BP se retire un peu plus de Russie

Publié le 11/12/2009 à 16:12

BP se retire un peu plus de Russie

Publié le 11/12/2009 à 16:12

Par Olivier Schmouker

BP n'a plus de participation dans l'oléoduc CPC. Photo : Bloomberg.

British Petroleum ( BP) a vendu au holding russe Lukoil ses 46% de leur coentreprise Lukarco, au Kazakhstan, pour 1,6 milliard de dollars américains.

Du coup, BP n'a plus de participation dans l'oléoduc Caspian Pipeline Consortium (CPC) qui achemine le pétrole de la mer caspienne jusqu'au port russe de Novorossiysk, ni dans le gisement pétrolier Tengiz, à proximité de la mer caspienne.

À l’origine, Lukarco était une coentreprise formée en 1997 par Lukoil et l'ancienne compagnie américaine Arco rachetée en 2000 par BP. Lukarco a, entre autres, un intérêt de 5% dans TengizChevroil (TCO) qui produit du pétrole depuis le champ de Tengiz, et un intérêt de 12,5% dans CPC.

En avril dernier, BP a vendu sa part de 49,9% dans Kazakhstan Pipeline Venture (KPV) qui possède une part de 1,75% dans CPC, à l'entreprise d'état kazakhe KazMunaiGaz pour 250 millions de dollars américains.

L’an dernier, BP a dû renoncer à son investissement de 7 milliards de dollars américains dans la coentreprise BP-TNK, après de fortes pressions des partenaires russes de TNK. Le directeur général Robert Dudley et son équipe ont dû plier bagage après des mois de bras de fer juridique, les services d’immigration russes affirmant que leurs contrats de travail étaient expirés!

Avec AFP.

PLUS : Les déboires de BP en Russie

DOSSIER : Amers baisers de Russie 

À la une

David's Tea fait état d'un exercice fiscal difficile pour 2023

Mis à jour à 15:23 | Matthieu Hains

Ses ventes aux États-Unis ont baissé de 42,5% comparé à l’exercice 2022.

Des «objets incendiaires» sous de la machinerie sur le site de Northvolt

Mis à jour à 15:27 | La Presse Canadienne

Le chantier de Northvolt «est sur pause», mais il pourrait reprendre d'ici quelques «heures», selon un dirigeant.

Le resserrement quantitatif est plus important que prévu pour les marchés

EXPERT INVITÉ. Les investisseurs craignent que le resserrement quantitatif ait un effet significatif sur les marchés.