Le président et chef de la direction de Vidéotron Robert Dépatie. Photo : lesaffaires.com
En lançant son nouveau service de télévision web, Vidéotron mise sur le fait qu'Illico web pourrait devenir une nouvelle source de revenus pour l’entreprise.
C’est ce qu’a indiqué le président et chef de la direction de Vidéotron, Robert Dépatie, en marge de la conférence de presse annonçant l’arrivée d’illicoweb.tv.
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VIDÉO : Robert Dépatie répond à nos questions
Pour l’instant, la nouvelle plateforme sera disponible gratuitement et en exclusivité aux clients de Vidéotron qui sont abonnés à la fois au service de télévision numérique et Internet de la compagnie. Mais il n’est pas exclu qu’illicoweb.tv devienne un service distinct que les clients pourront acheter sans s’abonner à la télévision numérique.
« Peut-être, a répondu M. Dépatie à nos questions sur le sujet. Pour l’instant, ce n’est pas dans nos plans, mais nous pourrions l’évaluer d’ici quelques années. »
La formule actuelle prévoit également des espaces publicitaires, qui pourront être utilisés à la fois par Vidéotron et ses partenaires, fournisseurs de contenus. Selon M. Dépatie, il était important pour Vidéotron de leur « dérouler le tapis rouge » afin que chacun puisse y personnaliser les espaces de ses chaînes, ce qui inclut la vente de publicités dont les revenus seront partagés.
Parmi les partenaires, on compte déjà la Société Radio-Canada, le Groupe TVA, Astral Media, Galaxie, Météo Média, TFO, TV5 et VOX, qui offriront plusieurs chaînes télévisées ou d’autres sources de contenus audiovisuels.
Vidéotron pourrait ajouter d’autres chaînes de télévision à son offre prochainement, puisque des négociations sont toujours en cours avec des réseaux anglophones d’envergure nationale.
Le fonctionnement d’illicoweb.tv garantit également le système de redevances pour la télévision spécialisée – et bientôt pour les généralistes, à l’exclusion de Radio-Canada – puisqu’il faut d’abord être abonné à la télévision numérique pour avoir ensuite accès aux mêmes réseaux sur Internet.
Cette plate-forme, qui ressemble beaucoup à celle que Rogers a lancé en décembre dernier, ne constitue pas cependant une réponse à tou.tv, que Radio-Canada a lancé plus tôt cette année.
