L'ÉTS réinvente le campus urbain


Édition du 22 Février 2014

L'ÉTS réinvente le campus urbain


Édition du 22 Février 2014

Un taux d'occupation élevé

L'ÉTS, qui fête son 40e anniversaire cette année, compte maintenant 1 300 places en résidences universitaires, dans quatre bâtiments. Inaugurée en 2008, la phase III, rue Notre-Dame, possède un espace vert sur le toit, avec barbecues. Ses occupants n'ont qu'à se rendre au rez-de-chaussée, occupé par un supermarché Metro, pour acheter leurs victuailles. Les phases I et II des résidences étudiantes se trouvent au sud du campus, près de la rue Ottawa.

Grâce au flux financier positif généré par les résidences étudiantes, l'ÉTS érige sa MDE sans subvention. «Puisque notre école fonctionne à plein régime trois sessions par année, nos résidences obtiennent un taux d'occupation extrêmement élevé», dit M. Catoir. Leur succès s'explique aussi par leur flexibilité. Les locataires peuvent rompre leur bail à tout moment pour effectuer l'un des trois stages obligatoires de leur formation. L'ÉTS leur garantit un logement à leur retour.

Toujours dans l'esprit du QI, le Planétarium Dow, légué à l'ÉTS par la Ville de Montréal en avril 2013, se métamorphosera en plateforme de créativité, au coût de 5 millions de dollars. Cette plateforme abolira les murs des salles de réunion pour encourager l'innovation. «On encadra le processus créatif pour faire évoluer une idée immature vers la maturité», dit Mickaël Gardoni, professeur au Département de génie de la production automatisée et l'un des concepteurs du projet.

Si la zone ouest du campus a une vocation académique, la zone à l'est de la rue Peel sert à créer des maillages avec l'industrie. Depuis 2012, un ancien bâtiment de la brasserie Dow, restauré pour 20 M$, abrite le Carrefour d'innovation INGO. Dans cet immeuble de 65 000 pi2, les locataires sont des entreprises innovantes qui bénéficient de la proximité des chercheurs, des étudiants et des laboratoires de l'ÉTS. «On ne loue pas à n'importe qui ni à taux préférentiel. Les entreprises ont l'obligation de travailler avec nous», explique Sabin Boily, directeur de l'innovation et des relations avec l'industrie. INGO phase I connaît un succès dépassant les attentes. «D'ici quelques semaines, il ne restera qu'un seul étage à louer», dit M. Boily.

Ce qui est de bon augure pour la phase II, qui verra le jour à une date encore indéterminée dans le bâtiment qui abritait les cuves de fermentation. Cet immeuble, dont on préservera la façade, sera démoli puis reconstruit pour y aménager 150 000 pi2 de lofts industriels. Suivra la phase III, angle Peel et Notre-Dame, où gît un entrepôt vétuste. «On y érigera une tour d'une hauteur importante», affirme M. Boily.

L'ÉTS possède déjà son incubateur d'entreprises, avec le Centech, rue Montfort. Ses locaux sont si populaires qu'ils ont été réaménagés récemment pour accommoder sept nouvelles entreprises.

L'ÉTS possède actuellement un parc immobilier d'approximativement 1,3 million de pieds carrés. À maturité, le campus en comptera 2 millions. Depuis quelques années, les investissements immobiliers se font à un rythme de 25 M$ par année.

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