Contrats informatiques: aucun risque de collusion, affirme le CSPQ

Publié le 31/01/2013 à 06:23, mis à jour le 16/10/2013 à 16:15

Contrats informatiques: aucun risque de collusion, affirme le CSPQ

Publié le 31/01/2013 à 06:23, mis à jour le 16/10/2013 à 16:15

Par La Presse Canadienne

Le président-directeur général du Centre de services partagés du Québec (CSPQ), Jean-Marie Lévesque, a déclaré mercredi qu'il ne constate aucun risque de collusion dans l'octroi de contrats informatiques.

M. Lévesque répondait à la question d'un député libéral, tandis qu'il était entendu par une commission parlementaire mandatée à la suite d'un rapport du vérificateur général.

Le document déposé en novembre relève des lacunes dans la gestion des services informatiques confiés à des sous-traitants.

Lisez notre entrevue avec Serge Godin, du Groupe CGI

Questionné sur le fait qu'un seul soumissionnaire avait offert ses services au CSPQ dans certains cas examinés, M. Lévesque s'est montré confiant que les règles de la concurrence ont été respectées.

Dans son rapport, le vérificateur général intérimaire Michel Samson avait examiné 38 contrats octroyés par le CSPQ, la Régie des rentes du Québec (RRQ), Revenu Québec et le Secrétariat du Conseil du trésor, en 2009-10 et 2010-11, qui totalisent 271 millions $.

Dans le cas de 17 de ces contrats, un seul soumissionnaire avait été déclaré conforme.

Le rapport révélait aussi que trois entreprises se sont partagé 46% du total de 1 G$ de contrats octroyés par tous les ministères et organismes.

Au député Henri-François Gautrin qui s'inquiétait des risques de collusion, M. Lévesque a soutenu que les taux proposés par les sous-traitants n'excèdent pas les estimations du CSPQ.

«J'ai toujours travaillé à créer une émulation, a-t-il dit. Dans le monde de ce que je vois, à date, il y a une saine émulation. S'il y avait une collusion, il y aurait des techniques, on le verrait dans le taux, le taux bougerait, ça monterait.»

Le prix, un élément déterminant

À la une

Table éditoriale avec le PDG de Northvolt: des batteries «made in Québec» avec du contenu d'ailleurs

En table éditoriale avec «Les Affaires», Paolo Cerruti affirme qu'il faudra être patient.

Pierre Fitzgibbon: «Dans la filière batterie, on est rendu trop loin pour reculer»

Édition du 08 Mai 2024 | Les Affaires

Le superministre a rencontré «Les Affaires» en table éditoriale afin de préciser sa vision de la filière batterie.

Filière batterie: le beau (gros) risque

Édition du 08 Mai 2024 | Dominique Talbot

Avec l’arrivée des géants de la batterie, Bécancour est au cœur du plus grand projet économique au Québec.