Sylvie Chagnon : réussir le saut du privé au public

Offert par Les Affaires


Édition du 08 Novembre 2014

Sylvie Chagnon : réussir le saut du privé au public

Offert par Les Affaires


Édition du 08 Novembre 2014

Cette détermination professionnelle n’est pas étrangère à son passé olympien de handballeuse. Ce n’est pas faute de détermination que Sylvie Chagnon n’a pas pu se présenter aux Jeux olympiques de Moscou, mais parce que le Canada avait décidé, cette année-là, de boycotter les JO de l’été 1980. Elle avait tout de même réussi à se classer au sein de l’équipe nationale de handball, le sport qui lui a appris l’esprit d’équipe, essentiel dans le domaine des finances. Mais c’est toujours contre elle-même qu’elle se mesure. Bientôt âgée de 52 ans, elle continue de courir les demi-marathons pour se dépasser. Un dépassement qu’elle tente de maintenir dans le milieu masculin au sein duquel elle évolue. « Dans les réunions, même si j’étais la seule femme, je n’ai jamais senti que j’étais perçue comme “une femme qui parle”, bien que j’aie parfois eu l’impression de devoir en faire plus que les autres pour prouver ma valeur », conclut la lauréate des prix Femmes d’affaires du Québec du Réseau des femmes d’affaires du Québec (RFAQ), dans la catégorie Cadre, dirigeante ou professionnelle, organisme public ou parapublic. Au final, cette attitude se sera avérée payante.

La personnalité qui l’inspire

Christine Lagarde et Hillary Clinton. « Les deux femmes ont évolué dans des secteurs très masculins où elles ont osé prendre des risques. Elles n’ont pas eu peur d’affirmer leurs opinions et elles ont montré qu’elles n’étaient pas des coquilles vides. Ce sont des femmes inspirantes aux parcours difficiles, qui ont fait l’objet de critiques et qui ont continué malgré tout, atteignant des sommets que beaucoup d’hommes rêvent d’atteindre. »

Son plus gros défi

« Proposer un plan innovateur allant à l’encontre des principes de gestion du risque bancaire pour soutenir les entreprises d’ici, et maintenir des emplois dans toutes les régions du Québec, en pleine crise financière. »

Le projet qui l’allume

« C’est d’améliorer les choses dans la société. Je m’investis dans plusieurs causes philanthropiques (Fondation québécoise du cancer, Jeunes musiciens du monde et CA de divers organismes). On se doit de redonner au suivant. C’est pour ça que je m’investis quand je suis capable de le faire. Ce sont aussi des cercles d’échanges qui sont stimulants intellectuellement. »

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