Un peu trop d'optimisme selon Goldman Sachs
D’ailleurs, dans une note à ses clients publiée aujourd’hui. David Kiston, stratège de Goldman Sachs, a prévenu que les investisseurs ont terminé l’année 2014 sur une note un peu trop optimiste à court terme, s’il se fie à un indicateur interne.
Le niveau d’optimisme a atteint un niveau record 100 suggérant que le S&P 500 est vulnérable à une baisse d’au moins 3%, au cours des six semaines suivantes.
Source : Business Insider
Le cours-cible de 2100 de Goldman Sachs, pour la fin de 2015, est l’un des plus prudent de Wall-Street, pour un rendement potentiel de 3,9% prévu cette année.
Avec un peu de recul toutefois, il est difficile d’imaginer que d’autres marchés que les États-Unis puissent prendre la relève l’an prochain, surtout en fonction du risque que l’investisseur assume.
Il est en effet probable que les Bourses de l’Europe et des marchés émergents rebondissent en réaction aux nouvelles mesures de détente monétaire par les banques centrales de l’Europe, du Japon et de la Chine, mais en terme de risque-rendement, les États-Unis devraient encore se distinguer.
La chute du prix de l’essence, en même temps que le marché du travail s’améliore, devrait stimuler les dépenses des ménages et accélérer leur rythme de croissance de 2,2% qu’il a été depuis 2009, à 2,9% en 2015. Ce serait le meilleur taux depuis 2006, prévoit Mark Zandi, économiste, de Moody’s Analystics.
Écouter les entreprises au lieu des marchés