Pourquoi une iintervention aussi haut placée? Parce que le gouvernement allemand a déjà publiquement fait savoir qu’il ne voyait pas d’un bon œil l’acquisition de la filiale allemande de General Motors par le duo canado-russe. Et parce que plusieurs rivaux se bousculent pour supplanter celui-ci, dont l’Italien Fiat, le Chinois BAIC et le fonds d’investissement belge RHJ International.
À la fin de mai, le consortium constitué par Magna et la banque d'épargne russe Sberbank a convenu avec GM de l'acquisition de 55% du capital d'Opel. Les dirigeants russes souhaitent, entre autres, recourir au savoir-faire du constructeur automobile allemand pour moderniser l'industrie automobile russe. Mais les négociations avec GM semblent complexe, au point de retarder la signature définitive du contrat, prévue ces jours-ci.
Avec RIA Novosti.