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BLOGUE. L'Allemagne doit gagner la Coupe du monde de soccer. C'est ce qu'affirme l'économiste Hein Schotsman de ABN Amro.

Son raisonnement: l'économie mondiale a besoin de toute l'aide possible en ce moment. Et l'Allemagne étant une des économies les plus en santé qui, en plus affiche un surplus commercial, une victoire au Mondial aurait pour effet d'élever le niveau de bonheur collectif et, du même coup, l'optimisme et le désir de consommer. Ce qui augmenterait les importations allemandes et profiterait aux autres économies.

Il n'y a qu'à voir les sourires affichés sur les visages de tous les Montréalais aujourd'hui pour reconnaître qu'une victoire sportive a un effet "euphorisant" sur la population. Et certainement sur la consommation. De là à dire qu'on peut en tirer un effet domino sur l'économie mondiale, disons que c'est un peu fort. Malgré tout, j'aime bien ces économistes qui sont capables de mêler la vie et l'économie. Après tout, l'homme - et la femme- sont des êtres économiques. Nos comportements dans notre vie personnelle peuvent très souvent s'expliquer par des théories économiques. Le champion en ce domaine est le Britannique Tim Harford, auteur de plusieurs livres et chroniqueur au Financial Times de Londres. Sa chronique, Dear Economist, se situe à mi-chemin entre le courrier du coeur et la rubrique économique.

Je vous avoue que la victoire du CH et cet article sur le Mondial me font le plus grand bien et me donnent une excuse pour prendre une pause de la couverture du monde des affaires. La vague ininterrompue de scandales et manquements à l'éthique me donnent le sentiment de vivre au beau milieu de Sodome et Gomorrhe et je désespère de trouver un homme juste qui nous donnerait raison de sauver la ville.

Lisez ici ma chronique précédente.