À surveiller: Nuvei, Stella-Jones et Netflix

Publié le 12/05/2022 à 08:50

À surveiller: Nuvei, Stella-Jones et Netflix

Publié le 12/05/2022 à 08:50

Par Charles Poulin

Stella-Jones (SJ-T, 34,23 $): les revenus grevés par le coût des matériaux

Malgré de solides résultats au premier trimestre, Stella-Jones devra composer avec une hausse du coût des matériaux qui viendra inévitablement grever ses revenus au cours de la prochaine année.

Les revenus du fabricant de poteaux électriques et de traverses de chemin de fer ont atteint 651 M$ au premier trimestre, soit substantiellement plus que ce que prévoyait le marché (589 M$) ainsi que Valeurs mobilières Banque Laurentienne (593 M$). La croissance organique s’est avérée être de 4%, avec un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 88 M$, un peu plus haut que le consensus du marché (84,6 M$), mais en deçà des attentes de la Laurentienne (92,5 M$). Le bénéfice par action, lui, s’est arrêté 0,73 $, plus élevé que la prévision du marché (0,68 $), mais moindre que celle de l’institution financière (0,78 $).

La baisse des marges s’explique par le fait que la montée des coûts des matériaux a dépassé celle des prix de vente, notamment à cause des délais d’ajustement des contrats, explique l’analyste Troy Sun.

Les ventes de poteaux ont connu une croissance organique de 16% en raison d’une forte demande du secteur de l’entretien. Les traverses ont elles aussi connu une montée de 9%, celle-ci entièrement poussée par un ajustement de prix. Le bois pour les résidences, lui, a subi une chute de 20%, mais il faut se rappeler les demandes records pour ce produit l’an dernier. Les produits industriels ont eu aussi baissé de 18%.

La Laurentienne estime que Stella-Jones continue d’apporter du rendement aux actionnaires avec une solide croissance organique du côté des poteaux et traverses de chemin de fer. Une inquiétude persiste pour le bois dédié à la construction de résidences, compte tenu de la volatilité de la demande depuis le début de la pandémie. L’institution financière voit d’un œil positif la volonté de l’entreprise de retourner des capitaux aux actionnaires et croit qu’elle effectuera une acquisition stratégique à court terme.

Malgré ces bonnes notes, la Laurentienne abaisse son cours cible de 48,50 $ à 47 $ en raison de prévisions moins élevées. Elle maintient toutefois sa recommandation d’achat du titre.

 

Netflix (NFLX, 177,66 $ US): cours cible en chute libre

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