
«C’est grâce aux femmes que l’Afrique va s’en sortir», affirme Chantale Arseneau.
Nutritionniste de formation, Chantale Arseneau œuvre depuis plus de 10 ans en transformation alimentaire au Burkina Faso.
Les premières années, cette professeure en techniques de diététique emmenait certains de ses étudiants en stage dans ce pays d’Afrique.
Accroître l'autonomie
Puis, en 2016, elle a cofondé l’organisme à but non lucratif Vergers d’Afrique afin d’accroître l’autonomie alimentaire des habitants du village de Téma-Bokin, au Burkina Faso.
Là-bas, ce sont les femmes qui nourrissent l’ensemble de la famille.
L’association a planté 600 arbres fruitiers, dont des manguiers, des goyaviers et des anacardiers, qui produisent des noix de cajou.
Aider les femmes
L’arboriculture vise à fournir des aliments aux femmes, mais aussi à leur permettre de gagner un revenu en vendant les récoltes et de transformer les fruits en les séchant au soleil.
Ainsi, elles pourront continuer à sustenter leur famille pendant la saison sèche. « C’est grâce aux femmes que l’Afrique va s’en sortir », affirme celle qui a pris un trimestre de congé pour passer l’automne sur place.
Aller vers les autres
Chantale Arseneau travaille également à trouver des solutions pour augmenter l’apport en protéines dans l’alimentation des Burkinabés, notamment en élaborant des recettes au soja, qui est encore peu consommé en Afrique.
C’est à la suite d’épreuves personnelles que cette quinquagénaire a embarqué dans l’aventure Vergers d’Afrique.
« J’étais tannée d’être centrée sur moi et mes soucis, raconte-t-elle. Voir des gens vivre dans des conditions difficiles m’a fait relativiser mes problèmes. J’ai donc voulu aider ces personnes. »
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