Obama veut la fin des crises politiques à l'impact dévastateur

Publié le 17/10/2013 à 14:54, mis à jour le 17/10/2013 à 14:55

Obama veut la fin des crises politiques à l'impact dévastateur

Publié le 17/10/2013 à 14:54, mis à jour le 17/10/2013 à 14:55

Par AFP
"Aucun gagnant"

Une commission bicamérale doit élaborer d'ici au 13 décembre les contours d'un budget pour le reste de l'année 2014. Les chefs des commissions du budget, la sénatrice démocrate Patty Murray et le représentant républicain Paul Ryan ont promis jeudi matin d'essayer de trouver un terrain d'entente.

"Notre mission dans les huit prochaines semaines sera de trouver ce sur quoi nous pourrons nous mettre d'accord, et nous allons examiner tout ce qui se présente à nous", a affirmé Mme Murray aux journalistes.

Une telle "supercommission" n'avait pas réussi à se mettre d'accord en 2011, accouchant d'une cure d'austérité forcée, alors que l'économie peine toujours à prendre de l'élan cinq ans après la crise financière.

Les plus de deux semaines de paralysie des administrations n'ont rien arrangé: selon l'agence Standard and Poor's, la crise coûtera 0,6 point de pourcentage à la croissance économique américaine au quatrième trimestre, l'équivalent de 24 milliards de dollars de richesse produite en moins.

"Soyons clairs. Il n'y a aucun gagnant ici. Ces dernières semaines ont infligé un tort complètement gratuit à notre économie", a commenté jeudi M. Obama.

"Il n'y a probablement rien qui ait fait plus de tort à notre économie et à notre crédibilité dans le monde que le spectacle auquel nous avons assisté ces dernières semaines", a-t-il insisté, tout en assurant que les Etats-Unis "rebondiraient" après ce revers.

Près d'un an après sa réélection, le bilan législatif du second mandat de M. Obama reste squelettique, faute de coopération des républicains.

Ces derniers, qui ont subi mercredi une défaite politique après avoir insisté depuis des semaines sur des concessions de l'exécutif pour voter un budget, restent hostiles à toute augmentation des impôts, que ce soit par une hausse des prélèvements pour les particuliers les plus aisés ou une suppression des niches fiscales.

Avant M. Obama, le vice-président Joe Biden, venu saluer jeudi matin les employés de l'agence de protection de l'environnement (EPA) revenus à leurs postes, a reconnu qu'une nouvelle ère de coopération n'était pas acquise.

"Il n'y a aucune garantie. Mais je pense qu'hier soir (au Congrès), des démocrates et un nombre important de républicains ont dit +ça suffit+. Il n'y avait aucune justification économique" à cette crise, a affirmé le numéro deux de l'exécutif.

"J'espère que tout le monde en a tiré les leçons", a-t-il ajouté.

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