7 clés pour suivre le prix des matières premières en 2012

Publié le 17/12/2011 à 00:00

7 clés pour suivre le prix des matières premières en 2012

Publié le 17/12/2011 à 00:00

Par S.D.

David Abramson, directeur à Montréal pour BCA Research, leader mondial en stratégie d'investissement, avance un scénario «raisonnablement optimiste» quant aux prix des matières premières en 2012 : «Le portrait ne sera pas rose, mais il devrait s'améliorer d'ici la fin de l'année». Cette prévision repose sur trois facteurs de stress macroéconomique... et il sera remis en cause si quatre risques de pertes extrêmes se concrétisent.

Trois facteurs de stress

L'économie américaine : Les entreprises y sont en bonne posture, l'immobilier ne peut pas descendre plus bas et les banques se sont recapitalisées. «Les grandes ondes de choc qui ont déstabilisé les États-Unis se sont résorbées», affirme M. Abramson, qui envisage une croissance de l'ordre de 2 %.

L'atterrissage de l'économie chinoise : C'est en Chine qu'il est le plus difficile de faire des prévisions, entre autres en raison de l'opacité du système. Cela étant, M. Abramson croit que le géant chinois abandonnera sa politique anti-inflationniste en 2012 et assouplira sa politique monétaire : réduction des réserves ; baisse des taux d'intérêt et reprise des dépenses d'infrastructures. Il prédit un «atterrissage en douceur», donc une croissance de 8 à 9 %.

Le sauvetage de l'Union européenne : Tout ce qui peut mener vers une union fiscale serait positif, car ensemble, les pays de la zone euro affichent un déficit et une dette moins élevés que ceux des États-Unis. David Abramson s'attend toutefois à une stagnation en Europe ; compte tenu de la situation actuelle, ce serait plutôt une bonne nouvelle, commente-t-il.

Quatre risques de pertes extrêmes

Un éclatement de la zone euro : Si l'un des pays membres se retire de la zone euro, l'inquiétude sur le marché financier pourrait déclencher une forte chute de la monnaie européenne (jusqu'à 40 %). Une hausse marquée du dollar américain (25 %) s'ensuivrait, et cela serait néfaste pour le prix des matières premières.

Une crise géopolitique dans le golfe Persique : Le prix du baril de pétrole pourrait augmenter de 50 $ US. Un coup dur pour le prix des actions des sociétés minières, qui verraient leurs coûts de production, déjà élevés, grimper davantage.

L'éclatement de la bulle immobilière en Chine : Si la dépréciation dépasse 20 %, la santé financière des banques chinoises sera touchée.

La crise politique américaine : Si le marché perd confiance en la capacité des dirigeants politiques à aller au-delà de leurs manoeuvres partisanes, on pourrait assister à une fuite de capitaux, ce qui créerait une sérieuse débâcle pour le marché obligataire aux États-Unis et pourrait provoquer une récession «en W».

À la une

Bourse: Wall Street termine en hausse, le Nasdaq à un record

Mis à jour à 16:51 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a quant à elle terminé dans le rouge.

Bourse: les gagnants et les perdants du 14 mai

Mis à jour à 17:32 | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.

À surveiller: Premium Brands Holding, Wesdome et GDI

Mis à jour à 11:14 | Catherine Charron

Que faire avec les titres de Premium Brands Holding, Wesdome et GDI? Voici des recommandations d'analystes.