Bombardier: un bon pari de la Caisse de dépôt

Publié le 04/10/2015 à 11:03

Bombardier: un bon pari de la Caisse de dépôt

Publié le 04/10/2015 à 11:03

C’est l’équivalent de Nokia en Finlande (avant ses récents déboires).

De GM, dans ses belles années, à Detroit et les environs.

Ou de Renault, en France.

Ici, Bombardier(Tor., BBD.B) occupe une immense place, et pas juste en fonction du nombre de gens qui y travaillent et de sa galaxie de sous traitants.

L’entreprise est devenue un symbole de notre capacité à nous faire valoir sur la scène mondiale.

Bref, une fierté et un imaginaire. Oui, nous sommes capables.

Il ne faudrait donc surtout pas qu’il lui arrive malheur.

L’entreprise a pris une si grande place au Québec qu’on ne peut imaginer ce qu’il adviendrait si elle finissait par flancher. Mais les derniers mois ne lui ont pas été favorables.

En Bourse, son action a tout juste évité d’être reléguée au triste rang des penny stocks (moins de 1 $) cet été, avant de légèrement rebondir. Mais plein de questions l’assaillent et beaucoup se demandent combien de temps Bombardier pourra tenir avant de succomber face aux carnivores qui tournent autour.

Arrive la Caisse de dépôt.

Compte tenu de la dernière ronde de financement, l’hiver dernier, elle détient environ 3 % de son capital, ce qui en fait un des plus importants actionnaires. C’est à la fois inquiétant et rassurant.

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