Warren Buffett : 10 perles tirées de ses rapports annuels

Publié le 28/02/2014 à 15:02

Warren Buffett : 10 perles tirées de ses rapports annuels

Publié le 28/02/2014 à 15:02

2007 : « Une entreprise réellement extraordinaire doit jouir de douves qui protègeront les excellents rendements de son capital. »

Par douves, M. Buffett entend des barrières à l’entrée très élevées. En revanche, dans le même rapport, M. Buffett écrit que « que la pire sorte d’entreprise est celle qui croît rapidement, qui requiert beaucoup de capital pour alimenter cette croissance et qui ne fait pas ou très peu de profits. Pensez aux sociétés aériennes. »

2006 : « Il ne faut pas oublier l’importance de simplement mettre un pied devant l’autre chaque jour. »

L’empire de Berkshire Hathaway et la majorité des entreprises qui le composent ne se sont pas bâtis rapidement mais avec beaucoup de patience et de discipline.

2005 : « Nous ne sommes pas intéressés à encourir une dette chez Berkshire Hathaway, que ce soit pour des acquisitions ou pour nos besoins d’exploitation. »

M. Buffett n’a jamais utilisé beaucoup de dette pour gonfler ses performances. Il préfère bien dormir que d’assumer les risques associés à l’endettement.

Rapport annuel 2004 : « Concentrez-vous sur les propositions simples. »

Selon M. Buffett, cette maxime s’applique autant aux investissements boursiers qu’aux opérations d’une entreprise. Comme il dit, « si une seule variable est la clé d’une décision et que cette variable a une probabilité de 90 % de se réaliser tel que vous le prévoyez, la probabilité d’un résultat positif est évidemment de 90 %. Mais si 10 variables doivent se matérialiser favorablement pour obtenir un résultat favorable et que chaque variable a une probabilité de succès de 90 %, la probabilité de réussir tombe à seulement 35 %. »

Rapport annuel 2003 : « Qui a jamais lavé une auto de location? »

Par cette question, M. Buffett explique que les actions prises par les dirigeants et administrateurs qui détiennent beaucoup d’actions de l’entreprise qu’ils dirigent seront davantage conformes aux désirs des autres actionnaires de l’entreprise.

Philippe Le Blanc, CFA, MBA

À propos de ce blogue : Philippe Le Blanc est gestionnaire de portefeuille chez COTE 100 et éditeur de la Lettre financière COTE 100. COTE 100 détient des actions de Berkshire Hathaway dans divers portefeuilles sous sa gestion. 

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