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Impatiente d'augmenter son dividende depuis plusieurs mois, la Banque Nationale (Tor., NA) a bon espoir de faire une annonce à ce sujet dès cet automne, ou à tout le moins pendant l'hiver.
« C'est actuellement notre priorité numéro un », a reconnu jeudi Patricia Curadeau-Grou, chef des finances de l'institution montréalaise, au cours d'un entretien téléphonique.
La Banque Nationale a effectué de nouvelles projections mathématiques qui laissent croire qu'elle sera en mesure d'absorber assez facilement le resserrement prochain des exigences internationales en matière de capitalisation des institutions financières.
Selon ces calculs, le ratio de fonds propres de première catégorie de la Banque Nationale, qui était de 13 pour cent au 31 juillet, diminuerait de 2,5 points de pourcentage, à terme, en vertu des nouvelles règles. L'institution s'attend toutefois à atténuer, voire éliminer, cet impact négatif en faisant croître sa rentabilité.
Les instances internationales doivent se réunir en novembre à Séoul pour finaliser les futures règles. Ce n'est donc qu'au moment de la publication des résultats du quatrième trimestre de la Banque Nationale, au début décembre, qu'on en saura davantage sur une éventuelle hausse du dividende, attendue avec impatience par les actionnaires.
Au cours d'une téléconférence avec les analystes, jeudi, le président et chef de la direction de la Banque Nationale, Louis Vachon, a fait remarquer qu'en dépit d'un troisième trimestre difficile, marqué par de mauvaises conditions sur les marchés financiers, les sommes que l'institution a versées sous forme de dividendes n'avaient représenté qu'une partie relativement modeste de ses profits.
