Succomber, ou pas, à l'offensive FNB?


Édition du 23 Août 2014

Succomber, ou pas, à l'offensive FNB?


Édition du 23 Août 2014

FNB : 4 conseils avant de faire le saut

1. Limiter le nombre d'élus...

L'investisseur autonome fait face à une problématique d'envergure sur le plan de la construction de son portefeuille. Il risque de prime abord de se limiter au marché qu'il connaît le mieux - le nord-américain, par exemple. «Il se prive ainsi d'une exposition internationale, et se voit dans l'obligation de multiplier les achats de titres individuels pour s'exposer à tous les secteurs d'activité du marché canadien», explique M. Gascon. Un FNB permet plutôt d'effectuer une seule transaction pour acheter le marché convoité au complet. «Pour réduire la volatilité du portefeuille, une somme de 50 000 $ pourrait facilement être investie dans 5 ou 6 FNB différents et assurer ainsi une exposition mondiale à faible coût», dit-il. Attention, par contre : il ne faut pas confondre «diversification» et «éparpillement». Certains portefeuilles qu'il a analysés par le passé se composaient de plus de 100 titres de tout acabit...

2. Embrasser la Chine, Taïwan, l'Afrique du Sud, le Brésil et compagnie !

Sylvain Lapointe suggère d'exposer une petite portion du portefeuille aux marchés émergents. «Je crois qu'ils profiteront davantage de la reprise mondiale, et leurs évaluations demeurent moins coûteuses», explique-t-il. Sa préférence ? L'iShares MSCI Emerging Markets Minimum Volatility Index (XMM), dont le RFG est de 0,41 %. Pour s'exposer au marché, les investisseurs peuvent aussi se tourner vers le Vanguard FTSE Emerging Markets Index (VEE) ou le BMO MSCI Marchés émergents (ZEM), dont les ratios des frais de gestion sont de 0,33 % et de 0,45 %, respectivement.

3. Regarder droit devant soi

Le fait de prendre une décision d'investissement sur la base des rendements passés d'un FBN en particulier est une erreur en soi. M. Gascon vous invite plutôt à faire preuve de vision. «Est-ce que la stratégie adoptée par ce FNB vous permettra de dégager des rendements futurs supérieurs à un autre produit ?» demande-t-il. Après tout, ce sont les années à venir qui s'annoncent pleines de promesses !

4. Ne pas se laisser charmer par le premier venu

La multiplication des FNB ne manque pas de charme. Un investisseur peut désormais facilement modifier sa répartition d'actifs en fonction de l'évolution du marché. Par contre, et contrairement à la croyance populaire, les FNB n'éliminent pas le risque de marché. Si la Bourse plante, le FNB associé, aussi bien soit-il, suivra malheureusement la même tangente. «Ces actifs peuvent fluctuer fortement d'une année à l'autre, d'où la nécessité de respecter son profil d'investisseur et d'effectuer une révision périodique du portefeuille», conclut le président de Placements Idema. Conclusion ? Avant de jeter votre dévolu sur un fonds en particulier, assurez-vous d'avoir bien fait vos devoirs !

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Les FNB: plus que des iShares 

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