
L'attente est faite d'espoirs, qui sont souvent récompensés. Photo: DR
BLOGUE. De quoi dépend surtout le succès? D'un millier de facteurs, me direz-vous peut-être, et l'un d'eux ne compte pas vraiment plus que les autres a priori. Mais en êtes-vous si persuadé que ça?
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Et si le succès dépendait d'une poignée de facteurs seulement, et surtout de quelques-uns? Un exemple, comme ça : disons que le succès dépend beaucoup… des autres! Qu'en pensez-vous? Quant à moi, je songe à la communauté des scientifiques, dont les avancées découlent avant tout de l'échange de savoirs entre les uns et les autres. Un fait difficilement contestable, au regard du nombre impressionnant de sites Web où les scientifiques échangent gratuitement leurs white papers, c'est-à-dire leurs études, en se disant que le fait de donner aux autres le fruit de son travail est à moyen et long terme plus payant que l'autarcie.
Cet argument vous a-t-il convaincu? Je l'espère. Pourtant – et là, je vais me tirer une balle dans le pied devant vous –, ce n'est pas toujours vrai. En effet, il semble qu'il y ait une communauté de scientifiques que ne joue guère le jeu, celle des biologistes. Ceux-ci, moins que les autres, sont disposés à partager leurs trouvailles avec les autres.
C'est du moins ce qu'ont constaté deux d'entre eux, Vahan Simonyan, un bioinformaticien de la Food and Drug Administration (FDA) américaine, et Raja Mazumder, un professeur de biochimie et de biologie moléculaire de l'Université George-Washington (États-Unis). Les deux en ont parlé à Atin Basuchoudhary, un professeur d'économie de l'Institut militaire de Virginie (États-Unis), ce qui a déclenché leur envie de résoudre ensemble ce mystère.