
La Banque TD lance un important programme de rachat d'actions. (Photo: 123RF)
Que faire avec les titres de Banque TD, Boralex et Banque Royale ? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Banque TD (TD, 80,37 $): un gros rachat d’actions pourrait soutenir le cours de l’action
Les résultats de la Banque TD pour le 3e trimestre n’allaient pas être très bons et les investisseurs l’avaient pressenti. Le titre qui se négociait à 87 $ au début du mois d’août était tombé à 81,00 $ le jour de l’annonce le 24 août. Il toucha même jusqu’à 79,00 $ le lendemain avant de remonter quelque peu pour clôturer la semaine à 80,37 $.
La direction entend attaquer ce problème en lançant un gros programme de rachat d’actions, explique Gabriel Dechaine, analyste à la Financière Banque Nationale.
Dans la foulée de la crise bancaire déclenchée par la faillite de la Silicon Valley Bank le printemps dernier, l’acquisition qu’elle prévoyait faire de la First Horizon Bank, une banque régionale du sud des États-Unis, a été annulée. La banque s’est alors retrouvée avec une grosse position de capital excédentaire.
Elle entend utiliser ce capital en lançant un nouveau programme de rachat de 90 millions d’actions lorsqu’elle aura complété son programme actuel de 30 millions d’actions, dont 14 millions avaient été achetées en date de la fin du 3e trimestre.
Ces deux programmes totalisent ensemble environ 8,6 milliards $ estime l’analyste de la Financière Banque Nationale. Cela aidera à supporter le titre alors que d’autres facteurs assombrissent quelque peu l’horizon, selon lui. Il maintient la même recommandation, soit Performance égale au secteur, ainsi que le même cours cible de 90,00 $.
Parmi les facteurs pouvant inquiéter les investisseurs, l’analyste cite entre autres la marge nette d’intérêt qui, en excluant le secteur de l’arbitrage, a baissé de 4 points centésimaux comparativement au trimestre précédent. Ce recul est principalement attribuable au recul de la marge nette des opérations américaines qui a chuté de 25 points centésimaux.