce règlement que celui-ci ne fait pas disparaître le principal problème auquel est toujours confrontée Mega Brands, à savoir la méfiance de certains grands détaillants.
