Je sais que cela n’est pas facile, que cela nécessite de se faire plus confiance que ce qu’on est habitué de faire. Mais cet exercice sur soi ne peut être que bénéfique. Une image pour s’en convaincre, donnée par le professeur : après l’effondrement de l’Union soviétique, un haut-dirigeant soviétique qui avait été chargé de la Planification a fait une visite à New York, et s’est étonné auprès de ses hôtes : «Mais qui s’occupe de fournir le pain aux New Yorkais?»; et il est tombé des nues quand il a entendu la réponse : «Eh bien… Personne. Ça se fait tout seul, sans que les autorités n’interviennent». À trop vouloir tout calculer et tout contrôler, les Soviétiques n’avaient réussi qu’à créer une pénurie de pain (on se souvient des longues files d’attente, symbole des pays de l’Est de cette époque)…
Un proverbe chinois dit : «S’éventer avec un éventail ne vaudra jamais le vent qui souffle»…