Immobilier : le gouvernement devrait-il intervenir?

Publié le 06/04/2012 à 12:34, mis à jour le 06/04/2012 à 12:55

Immobilier : le gouvernement devrait-il intervenir?

Publié le 06/04/2012 à 12:34, mis à jour le 06/04/2012 à 12:55

Sans la SCHL, beaucoup de gens ne se qualifieraient plus pour acheter une maison ou un immeuble commercial. La loi sur les banques canadiennes oblige ces dernières à exiger un minimum de 20% de mise de fonds.  Pourquoi 20%, alors que la SCHL se sent confortable avec beaucoup moins? L'esprit de la loi exprime le fait qu'une telle marge réduit le risque à un niveau raisonnable. Si exiger seulement 5% de mise de fonds ne constituait pas un risque déraisonnable, l'assurance deviendrait inutile. 

Personnellement, nous pensons que 25% s'avère un minimum. Un couple ayant économisé un tel montant aura déjà acquis la discipline nécessaire pour s'assurer de couvrir les dépenses relatives à l'entretien d'une maison. En outre, accumuler une bonne mise de fonds force les gens à demeurer raisonnables dans leurs choix, en s'offrant une maison àl'intérieur des limites de leurs moyens financiers. 

Bien sûr, les prix ont fortement augmenté ces dernières années, rendant l'accumulation de cette mise de fonds difficile à atteindre. Toutefois, sans l'intervention du gouvernement, le prix des maisons aurait probablement connu une appréciation bien plus modeste, ce qui aurait grandement aidé les acheteurs d'aujourd'hui. 

Une mise de fonds de 25%, est-ce trop? Qu'en pensez-vous?

 

À propos de ce blogue

Patrick Thénière et Rémy Morel sont associés et gestionnaires de portefeuille chez Barrage Capital, une firme montréalaise de gestion d'actifs. www.barragecapital.com

Les investigateurs financiers

Blogues similaires

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.

Bourse: Meta Platforms victime de son succès

26/04/2024 | Denis Lalonde

BALADO. À son niveau actuel, le titre de Meta Platforms est intéressant, estime François Rochon, de Giverny Capital.