Tout cela pour vous dire qu'il n'y a pas vraiment de problème particulier concernant le Canada. Le Canada est le Canada, à un petit détail près. En effet, le secteur immobilier est le seul à ne pas avoir retrouvé ce qu'on pourrait appeler la normale.
Maintenant que la bulle des ressources est crevée, la croissance de notre économie ralentira à court terme, c'est certain. À plus long terme, la dégringolade de notre devise aidera nos exportateurs, mais il faudra du temps avant que l'économie ne le ressente.
L'inconnu, ce sont les conséquences du ralentissement sur l'immobilier. Une chose est sûre : il serait surprenant que ce secteur soit épargné. En effet, les prix immobiliers les plus élevés se trouvent dans l'ouest du pays. Or, cette région sera la plus frappée de toutes par les malheurs des ressources, en particulier ceux du pétrole.
Je ne serais pas surpris qu'on assiste à partir de cette année au dégonflement des prix de l'immobilier résidentiel déclenché par l'implosion pétrolière.