Vente d'un titre : la zone grise

Publié le 04/10/2014 à 12:06

Vente d'un titre : la zone grise

Publié le 04/10/2014 à 12:06

Lorsque vous procédez à l'achat d'un titre, vous devez définir la proportion qu'il occupera dans votre portefeuille. Vous vous fixez également un prix cible correspondant à la valeur que vous estimez. En toute logique, la vente s'effectuera uniquement lorsque le prix souhaité aura été atteint. Est-ce logique?

Prenons l'exemple d'un titre fictif ABC acquis au coût de 20$. Vous pensez qu'à un ratio cours / bénéfices de 10 fois, vous détenez une opportunité très alléchante. Étant fortement confiant de la qualité de l'entreprise sous-jacente, vous initiez la position à raison de 20% du portefeuille. Vous vous attendez à doubler votre  mise, vous procurant ainsi un rendement de 100%.

Or, le titre grimpe rapidement à 28$, sans l'ajout d'aucune donnée fondamentale par rapport à l'entreprise. Si les autres titres en portefeuille sont demeurés au même niveau, la pondération de ABC s'élève maintenant à près de 26%. Dans de telles circonstances, une question doit être soulevée : est-il logique de détenir un titre à raison de 26% du portefeuille alors qu'il est 40% plus cher qu'avant? Si vous acceptez d'emblée la nouvelle situation, alors posons la question autrement : n'aurait-il pas été logique de détenir davantage de ce titre alors qu'il se transigeait à un meilleur prix?

À propos de ce blogue

Patrick Thénière et Rémy Morel sont associés et gestionnaires de portefeuille chez Barrage Capital, une firme montréalaise de gestion d'actifs. www.barragecapital.com

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