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La vente de la société d'ingénierie BPR à la californienne Tetra Tech ne risque pas d'entraîner de réductions de personnel. Même qu'au contraire, la direction prévoit la création d'un millier de nouveaux emplois d'ici 2013,
C'est l'étonnante révélation que Pierre Lavallée, président et chef de la direction de BPR, a faite à LesAffaires.com ce matin, en lendemain de l'annonce que l'entreprise québécoise passait aux mains d'intérêts américains. Les détails de cette transaction n'ont pas été divulgués.
Selon la direction, le fait que BPR soit maintenant propriété américaine, entraînera une croissance telle de ses activités, qu'un millier de nouveaux emplois, dans le domaine de l'ingénierie pour la plupart, devront être créés au cours des prochaines années.
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Fondée il y a une cinquantaine d'année, l'entreprise compte actuellement 1600 employés dans différents bureaux répartis au Québec. Elle a été avalée par une entreprise, Tetra Tech, qui en compte 12 000, dont maintenant 3 500 au Canada.
Le couperet sur la division nucléaire?
Selon M. Lavallée, seule la division nucléaire pourrait souffrir de cette transaction, étant donné l'expertise que Tetra Tech possède déjà dans le domaine. Le nombre d'emplois en danger dans ce domaine n'a pas été précisé.
«BPR est en excellente santé financière et n'a cessé de croître depuis les cinq dernières années, précisait hier Pierre Lavallée, dans le communiqué de l'entreprise. Si nous voulions poursuivre notre développement, nous devions réinventer le modèle d'affaires.»
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Alors que Tetra Tech parlait clairement d'acquisition de l'entreprise québécoise, hier, le communiqué de BPR parlait, lui, de «partenariat stratégique». Au point où des employés de l'entreprise ont dû s'en remettre à la lecture du courrier américain pour connaître l'étendue réelle de ce supposé «partenariat».
Cette transaction est la troisième de Tetra en terre canadienne, après celle de EBA Engineering Consultants en août 2010 et celle de Wardrop Engineering en janvier 2009. Elle s'attend à ce que le quart des revenus de l'entreprise, durant la prochaine année, proviennent de ses activités «internationales».
