Le fait qu'environ 70 % des recettes d'Avatar proviennent des écrans 3D vient redorer l'image d'IMAX. Photo : DR

Avatar donne un solide coup de pouce au box-office et confirme la popularité des films 3D. Les ontariennes Cineplex et IMAX ne peuvent que s'en réjouir.

La popularité foudroyante de la superproduction lancée le 18 décembre s'est traduite par d'impressionnantes recettes dans le monde : 1,844 milliard de dollars américains après deux mois seulement. Avatar est devenu, le 25 janvier, le film le plus payant de l'histoire, dépassant Titanic, également produit par James Cameron. Titanic avait dû patienter plusieurs mois avant de franchir le cap du milliard de dollar de recettes.

Le fait qu'environ 70 % des recettes d'Avatar proviennent des écrans 3D vient redorer l'image d'IMAX.

" Cela confirme l'appétit pour le 3D et justifie les investissements dans les systèmes de projection numérique et les écrans 3D ", explique Adam Shine, analyste à la Financière Banque Nationale.

Surtout qu'Avatar est l'un des premiers films non animés réalisés en 3D, ce qui confère plus de crédibilité à la technologie, dit Turan Quettawala, de Scotia Capitaux. Le titre d'IMAX en a profité : il vaut maintenant 14 $, plus du double qu'au printemps dernier (6 $).

Quant à la chaîne de cinéma canadienne Cineplex Galaxy, l'effet Avatar a amené plusieurs analystes à hausser leurs prévisions de bénéfice pour la fin de 2009 et le début de 2010. Ils voient maintenant le titre à 19,50 $ dans un an, ce qui représente un gain potentiel de 8,3 % sur le cours actuel de 18,05 $.

La chance sourit cependant moins au développeur de jeux vidéo Ubisoft. Le 13 janvier, l'entreprise française a réduit de 17 % ses prévisions de revenus pour son exercice qui se terminera fin mars, notamment en raison des ventes décevantes de son jeu Avatar lancé le 1er décembre dernier.

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