Vente d'un titre : la zone grise

Publié le 04/10/2014 à 12:06

Vente d'un titre : la zone grise

Publié le 04/10/2014 à 12:06

Vous devez éviter deux dangers fréquents dans ce genre de situation. Le premier réside dans le fait de vendre une position uniquement parce vous avez engendré un gain. Votre regard doit se diriger vers le futur, soit le gain potentiel à venir par opposition au prix que vous avez payé initialement. Ce danger comporte un nom : l'ancrage (cliquer ici pour visionner un de nos blogues sur le sujet). 

Le deuxième danger réfère à la soudaine montée de confiance en vous qui peut se manifester lorsque les marchés vous donnent raison. On peut facilement développer le réflexe de se dire : ''si mon titre ABC a grimpé rapidement de 20$ à 28$, c'est parce que j'avais raison à propos de mon évaluation''. Ainsi, vous pourriez tout à coup souhaiter détenir plus d'actions, grâce aux doutes qui se sont dissipés suite à la montée du titre. Dans un tel cas, détenir 26% de son portefeuille dans un titre à 14 fois les profits semble logique plus que jamais, même si l'on préférait une pondération de 20% seulement alors qu'il était près de 30% moins cher!

Portez une attention particulière à ce genre de raisonnement, car peu importe notre niveau de connaissance en Bourse, nous pouvons tous en être victimes. Comme bien des investisseurs le disent, il s'avère plus facile de savoir le moment idéal pour acheter que pour vendre. La fameuse zone grise comporte bien des pièges. 

 

Au sujet des auteurs du blogue : Patrick Thénière et Rémy Morel sont analystes financiers et propriétaires de Barrage Capital, une firme montréalaise de gestion d'actifs. www.barragecapital.com 

À propos de ce blogue

Patrick Thénière et Rémy Morel sont associés et gestionnaires de portefeuille chez Barrage Capital, une firme montréalaise de gestion d'actifs. www.barragecapital.com

Les investigateurs financiers

Blogues similaires

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.

Bourse: la Banque Royale fait trembler le marché des actions privilégiées

19/04/2024 | Denis Lalonde

BALADO. La Banque Royale envoie un signal clair qu'elle pourrait racheter toutes ses actions privilégiées.